Rangiroa, le 14 mai 2022 – Une campagne de recensement et de collecte de DCP dérivants était organisée la semaine dernière à Rangiroa. Et la “pêche” a été impressionnante puisque pas moins de 200 balises ont ainsi été ramassées par la population. L'association Tia fenua et l'équipe Tata'i ont ensuite organisé des ateliers participatifs afin de donner une seconde vie à des composants de ces dispositifs.
En collaboration avec l'Université de la Polynésie française, la Direction des ressources marines (DRM) travaille sur un programme de suivi des dispositifs de concentration de poissons (DCP) dérivants dans la ZEE polynésienne. C'est dans ce cadre qu'une campagne de recensement et de collecte des déchets de DCP dérivants a été organisée la semaine dernière à Rangiroa. Le résultat est impressionnant puisque ce ne sont pas moins de 200 DCP qui ont été ramassés. Comme le rappelle la DRM “ces DCP dérivants génèrent une quantité importante de déchets, détruisent les récifs coralliens, constituent un piège pour la faune marine et un danger pour la navigation.” Rappelons qu'ils sont utilisés massivement par certains thoniers senneurs qui utilisent des DCP équipés de balises GPS et de sondeurs pour détecter et encercler les bancs de poissons. Cette pêche industrielle à la senne est interdite en Polynésie mais la ZEE est entourée de zones où elle n'est pas interdite, d'où leur présence dans nos eaux.
En collaboration avec l'Université de la Polynésie française, la Direction des ressources marines (DRM) travaille sur un programme de suivi des dispositifs de concentration de poissons (DCP) dérivants dans la ZEE polynésienne. C'est dans ce cadre qu'une campagne de recensement et de collecte des déchets de DCP dérivants a été organisée la semaine dernière à Rangiroa. Le résultat est impressionnant puisque ce ne sont pas moins de 200 DCP qui ont été ramassés. Comme le rappelle la DRM “ces DCP dérivants génèrent une quantité importante de déchets, détruisent les récifs coralliens, constituent un piège pour la faune marine et un danger pour la navigation.” Rappelons qu'ils sont utilisés massivement par certains thoniers senneurs qui utilisent des DCP équipés de balises GPS et de sondeurs pour détecter et encercler les bancs de poissons. Cette pêche industrielle à la senne est interdite en Polynésie mais la ZEE est entourée de zones où elle n'est pas interdite, d'où leur présence dans nos eaux.
“À la direction des ressources marines, on porte un programme de DCP dérivants qui se sont échoués sur neuf plages des Tuamotu. C’est un programme pilote sur ces îles de manière à estimer l’impact des DCP dérivants sur nos littoraux. En quantifiant cet impact, nous serons en capacité d’aller voir les organisations internationales qui règlementent la pêche au thon et faire en sorte de prendre des mesures pour réduire le nombre de DCP utilisés ou faire en sorte qu’ils soient moins impactants et soient plus biodégradables”, explique Thibaut Therllier, de la DRM.
Recycler panneaux solaires et batteries
Une fois les déchets des DCP dérivants collectés, l'association Ti'ai fenua et les équipes de Tata'i ont organisé samedi une journée d’ateliers dédiés au démantèlement et à la revalorisation des composants des balises, à la déchetterie de Avatoru, où elles étaient toutes exposées. L'idée étant de revaloriser les batteries et les panneaux solaires. Ces ateliers permettent aux habitants d'apprendre à démonter et tester les composants, et avec ce qui fonctionne, d’apprendre à fabriquer divers objets. C'est ce qu'explique Moea Pereyre, co-fondatrice de Ti'ai fenua : “Aujourd’hui on démantelle les balises, c'est une étape assez fastidieuse. On extrait les déchets pour valoriser les piles, batteries et panneaux solaires pour fabriquer des chargeurs afin d’alimenter les maisons au secteur.”
Recycler panneaux solaires et batteries
Une fois les déchets des DCP dérivants collectés, l'association Ti'ai fenua et les équipes de Tata'i ont organisé samedi une journée d’ateliers dédiés au démantèlement et à la revalorisation des composants des balises, à la déchetterie de Avatoru, où elles étaient toutes exposées. L'idée étant de revaloriser les batteries et les panneaux solaires. Ces ateliers permettent aux habitants d'apprendre à démonter et tester les composants, et avec ce qui fonctionne, d’apprendre à fabriquer divers objets. C'est ce qu'explique Moea Pereyre, co-fondatrice de Ti'ai fenua : “Aujourd’hui on démantelle les balises, c'est une étape assez fastidieuse. On extrait les déchets pour valoriser les piles, batteries et panneaux solaires pour fabriquer des chargeurs afin d’alimenter les maisons au secteur.”