PAPEETE, le 6 août 2019 - Le vice-recteur, Philippe Couturaud et Christelle Lehartel, ministre de l'Education, ont souhaité hier la bienvenue aux 242 nouveaux professeurs qui exerceront pour les deux prochaines années dans les collèges et lycées du fenua.
Alors que les collégiens et lycéens du fenua retrouveront les bancs de l'école la semaine prochaine, les nouveaux professeurs, fraichement arrivés en Polynésie française, étaient réunis hier sur le campus de Outumaoro.
Cette année ils seront 242 enseignants à découvrir le système éducatif polynésien. Afin de les préparer, une réunion d'information était organisée dans le grand amphithéâtre de l'université de la Polynésie française. L'occasion pour le vice-recteur, Philippe Couturaud et Christelle Lehartel, ministre de l'Education de leur souhaiter la bienvenue mais pour également leur présenter les spécificités de l'école polynésienne.
"Etre affecté en Polynésie française ce n'est pas la même chose que d'être en poste dans un collège ou lycée de l'Hexagone", a insisté le vice-recteur. "Ce n'est pas parce qu'on évolue dans un cadre de vie très confortable que tout est permis et que l'on doit changer de comportement. Nos élèves, les parents de nos élèves ont besoin de rigueur de la part de tout le monde, tout comme ils doivent être rigoureux avec l'école."
"Ces professeurs ont fait le choix de venir en Polynésie et se sont renseignés au préalable sur les spécificités de notre pays. Mais quand on est sur le terrain ce n'est pas la même chose", a expliqué pour sa part Christelle Lehartel.
La ministre a également insisté sur "la nécessité de réduire les écarts importants entre les élèves fragiles qui rencontrent des difficultés dans leurs apprentissages et les bons élèves qui deviennent meilleurs. On accompagnera les nouveaux enseignants dans cette démarche."
Alors que les collégiens et lycéens du fenua retrouveront les bancs de l'école la semaine prochaine, les nouveaux professeurs, fraichement arrivés en Polynésie française, étaient réunis hier sur le campus de Outumaoro.
Cette année ils seront 242 enseignants à découvrir le système éducatif polynésien. Afin de les préparer, une réunion d'information était organisée dans le grand amphithéâtre de l'université de la Polynésie française. L'occasion pour le vice-recteur, Philippe Couturaud et Christelle Lehartel, ministre de l'Education de leur souhaiter la bienvenue mais pour également leur présenter les spécificités de l'école polynésienne.
"Etre affecté en Polynésie française ce n'est pas la même chose que d'être en poste dans un collège ou lycée de l'Hexagone", a insisté le vice-recteur. "Ce n'est pas parce qu'on évolue dans un cadre de vie très confortable que tout est permis et que l'on doit changer de comportement. Nos élèves, les parents de nos élèves ont besoin de rigueur de la part de tout le monde, tout comme ils doivent être rigoureux avec l'école."
"Ces professeurs ont fait le choix de venir en Polynésie et se sont renseignés au préalable sur les spécificités de notre pays. Mais quand on est sur le terrain ce n'est pas la même chose", a expliqué pour sa part Christelle Lehartel.
La ministre a également insisté sur "la nécessité de réduire les écarts importants entre les élèves fragiles qui rencontrent des difficultés dans leurs apprentissages et les bons élèves qui deviennent meilleurs. On accompagnera les nouveaux enseignants dans cette démarche."
Un meilleur contrôle de l'absentéisme des professeurs
La lutte contre l'absentéisme des professeurs reste une problématique importante pour le système éducatif polynésien. Mais pour y remédier la Direction générale de l'éducation, dirigée par Thierry Delmas a mis en place un contrôle plus strict des enseignants.
"Avec ce contrôle de l'absentéisme des professeurs, le but est de pouvoir aider d'un côté les enseignants qui sont réellement malades avec un médecin de prévention qui existe depuis un certain nombre d'années. Et de l'autre côté il s'agit de contrôler les enseignants qui peuvent exagérer", explique Thierry Delmas.
"Mais je tiens à insister sur le fait que seule une partie très infime des personnels profite de ce système. Globalement, on a remarqué une amélioration au cours de l'année passée. Le but de ce contrôle n'est pas de sanctionner, mais de leur montrer que leurs absences répétées portent préjudice au système éducatif polynésien."
"Avec ce contrôle de l'absentéisme des professeurs, le but est de pouvoir aider d'un côté les enseignants qui sont réellement malades avec un médecin de prévention qui existe depuis un certain nombre d'années. Et de l'autre côté il s'agit de contrôler les enseignants qui peuvent exagérer", explique Thierry Delmas.
"Mais je tiens à insister sur le fait que seule une partie très infime des personnels profite de ce système. Globalement, on a remarqué une amélioration au cours de l'année passée. Le but de ce contrôle n'est pas de sanctionner, mais de leur montrer que leurs absences répétées portent préjudice au système éducatif polynésien."
24 nouveaux proviseurs, principaux et adjoints
La ministre de l’Éducation, de la jeunesse et des sports, Christelle Lehartel, a ouvert, lundi matin, à l’amphithéâtre de la Direction générale de l’éducation et des enseignements (DGEE), le séminaire d’accueil des personnels d’encadrement arrivant en Polynésie française pour la rentrée scolaire 2019.
Ainsi, 24 personnels de direction (proviseurs, principaux et adjoints), quatre agents-comptables et/ou gestionnaires matériels, deux chefs de département de la DGEE et deux inspecteurs pédagogiques ont pris leur fonction depuis le 1er août.
Ce séminaire d’accueil a permis la présentation par le directeur général de la DGEE, Thierry Delmas, et le secrétaire général du vice-rectorat, des spécificités du système éducatif polynésien et des différents services du Pays et de l’Etat en matière d’éducation. La ministre de l’Éducation, de la jeunesse et des sports a rappelé le rôle fondamental de ces personnels d’encadrement dans la conduite de la politique éducative voulue par le Pays à travers la charte de l’éducation érigée en loi de Pays en 2017.
Ainsi, 24 personnels de direction (proviseurs, principaux et adjoints), quatre agents-comptables et/ou gestionnaires matériels, deux chefs de département de la DGEE et deux inspecteurs pédagogiques ont pris leur fonction depuis le 1er août.
Ce séminaire d’accueil a permis la présentation par le directeur général de la DGEE, Thierry Delmas, et le secrétaire général du vice-rectorat, des spécificités du système éducatif polynésien et des différents services du Pays et de l’Etat en matière d’éducation. La ministre de l’Éducation, de la jeunesse et des sports a rappelé le rôle fondamental de ces personnels d’encadrement dans la conduite de la politique éducative voulue par le Pays à travers la charte de l’éducation érigée en loi de Pays en 2017.