Il ne manque plus qu’une dizaine de jours avant que les tahitiens ne s’envolent pour la Nouvelle Zélande à fin de défendre les couleurs de Tahiti face aux « kiwis ».
Les trois « aito » tahitiens sont James Morohi, Raihere Dudes et Teiki Natua.
Nous rappelons que dans ce genre de discipline presque tous les coups sont permis, la tension risque fort de monter progressivement jusqu’au moment fatidique, cette date du 22 septembre 2012.
La notion de risque et de sport extrême est bien sûr bien présente. Kryss Vairaaroa qui a finalement été invité au journal TV d’un des médias de la place a pu rassurer tout le monde en évoquant les contrôles médicaux stricts pratiqués par l’organisation ICNZ à l’occasion de ces combats ainsi que l’assurance contractée spécialement.
Les billets sont achetés et l’échéance se rapproche de plus en plus.
Nos trois « fighters » s’entraînent deux fois par jour sans relâche pour faire face à ces combats attendus par énormément de personnes, dans la modeste salle de Faa’a.
Kryss secrétaire du club Te niu papa maohi nous a permis d’assister à un entraînement et nous a livré quelques informations sur cet événement sportif nouveau pour des tahitiens, en revenant sur la manière dont cela a pu se mettre en place :
« J’ai été me renseigner petit à petit sur internet pour voir toutes les organisations qui proposaient des combats de MMA en Nouvelle Zélande et à Hawaii. »
« Cela a été un petit peu compliqué du fait que nos combattants ont 0 combats en MMA, aucun palmarès puisque c’est un sport qui n’est pas pratiqué légalement ici à Tahiti. Cela a été difficile de lui faire accepter ça, il était vraiment hésitant surtout lorsque l’on a demandé à ce que nos gars combattent en classe PRO, c’est à dire la catégorie la plus difficile. »
« Finalement à force de négociations il a bien voulu nous faire participer, il nous a trouvé des adversaires et voilà, cela s’est passé comme ça. »
« Le contact avec l’étranger c’est pas évident, il faut les moyens financiers, il faut trouver de gens qui veulent bien nous soutenir c’est pas évident car les gens sont assez réticents quand on parle de MMA, ils sont frileux car ils ne connaissent pas vraiment le sport qui n’a pas toujours une bonne image. »
« Ils confondent sports violents et MMA, alors que c’est un sport beaucoup plus stratégique et complet à ce qu’il n’y paraît. On espère que les gens vont ouvrir les yeux et qu’ils voudront bien aider au développement de ce sport. »
« Actuellement on a réussi à obtenir de l’organisateur que les combats soient payés. On s’entraîne déjà depuis plusieurs années pour tout ce qui est boxe, pieds poings, muay thai. »
« On travaille en parallèle beaucoup de sol, avec le grappling et la collaboration de divers clubs locaux. Les trois adversaires qu’on nous a proposé sont des combattants professionnels qui eux ont déjà combattu plusieurs fois dans la « cage », des combattants expérimentés, qui ont un assez bon palmarès. »
« Un des trois combattants s’appelle Daniel Digby qui est connu et reconnu en Nouvelle Zélande puisqu’il est détenteur de six ceintures de champion de Nouvelle Zélande dans trois organisations différentes il me semble. »
« Il a combattu en Nouvelle Zélande, en Australie, au Japon, aux Etats Unis, il a plus d’une quinzaine de combats à son actif, c’est un très très gros challenge. Il a été très content de changer de catégorie de poids pour affronter un tahitien, on pense que ça va être un super combat. »
Les règles ?
« Trois round de cinq minutes, combat debout, pieds, poings, coudes, genoux, amené au sol, pour les techniques au sol tout ce qui des techniques de soumission et d’étranglement et aussi percussion au sol, poings, coudes, et genoux dans les parties basses du corps. »
« Le combat peut se terminer soit par un KO, soit par un arrêt de l’arbitre, soit par arrêt d’un coin d’entraîneurs, soit par soumission ou par décision des jury. »
Article, photos SB / Tahiti Infos
Les trois « aito » tahitiens sont James Morohi, Raihere Dudes et Teiki Natua.
