Lille, France | AFP | vendredi 23/02/2018 - Un total de 323 personnes, dont 68 mineurs, sont revenues en France depuis la zone jihadiste irako-syrienne et environ 1.180 autres, dont 500 enfants, sont toujours sur place, selon les chiffres officiels publiés vendredi à l'occasion du plan de lutte contre la radicalisation.
Sur les 323 personnes rentrées en France, 56,8% sont des hommes majeurs, 22,2% sont des femmes majeures et 21% des mineurs, selon ce décompte qui ne détaille pas leur statut pénal. Parmi les 68 mineurs, 66 ont moins de 13 ans.
Sur place, en Irak et en Syrie, se trouvent toujours près de 680 adultes français et "plus de 500 enfants", dont seuls 53 ont plus de 13 ans, d'après le comptage officiel accompagnant le plan présenté à Lille par le Premier ministre Edouard Philippe.
Depuis plusieurs semaines est posée la question de l'avenir des dizaines de jihadistes français actuellement détenus dans des camps en Irak et en Syrie, avec plusieurs dizaines de mineurs.
Il y a dix jours, le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a insisté, lors d'un déplacement à Bagdad, pour que les jihadistes français arrêtés en Irak y soient jugés, tout en rejetant catégoriquement la peine de mort, qui figure dans l'arsenal juridique de ce pays.
La France a adopté la même position pour les jihadistes français arrêtés en Syrie. Ce choix suscite de vifs débats alors que la peine de mort pour "terrorisme" est appliquée en Irak et qu'aucune juridiction relevant d'un Etat souverain n'est en place dans certaines régions reprises au groupe jihadiste Etat islamique (EI) en Syrie.
La France est particulièrement concernée par les retours de ses citoyens: environ 1.700 personnes en sont parties pour rejoindre les zones jihadistes irako-syriennes à partir de 2014.
Sur les 323 personnes rentrées en France, 56,8% sont des hommes majeurs, 22,2% sont des femmes majeures et 21% des mineurs, selon ce décompte qui ne détaille pas leur statut pénal. Parmi les 68 mineurs, 66 ont moins de 13 ans.
Sur place, en Irak et en Syrie, se trouvent toujours près de 680 adultes français et "plus de 500 enfants", dont seuls 53 ont plus de 13 ans, d'après le comptage officiel accompagnant le plan présenté à Lille par le Premier ministre Edouard Philippe.
Depuis plusieurs semaines est posée la question de l'avenir des dizaines de jihadistes français actuellement détenus dans des camps en Irak et en Syrie, avec plusieurs dizaines de mineurs.
Il y a dix jours, le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a insisté, lors d'un déplacement à Bagdad, pour que les jihadistes français arrêtés en Irak y soient jugés, tout en rejetant catégoriquement la peine de mort, qui figure dans l'arsenal juridique de ce pays.
La France a adopté la même position pour les jihadistes français arrêtés en Syrie. Ce choix suscite de vifs débats alors que la peine de mort pour "terrorisme" est appliquée en Irak et qu'aucune juridiction relevant d'un Etat souverain n'est en place dans certaines régions reprises au groupe jihadiste Etat islamique (EI) en Syrie.
La France est particulièrement concernée par les retours de ses citoyens: environ 1.700 personnes en sont parties pour rejoindre les zones jihadistes irako-syriennes à partir de 2014.