"Il y a des petites décorations extérieures à ajouter, parce que les chinois aiment bien tout ce qui est argent. Donc, il faudra sûrement rajouter du rouge, le signe porte-bonheur et les lingots d'or à éparpiller sur ses pattes", explique François Lam.
PAPEETE, le 15 février 2018 - Le nouvel an chinois démarre ce vendredi à 0 heure. Cette année, les communautés chinoises célèbreront le chien de terre. L'occasion également pour François Lam de sortir sa sculpture représentant le signe chinois de cette année. Un travail qu'il réalise depuis 16 ans.
Tous les ans, il travaille discrètement dans son atelier à Titioro. François Lam, mécanicien de profession, sculpte depuis 16 ans, les 12 signes astrologiques chinois. "Je repeins mes animaux en fonction de l'élément. Vu que cette année, c'est la terre. Donc, sur le support, j'ai mis un peu de terre. Si c'était en métal, j'aurai mis de l'or ou du gris", explique-t-il.
Le chien de terre sera visible ce vendredi, au siège de l'association Si Ni Tong. Et si le résultat est impressionnant, François Lam se rappelle encore de ses débuts. "Un copain m'a appris à utiliser le papier journal, que je collais sur mes structures avec de la colle artisanale, c'est-à-dire un mélange de farine dans de l'eau bouillante. Donc, je collais le papier journal et je faisais la peau des animaux, et tout le corps… Ensuite, il fallait attendre que ça sèche, et le lendemain, rebelote. Nous mettions 4 à 6 couches de papier. Ce n'était pas trop difficile à faire, mais le souci est qu'au bout d'un certain temps, eh bien, le papier s'usait. Les rats mangeaient même les papiers, et j'étais obligé de refaire. Au bout du 3ème signe, j'ai commencé à améliorer le système."
Aujourd'hui, François travaille avec de la résine et du plâtre, ce qui permet de rallonger la durée de vie de ses animaux. "Je prends une image de n'importe quel animal et je dessine le profil sur le contreplaqué, que je découpe, par la suite. Puis, je rajoute de la mousse pour avoir le volume et je sculpte. Ensuite, je mets du plâtre pour lisser l'extérieur, et une fois que c'est sec, je ponce avec du papier verré."
Et avant chaque nouvel an chinois, François Lam travaille sur l'animal au mois de décembre, "parce que c'est à ce moment-là que je prends mes congés."
Le chien de terre mesure donc 1,20 mètre. Ce jeudi, François avait encore des retouches à faire. "Il y a des petites décorations extérieures à ajouter, parce que les chinois aiment bien tout ce qui est argent. Donc, il faudra sûrement rajouter du rouge, le signe porte-bonheur et les lingots d'or à éparpiller sur ses pattes."
16 ans plus tard, François Lam se dit satisfait de ses œuvres. Il espère néanmoins que quelqu'un prendra la relève plus tard. "Tout est fait, il n'y a pratiquement plus grand-chose à faire. Il faudra juste nettoyer…"
Pour l'heure, François continuera à parfaire les différents signes astrologiques pour le bonheur des petits et des grands. Le chien de terre pourra être visible durant les différents événements qui seront organisés lors des festivités.
Tous les ans, il travaille discrètement dans son atelier à Titioro. François Lam, mécanicien de profession, sculpte depuis 16 ans, les 12 signes astrologiques chinois. "Je repeins mes animaux en fonction de l'élément. Vu que cette année, c'est la terre. Donc, sur le support, j'ai mis un peu de terre. Si c'était en métal, j'aurai mis de l'or ou du gris", explique-t-il.
Le chien de terre sera visible ce vendredi, au siège de l'association Si Ni Tong. Et si le résultat est impressionnant, François Lam se rappelle encore de ses débuts. "Un copain m'a appris à utiliser le papier journal, que je collais sur mes structures avec de la colle artisanale, c'est-à-dire un mélange de farine dans de l'eau bouillante. Donc, je collais le papier journal et je faisais la peau des animaux, et tout le corps… Ensuite, il fallait attendre que ça sèche, et le lendemain, rebelote. Nous mettions 4 à 6 couches de papier. Ce n'était pas trop difficile à faire, mais le souci est qu'au bout d'un certain temps, eh bien, le papier s'usait. Les rats mangeaient même les papiers, et j'étais obligé de refaire. Au bout du 3ème signe, j'ai commencé à améliorer le système."
