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2 300 enfants réunis pour promouvoir les CVL


Tahiti, le 18 juillet 2022 – Jeudi, le complexe sportif Boris-Léontieff de Arue accueillera plus de 2 000 enfants et leurs encadrants pour une journée de rencontres entre centres de vacances. De nombreuses activités sont prévues, pour la joie des plus jeunes, mais l’objectif de la manifestation consiste avant tout à valoriser les actions menées pour et par la jeunesse en CVL. Une convention de partenariat a été signée ce lundi matin entre la commune et l’UPJ, organisatrice de l’événement.
 
La quatrième édition des rencontres Inter CVL se déroulera ce jeudi, au complexe sportif Boris-Léontieff, à Arue. Cette année, 2 300 enfants de Tahiti et Moorea, âgés de 3 à 17 ans, sont attendus, encadrés par 340 animateurs de Centres de vacances et de loisirs (CVL) et près de 80 bénévoles en renfort. C’est pour présenter les objectifs et le déroulé de cette manifestation que les différents organismes organisateurs ont réuni la presse lundi matin.

Cette journée récréative permet d’offrir un moment de rencontres et de loisirs aux enfants en vacances, mais aussi de valoriser le travail mené en CVL. “Nous avons repensé et redynamisé cette édition, en proposant aux enfants des activités différentes de ce qu’ils retrouvent dans leurs propres centres, toujours dans cette idée de plaisir et de loisirs éducatifs. C’est une manière également de lutter contre la délinquance en montrant à nos jeunes que pour vivre en communauté, il faut respecter certaines règles. La philosophie de l’événement, c’est le respect d’autrui, l’estime de soi, mais surtout les rencontres”, explique Patricia Teriiteraahaumea, présidente de l’Union polynésienne pour la jeunesse (UPJ). Cette fédération, qui regroupe 43 associations membres, est l’organisatrice de l’événement, en partenariat avec le ministère de la Jeunesse et de la Prévention contre la délinquance et l’Institut de la jeunesse et des sports de la Polynésie française (IJSPF).
 
Jeudi, les enfants des 27 centres participants seront répartis, selon leur catégorie d’âge, dans trois villages disséminés sur le site. “Les maternelles et les moyens participeront à des jeux pré-sportifs et des activités manuelles qu’ils connaissent, mais l’UPJ va également leur offrir des activités plus coûteuses que leurs CVL ont davantage de difficultés à budgéter, comme des laser games, du bubble foot, une battle arena, des grandes bouées gonflables…”, énumère Tao’ahere Maono, directeur général de l’UPJ. “Sur le village des ados, il y aura des activités offertes par la commune, notamment du va’a –c’est une première–, mais aussi du BMX ou encore une rando sur les hauteurs du Tahara’a.” Cent cinquante enfants issus des quartiers de Arue et inscrits dans les programmes de cohésion sociale de la mairie sont également conviés à cette journée.
 
Tout un panel de formations à découvrir
 
Toujours dans un objectif d’insertion, 15 jeunes de la première promotion polynésienne du Service national universel (SNU) participeront également à cette manifestation, du côté de l’organisation cette fois. En effet, après un séjour de cohésion qui s’est tenu en début de mois, la deuxième étape de ce dispositif mis en place par l’État consiste en une mission d’intérêt général d’au moins 84 heures, à effectuer dans un organisme d’accueil du fenua. Une majorité des volontaires a donc choisi de rejoindre l’UPJ ce mois-ci.
 
“Ils ont envie de s’engager dans un dispositif d’animation et d’encadrement des jeunes. C’est quelque chose d’important pour notre société. Ils seront coachés par des diplômés en animation. Notre objectif, c’est de les motiver à aller jusqu’au bout de leur projet, c’est-à-dire de passer ensuite les diplômes du Bafa ou du BAFD (brevets d’aptitude aux fonctions d’animateur ou de directeur, NDLR) car on a besoin de préparer la relève”, commente Pépin Mou Kam Tse, directeur adjoint du dispositif SNU.
 
Parmi les autres formations de l’animation et de l’encadrement mis en avant lors de cet événement figurent le BPJEPS (Brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport), le BSA (Brevet de surveillance aquatique), le BNSSA (Brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique) mais aussi le PSC1 (premiers secours). Il faut savoir que sur l’ensemble de la Polynésie, 17 000 enfants sont inscrits au sein d’un CVL pour ce seul mois de juillet. Un secteur porteur donc, pour les jeunes en recherche d’emploi.
 
Après Punaauia, Pirae et Hitia’a o te Ra les années précédentes, c’est donc la commune de Arue qui a signé ce lundi la convention de partenariat la liant à l’UPJ pour l’organisation de ces quatrièmes Inter CVL. La “ville où il fait bon vivre”, selon son slogan, devrait effectivement faire le bonheur des plus jeunes ce jeudi.
 

Rédigé par Lucie Ceccarelli le Lundi 18 Juillet 2022 à 17:53 | Lu 898 fois