Poste avancé de toute l’économie de la Polynésie française, le port autonome de Papeete subira dans les dix prochaines années une profonde mutation, avec un déplacement de ses infrastructures vers l’Est.
C’est LE grand projet de développement du port autonome ! Le schéma directeur du port de Papeete, établi le 5 juillet 2011 et pour les dix ans à venir, prévoit une extension des installations portuaires vers l’Est, vers la baie de Taunoa et le Taaone. Le coût total du projet est faramineux : environ 25 milliards de Fcfp, dont 7 milliards, au moins seront dépensés d’ici 2021 pour les travaux préparatoires et transitoires. L’objectif est de répondre à l’augmentation trafics attendue ainsi qu’aux nouvelles contraintes des navires, de plus en plus géants, qui abordent nos côtes, mais aussi d’apporter des solutions à des critères de sécurité. Il est en effet apparu, au regard du plan de prévention des risques (PPR) que divers établissements ou sites du port devront être déplacés. Mais il s’agit de travaux de très grande ampleur: modifier l’entrée du port qui se ferait par l’avenue du Commandant Chesse, créer de nouveaux quais entre autres.. cela ne se fera pas avant 2020.
«Par contre il est nécessaire d’entreprendre, durant la période 2011-2020, les études et les démarches permettant de préparer l’extension vers l’est» précise Mario Banner, Directeur général du port autonome. Il faudra créer de nouveaux remblais pour établir un nouvel espace de 25 à 30 hectares afin de doubler l’actuelle zone de douanes de 12 hectares qui devrait être saturée, d’ici une douzaine d’années selon des projections de trafic établies en 2009. Et même si ces projections peuvent être revues à la baisse, en fonction du ralentissement de l’activité économique depuis cette date, elles attestent qu’un développement du port autonome est nécessaire, de même qu’une adaptation à la taille des navires, gagnés par le gigantisme.
C’est LE grand projet de développement du port autonome ! Le schéma directeur du port de Papeete, établi le 5 juillet 2011 et pour les dix ans à venir, prévoit une extension des installations portuaires vers l’Est, vers la baie de Taunoa et le Taaone. Le coût total du projet est faramineux : environ 25 milliards de Fcfp, dont 7 milliards, au moins seront dépensés d’ici 2021 pour les travaux préparatoires et transitoires. L’objectif est de répondre à l’augmentation trafics attendue ainsi qu’aux nouvelles contraintes des navires, de plus en plus géants, qui abordent nos côtes, mais aussi d’apporter des solutions à des critères de sécurité. Il est en effet apparu, au regard du plan de prévention des risques (PPR) que divers établissements ou sites du port devront être déplacés. Mais il s’agit de travaux de très grande ampleur: modifier l’entrée du port qui se ferait par l’avenue du Commandant Chesse, créer de nouveaux quais entre autres.. cela ne se fera pas avant 2020.
«Par contre il est nécessaire d’entreprendre, durant la période 2011-2020, les études et les démarches permettant de préparer l’extension vers l’est» précise Mario Banner, Directeur général du port autonome. Il faudra créer de nouveaux remblais pour établir un nouvel espace de 25 à 30 hectares afin de doubler l’actuelle zone de douanes de 12 hectares qui devrait être saturée, d’ici une douzaine d’années selon des projections de trafic établies en 2009. Et même si ces projections peuvent être revues à la baisse, en fonction du ralentissement de l’activité économique depuis cette date, elles attestent qu’un développement du port autonome est nécessaire, de même qu’une adaptation à la taille des navires, gagnés par le gigantisme.
1,5 milliard d’investissement chaque année
«Nous sommes un établissement public qui n’est pas voué à thésauriser, alors nous avançons chaque année un peu plus» exprime Mario Banner
Avant cette mutation profonde, une autre phase tout aussi importante, sera «l’arrêt de l’exploitation du quai pétrolier de Fare Ute et le démantèlement des dépôts» dont le coût est estimé à environ 700 millions de Fcfp. Mais ce dossier a pris du retard. Si le port autonome a réservé des parcelles sur la digue Est, depuis deux ans, les sociétés pétrolières sont à la traîne et tardent à commander leurs travaux. Ce déménagement, à haut risque, ne se fera donc pas avant trois ou quatre ans.
D’ici là, le seul vrai dossier du schéma directeur qui avancera, par nécessité absolue, sera celui du nouveau dock flottant. Fin 2015, le dock flottant de la marine qui permet de mettre hors d’eau les navires et de les réparer, sera mis hors d’exploitation. Pour anticiper l’investissement, de 3,8 milliards de Fcfp, le port autonome commence à réserver des finances : 1 milliard a été prévu à ce propos dans le budget 2013. «L’objectif est vraiment de pouvoir couvrir tous les besoins de la flottille locale, même les bateaux les plus gros qui partent actuellement en réparation aux Fidji ou en Nouvelle-Zélande afin de développer la filière de la réparation navale, car il y les compétences. De plus, cela favorise l’emploi et augmente le chiffre d’affaires du port autonome» précise Mario Banner, le directeur général du port. Avec chaque année entre 1 à 1,5 milliard de Fcfp d’investissement pour mettre ses installations à niveau, le port autonome de Papeete ne pourra pas assumer, seul, les grands investissements du futur et en parle déjà avec l’Etat. En attendant, le port à la mesure de ses moyens prépare activement le terrain. Le défi serait d’offrir en 2025 un nouveau port dont l’activité «industrielle» serait moins visible de Papeete dont le front de mer serait exploité à des fins plus touristiques avec un projet de marina dont les travaux devraient démarrer dès cette année 2013.
D’ici là, le seul vrai dossier du schéma directeur qui avancera, par nécessité absolue, sera celui du nouveau dock flottant. Fin 2015, le dock flottant de la marine qui permet de mettre hors d’eau les navires et de les réparer, sera mis hors d’exploitation. Pour anticiper l’investissement, de 3,8 milliards de Fcfp, le port autonome commence à réserver des finances : 1 milliard a été prévu à ce propos dans le budget 2013. «L’objectif est vraiment de pouvoir couvrir tous les besoins de la flottille locale, même les bateaux les plus gros qui partent actuellement en réparation aux Fidji ou en Nouvelle-Zélande afin de développer la filière de la réparation navale, car il y les compétences. De plus, cela favorise l’emploi et augmente le chiffre d’affaires du port autonome» précise Mario Banner, le directeur général du port. Avec chaque année entre 1 à 1,5 milliard de Fcfp d’investissement pour mettre ses installations à niveau, le port autonome de Papeete ne pourra pas assumer, seul, les grands investissements du futur et en parle déjà avec l’Etat. En attendant, le port à la mesure de ses moyens prépare activement le terrain. Le défi serait d’offrir en 2025 un nouveau port dont l’activité «industrielle» serait moins visible de Papeete dont le front de mer serait exploité à des fins plus touristiques avec un projet de marina dont les travaux devraient démarrer dès cette année 2013.
