Tahiti, le 31 mars 2021 - L’ISPF a publié le bilan de la production de pêche de capture en 2019. Elle est en progression d'un petit pour cent par rapport à 2018, grâce notamment à la hausse des volumes de pêche hauturière comme ceux du thon germon. En revanche, les volumes de pêche côtière diminuent, conséquence de la baisse de production de thons à nageoires jaunes.
En 2019, la production de pêche de capture regroupant les pêches hauturière, côtière et lagonaire a progressé de 1% par rapport à 2018 en atteignant 13 192 tonnes. C’est ce qu’a révélé mardi le bilan de l’ISPF, qui tient ses chiffres de la direction des Ressources marines. La production hauturière a augmenté de 4% pour s’élever à 6 600 tonnes. La production côtière a quant à elle diminué pour la cinquième année consécutive avec 2 292 tonnes, soit une baisse de 3%. Comme chaque année, la production lagonaire a été estimée à 4 300 tonnes.
Pêche hauturière en hausse
La pêche hauturière est la filière la plus importante en Polynésie française. Avec une production de 6 600 tonnes en 2019 (+ 258 tonnes), le volume de production a été le plus important depuis 2002 (6 957 tonnes). Cette progression s’explique surtout par la hausse du volume de thons germons capturés (+ 364 tonnes). Ils représentaient 51% de la production hauturière contre 48% en 2018. Les rendements aussi ont progressé : 38 kilos de prises pour 100 hameçons, soit deux kilos de plus par rapport à la moyenne de ces cinq dernières années. À l’inverse, la production de thons obèses, troisième espèce débarquée, a diminué de 11% (- 112 tonnes) ne représentant plus que 14% de la production, contre 17% en 2018.
En 2019, la production de pêche de capture regroupant les pêches hauturière, côtière et lagonaire a progressé de 1% par rapport à 2018 en atteignant 13 192 tonnes. C’est ce qu’a révélé mardi le bilan de l’ISPF, qui tient ses chiffres de la direction des Ressources marines. La production hauturière a augmenté de 4% pour s’élever à 6 600 tonnes. La production côtière a quant à elle diminué pour la cinquième année consécutive avec 2 292 tonnes, soit une baisse de 3%. Comme chaque année, la production lagonaire a été estimée à 4 300 tonnes.
Pêche hauturière en hausse
La pêche hauturière est la filière la plus importante en Polynésie française. Avec une production de 6 600 tonnes en 2019 (+ 258 tonnes), le volume de production a été le plus important depuis 2002 (6 957 tonnes). Cette progression s’explique surtout par la hausse du volume de thons germons capturés (+ 364 tonnes). Ils représentaient 51% de la production hauturière contre 48% en 2018. Les rendements aussi ont progressé : 38 kilos de prises pour 100 hameçons, soit deux kilos de plus par rapport à la moyenne de ces cinq dernières années. À l’inverse, la production de thons obèses, troisième espèce débarquée, a diminué de 11% (- 112 tonnes) ne représentant plus que 14% de la production, contre 17% en 2018.
Pêche côtière en baisse
En 2019, la flottille côtière était composée de 340 poti marara et de 33 bonitiers. Leur production a encore reculé pour la cinquième année consécutive (- 3%). La production des bonitiers a diminué de 10%, celle des poti marara de 1,5 %. Les baisses des volumes de thons à nageoires jaunes (- 132 tonnes), de mahi mahi (- 13 tonnes) et de petits pélagiques (- 14 tonnes) contribuent à cette décroissance. En revanche, comme pour la pêche hauturière, la production de thons germons a progressé de 21% avec 50 tonnes de plus qu’en 2018.
Pêche lagonaire stable
Depuis 2015, la production de la pêche lagonaire est estimée à 4 300 tonnes. En 2019, ce volume correspondait à 3 400 tonnes de poissons de récif, 700 tonnes de petits pélagiques et 200 tonnes de fruits de mer pour une valeur totale estimée à deux milliards de Fcfp. Cette pêche concerne les activités d’exploitation des ressources biologiques naturelles existant dans les lagons. Pour être autorisés à y pêcher, les pêcheurs doivent être détenteurs d’une carte professionnelle (payante depuis octobre 2017 et valide deux ans) délivrée par la chambre de l’agriculture et de la pêche lagonaire (CAPL). En 2019, la CAPL en a remis 401.
En 2019, la flottille côtière était composée de 340 poti marara et de 33 bonitiers. Leur production a encore reculé pour la cinquième année consécutive (- 3%). La production des bonitiers a diminué de 10%, celle des poti marara de 1,5 %. Les baisses des volumes de thons à nageoires jaunes (- 132 tonnes), de mahi mahi (- 13 tonnes) et de petits pélagiques (- 14 tonnes) contribuent à cette décroissance. En revanche, comme pour la pêche hauturière, la production de thons germons a progressé de 21% avec 50 tonnes de plus qu’en 2018.
Pêche lagonaire stable
Depuis 2015, la production de la pêche lagonaire est estimée à 4 300 tonnes. En 2019, ce volume correspondait à 3 400 tonnes de poissons de récif, 700 tonnes de petits pélagiques et 200 tonnes de fruits de mer pour une valeur totale estimée à deux milliards de Fcfp. Cette pêche concerne les activités d’exploitation des ressources biologiques naturelles existant dans les lagons. Pour être autorisés à y pêcher, les pêcheurs doivent être détenteurs d’une carte professionnelle (payante depuis octobre 2017 et valide deux ans) délivrée par la chambre de l’agriculture et de la pêche lagonaire (CAPL). En 2019, la CAPL en a remis 401.
De grandes ambitions
Pour augmenter de manière durable la contribution de la filière pêche à l’économie du Pays, l’APF a approuvé l’approbation de la politique sectorielle de la pêche hauturière de la Polynésie française sur la période 2018-2022. Cette politique doit permettre l’extension de la flotte pour un doublement de la production à terme. A coup de 1% par an, on n'est pas rendu…
Pour augmenter de manière durable la contribution de la filière pêche à l’économie du Pays, l’APF a approuvé l’approbation de la politique sectorielle de la pêche hauturière de la Polynésie française sur la période 2018-2022. Cette politique doit permettre l’extension de la flotte pour un doublement de la production à terme. A coup de 1% par an, on n'est pas rendu…