Aujourd'hui, François travaille avec de la résine et du plâtre, ce qui permet de rallonger la durée de vie de ses animaux. "Je prends une image de n'importe quel animal et je dessine le profil sur le contreplaqué, que je découpe, par la suite. Puis, je rajoute de la mousse pour avoir le volume et je sculpte. Ensuite, je mets du plâtre pour lisser l'extérieur, et une fois que c'est sec, je ponce avec du papier verré."
Et avant chaque nouvel an chinois, François Lam travaille sur l'animal au mois de décembre, "parce que c'est à ce moment-là que je prends mes congés."
Le chien de terre mesure donc 1,20 mètre. Ce jeudi, François avait encore des retouches à faire. "Il y a des petites décorations extérieures à ajouter, parce que les chinois aiment bien tout ce qui est argent. Donc, il faudra sûrement rajouter du rouge, le signe porte-bonheur et les lingots d'or à éparpiller sur ses pattes."
16 ans plus tard, François Lam se dit satisfait de ses œuvres. Il espère néanmoins que quelqu'un prendra la relève plus tard. "Tout est fait, il n'y a pratiquement plus grand-chose à faire. Il faudra juste nettoyer…"
Pour l'heure, François continuera à parfaire les différents signes astrologiques pour le bonheur des petits et des grands. Le chien de terre pourra être visible durant les différents événements qui seront organisés lors des festivités.
François Sam
Artiste/sculpteur
"Il y a eu le carnaval (…), et je me suis dit que l'on pourrait faire la même chose"
"Au début, on n'utilisait rien pendant le défilé des lanternes. Il y avait juste les prestations des associations, et c'est tout. Une fois le défilé terminé, tout le monde rentrait chez soi. Par la suite, il y a eu le carnaval, et les groupes présentaient les animaux sur leurs chars. C'est là que je me suis dit que l'on pourrait aussi faire pareil pour nous, avec les différents signes chinois. Ensuite, j'ai rencontré un ami qui avait fait un stage en France pour faire des décorations pour le carnaval. J'ai discuté avec lui et c'est là qu'il m'a appris à faire avec le papier journal. Et je me suis dit que c'était l'occasion de faire sortir le signe astrologique chinois de chaque année."
Artiste/sculpteur
"Il y a eu le carnaval (…), et je me suis dit que l'on pourrait faire la même chose"
"Au début, on n'utilisait rien pendant le défilé des lanternes. Il y avait juste les prestations des associations, et c'est tout. Une fois le défilé terminé, tout le monde rentrait chez soi. Par la suite, il y a eu le carnaval, et les groupes présentaient les animaux sur leurs chars. C'est là que je me suis dit que l'on pourrait aussi faire pareil pour nous, avec les différents signes chinois. Ensuite, j'ai rencontré un ami qui avait fait un stage en France pour faire des décorations pour le carnaval. J'ai discuté avec lui et c'est là qu'il m'a appris à faire avec le papier journal. Et je me suis dit que c'était l'occasion de faire sortir le signe astrologique chinois de chaque année."
Programme des festivités
Vendredi 16 février
- À partir de 6h30 : ouverture des yeux du lion, au temple Kanti.
- 8h30 : danse du lion au siège de l'association Si Ni Tong.
- En soirée : un repas sera organisé à la salle Philanthropique à Papeete.
Dimanche 25 février
De 8h30 à 16 heures : plusieurs activités seront proposées dans les jardins du temple Kanti, pour la journée culturelle.
Lundi 26 février
Exposition sur les broderies chinoises à la salle Philanthropique.
Mardi 27 février
Exposition sur les broderies chinoises à Koo Men Tong.
Samedi 3 mars
De 18 heures à 21h30 : défilé des lanternes de la mairie de Papeete au temple Kanti, où des spectacles seront donnés pour clôturer les festivités du nouvel an chinois.
Vendredi 16 février
- À partir de 6h30 : ouverture des yeux du lion, au temple Kanti.
- 8h30 : danse du lion au siège de l'association Si Ni Tong.
- En soirée : un repas sera organisé à la salle Philanthropique à Papeete.
Dimanche 25 février
De 8h30 à 16 heures : plusieurs activités seront proposées dans les jardins du temple Kanti, pour la journée culturelle.
Lundi 26 février
Exposition sur les broderies chinoises à la salle Philanthropique.
Mardi 27 février
Exposition sur les broderies chinoises à Koo Men Tong.
Samedi 3 mars
De 18 heures à 21h30 : défilé des lanternes de la mairie de Papeete au temple Kanti, où des spectacles seront donnés pour clôturer les festivités du nouvel an chinois.