Nous rappelons que dans ce genre de discipline presque tous les coups sont permis, la tension risque fort de monter progressivement jusqu’au moment fatidique, cette date du 22 septembre 2012.
La notion de risque et de sport extrême est bien sûr bien présente. Kryss Vairaaroa qui a finalement été invité au journal TV d’un des médias de la place a pu rassurer tout le monde en évoquant les contrôles médicaux stricts pratiqués par l’organisation ICNZ à l’occasion de ces combats ainsi que l’assurance contractée spécialement.
Les billets sont achetés et l’échéance se rapproche de plus en plus.
Nos trois « fighters » s’entraînent deux fois par jour sans relâche pour faire face à ces combats attendus par énormément de personnes, dans la modeste salle de Faa’a.
Kryss secrétaire du club Te niu papa maohi nous a permis d’assister à un entraînement et nous a livré quelques informations sur cet événement sportif nouveau pour des tahitiens, en revenant sur la manière dont cela a pu se mettre en place :
« J’ai été me renseigner petit à petit sur internet pour voir toutes les organisations qui proposaient des combats de MMA en Nouvelle Zélande et à Hawaii. »
« Cela a été un petit peu compliqué du fait que nos combattants ont 0 combats en MMA, aucun palmarès puisque c’est un sport qui n’est pas pratiqué légalement ici à Tahiti. Cela a été difficile de lui faire accepter ça, il était vraiment hésitant surtout lorsque l’on a demandé à ce que nos gars combattent en classe PRO, c’est à dire la catégorie la plus difficile. »
« Finalement à force de négociations il a bien voulu nous faire participer, il nous a trouvé des adversaires et voilà, cela s’est passé comme ça. »
« Le contact avec l’étranger c’est pas évident, il faut les moyens financiers, il faut trouver de gens qui veulent bien nous soutenir c’est pas évident car les gens sont assez réticents quand on parle de MMA, ils sont frileux car ils ne connaissent pas vraiment le sport qui n’a pas toujours une bonne image. »
« Ils confondent sports violents et MMA, alors que c’est un sport beaucoup plus stratégique et complet à ce qu’il n’y paraît. On espère que les gens vont ouvrir les yeux et qu’ils voudront bien aider au développement de ce sport. »
« Actuellement on a réussi à obtenir de l’organisateur que les combats soient payés. On s’entraîne déjà depuis plusieurs années pour tout ce qui est boxe, pieds poings, muay thai. »
« On travaille en parallèle beaucoup de sol, avec le grappling et la collaboration de divers clubs locaux. Les trois adversaires qu’on nous a proposé sont des combattants professionnels qui eux ont déjà combattu plusieurs fois dans la « cage », des combattants expérimentés, qui ont un assez bon palmarès. »
« Un des trois combattants s’appelle Daniel Digby qui est connu et reconnu en Nouvelle Zélande puisqu’il est détenteur de six ceintures de champion de Nouvelle Zélande dans trois organisations différentes il me semble. »
« Il a combattu en Nouvelle Zélande, en Australie, au Japon, aux Etats Unis, il a plus d’une quinzaine de combats à son actif, c’est un très très gros challenge. Il a été très content de changer de catégorie de poids pour affronter un tahitien, on pense que ça va être un super combat. »
Les règles ?
« Trois round de cinq minutes, combat debout, pieds, poings, coudes, genoux, amené au sol, pour les techniques au sol tout ce qui des techniques de soumission et d’étranglement et aussi percussion au sol, poings, coudes, et genoux dans les parties basses du corps. »
« Le combat peut se terminer soit par un KO, soit par un arrêt de l’arbitre, soit par arrêt d’un coin d’entraîneurs, soit par soumission ou par décision des jury. »
Article, photos SB / Tahiti Infos
