Rennes, France | AFP | mardi 24/02/2015 - Quelque 2.000 experts mondiaux d'une quarantaine de pays sont attendus à Paris du 27 au 29 août pour le prochain congrès mondial sur l'hypnose, un outil thérapeutique de plus en plus utilisé dans les soins.
"Ce sera l'occasion de donner de la visibilité aux bienfaits de cette discipline", dont l'utilisation est croissante, que ce soit en psychologie et psychothérapie, mais aussi aux urgences, dans le cadre d'interventions chirurgicales, en cancérologie, pédiatrie ou dentisterie, a souligné mardi à Rennes le président de ce congrès, Claude Virot, médecin psychiatre et directeur du centre de formation Emergences, à Rennes.
Mais ce sera aussi l'occasion de mettre l'accent "sur certaines revendications", a souligné le docteur Virot. Au niveau français, "on souhaite qu'il y ait une reconnaissance de la formation par un diplôme officiel, comme l'homéopathie ou l'acupuncture", a-t-il indiqué.
"On souhaite aussi que seuls des professionnels de santé puissent enseigner l'hypnose ou utiliser l'hypnose", et que cette discipline "reste dans un cadre médical", écartant ainsi "l'hypnose de spectacle", a ajouté le docteur, futur président de la Société internationale d'hypnose.
"Certains pays ont des législations plus claires que la nôtre, comme l'Italie, où la loi s'est saisie de cette méthode de soins pour la cadrer et la maintenir dans le cadre médical", a-t-il insisté.
Le centre rennais Emergences forme chaque année environ 500 professionnels de santé à l'hypnose, une discipline inventée en France en 1780 et destinée notamment à aider un patient à "focaliser son attention ailleurs" que sur sa douleur, "à partir ailleurs, malgré un contexte d'angoisse, de stress, de bruit", a expliqué le docteur Virot.
"Ici et maintenant est douloureux mais on peut réactiver une mémoire dans laquelle (le patient) se sent bien", a-t-il ajouté.
Cette discipline, de plus en plus courante dans le traitement de la dépression, de troubles du sommeil, mais aussi en anesthésie dans les blocs opératoires, est même utilisée dans les interventions d'urgence, comme l'a souligné mardi un médecin urgentiste du Samu 22, Franck Garden-Brèche.
"Ce sera l'occasion de donner de la visibilité aux bienfaits de cette discipline", dont l'utilisation est croissante, que ce soit en psychologie et psychothérapie, mais aussi aux urgences, dans le cadre d'interventions chirurgicales, en cancérologie, pédiatrie ou dentisterie, a souligné mardi à Rennes le président de ce congrès, Claude Virot, médecin psychiatre et directeur du centre de formation Emergences, à Rennes.
Mais ce sera aussi l'occasion de mettre l'accent "sur certaines revendications", a souligné le docteur Virot. Au niveau français, "on souhaite qu'il y ait une reconnaissance de la formation par un diplôme officiel, comme l'homéopathie ou l'acupuncture", a-t-il indiqué.
"On souhaite aussi que seuls des professionnels de santé puissent enseigner l'hypnose ou utiliser l'hypnose", et que cette discipline "reste dans un cadre médical", écartant ainsi "l'hypnose de spectacle", a ajouté le docteur, futur président de la Société internationale d'hypnose.
"Certains pays ont des législations plus claires que la nôtre, comme l'Italie, où la loi s'est saisie de cette méthode de soins pour la cadrer et la maintenir dans le cadre médical", a-t-il insisté.
Le centre rennais Emergences forme chaque année environ 500 professionnels de santé à l'hypnose, une discipline inventée en France en 1780 et destinée notamment à aider un patient à "focaliser son attention ailleurs" que sur sa douleur, "à partir ailleurs, malgré un contexte d'angoisse, de stress, de bruit", a expliqué le docteur Virot.
"Ici et maintenant est douloureux mais on peut réactiver une mémoire dans laquelle (le patient) se sent bien", a-t-il ajouté.
Cette discipline, de plus en plus courante dans le traitement de la dépression, de troubles du sommeil, mais aussi en anesthésie dans les blocs opératoires, est même utilisée dans les interventions d'urgence, comme l'a souligné mardi un médecin urgentiste du Samu 22, Franck Garden-Brèche.