Tahiti, le 19 septembre 2020 - Plus rapides et moins chers, les tests antigéniques viennent en renfort des tests de référence RT PCR. Le ministre de la Santé, Jacques Raynal, a annoncé vendredi en point presse une commande de 30 000 unités au laboratoire Roche, en Nouvelle-Zélande.
Autorisés officiellement en France depuis quelques jours pour décharger les laboratoires, les tests antigéniques sont désormais envisagés comme une piste sérieuse, en renfort des RT PCR. Le ministre de la Santé, Jacques Raynal a d'ailleurs annoncé une commande de 30 000 unités au laboratoire Roche, en Nouvelle-Zélande.
Comment ça marche ? Rien à voir avec le test sérologique. Ce dernier se faisant par prélèvement sanguin pour détecter des anticorps qui apparaissent après la maladie. Aucun intérêt au moment du diagnostic donc. Les tests rapides antigéniques (TRA) en revanche s'effectuent de la même façon que les tests RT PCR : par la récolte de matière au fond du nez à l'aide d'un écouvillon. Sauf qu'on ne cherche pas la même chose. Si le RT PCR récolte l'ARN (le génome viral), les tests antigéniques cherchent les antigènes. C'est-à-dire des protéines produites par le virus qu'on trouve à la surface.
Envisagé pour les dépistages de masse
Leurs résultats sont non seulement de plus en plus fiables, mais ils présentent surtout l'avantage d'être plus rapides et moins chers. "On parle de 15 minutes de résultats par tests contre plusieurs heures pour les PCR" indique Henri-Pierre Mallet. Si on perd en fiabilité avec le test antigénique (75% contre 90% pour les PCR) il reste plus simple à déployer dans le cadre d'un dépistage de masse, avec un contrôle PCR complémentaire pour les négatifs en tests antigéniques qui présentent des signes.
Son entrée dans la stratégie sanitaire est donc bienvenue face au PCR qui demande du temps, de l'argent et des ressources humaine. La durée de traitement (aujourd'hui de 72 heures en raison des volumes) notamment ne permet pas d'isoler assez vite les personnes contaminées et de pister leurs cas contacts. "Plus on connaît le résultat en amont de la maladie, plus on aura des chances de casser la chaîne de transmission", rappelle le médecin.
Autorisés officiellement en France depuis quelques jours pour décharger les laboratoires, les tests antigéniques sont désormais envisagés comme une piste sérieuse, en renfort des RT PCR. Le ministre de la Santé, Jacques Raynal a d'ailleurs annoncé une commande de 30 000 unités au laboratoire Roche, en Nouvelle-Zélande.
Comment ça marche ? Rien à voir avec le test sérologique. Ce dernier se faisant par prélèvement sanguin pour détecter des anticorps qui apparaissent après la maladie. Aucun intérêt au moment du diagnostic donc. Les tests rapides antigéniques (TRA) en revanche s'effectuent de la même façon que les tests RT PCR : par la récolte de matière au fond du nez à l'aide d'un écouvillon. Sauf qu'on ne cherche pas la même chose. Si le RT PCR récolte l'ARN (le génome viral), les tests antigéniques cherchent les antigènes. C'est-à-dire des protéines produites par le virus qu'on trouve à la surface.
Envisagé pour les dépistages de masse
Leurs résultats sont non seulement de plus en plus fiables, mais ils présentent surtout l'avantage d'être plus rapides et moins chers. "On parle de 15 minutes de résultats par tests contre plusieurs heures pour les PCR" indique Henri-Pierre Mallet. Si on perd en fiabilité avec le test antigénique (75% contre 90% pour les PCR) il reste plus simple à déployer dans le cadre d'un dépistage de masse, avec un contrôle PCR complémentaire pour les négatifs en tests antigéniques qui présentent des signes.
Son entrée dans la stratégie sanitaire est donc bienvenue face au PCR qui demande du temps, de l'argent et des ressources humaine. La durée de traitement (aujourd'hui de 72 heures en raison des volumes) notamment ne permet pas d'isoler assez vite les personnes contaminées et de pister leurs cas contacts. "Plus on connaît le résultat en amont de la maladie, plus on aura des chances de casser la chaîne de transmission", rappelle le médecin.