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1ère rencontre entre le Haut-commissaire et Gaston Flosse: la question du référendum abordée


1ère rencontre entre le Haut-commissaire et Gaston Flosse: la question du référendum abordée
La première rencontre officielle entre le Haut-Commissaire de la République et le nouveau Président du Gouvernement de la Polynésie Française a eu lieu ce matin, au cours d’un petit-déjeuner au Haut Commissariat qui a débuté à 7h30. Ce fut le premier d’une longue série puisqu’il a été convenu entre les deux hommes que ces petits déjeuners seraient désormais bimensuels.

A l’issue de cette rencontre qui a duré presque une heure et demie, Monsieur le Haut-Commissaire a rappelé l’engagement de la France aux côtés de la Polynésie Française à œuvrer au redressement du Pays, engagement qui ne faiblirait pas mais qui nécessiterait évidemment des efforts de part et d’autre. Interrogé sur la question du référendum sur le sujet de l’auto-détermination le Haut Commissaire a précisé qu'il appartiendrait au Président de la République Française et non au Haut Commissaire de trancher sur cette question, mais que si le Président Gaston Flosse en exprimait clairement le souhait, il le transmettrait comme c'est son rôle au Président François Hollande.

Monsieur Gaston Flosse a quant à lui réitéré son désir de demander l'organisation au plus vite de ce référendum afin de retirer ce problème récurrent de la vie politique locale et pouvoir entièrement se consacrer aux questions essentielles à savoir le développement du pays et la sortie de crise. Il a précisé que le Tahoera'a Huiraatira présenterait une résolution allant dans ce sens. Le Président a par ailleurs rappelé qu’il n’envisageait absolument pas d’exclure une partie de la population de ce vote, arguant que la loi était très claire sur le sujet. En effet, elle stipule que toute personne française résidant depuis plus de 6 mois sur le territoire peut demander à être inscrite sur les listes électorales et donc participer aux votes. Monsieur Gaston Flosse a expliqué qu’il était du reste tout à fait impossible à son sens de distinguer les « vrais » Maohi de ceux qui ne le seraient pas. Il s'est dit confiant quant au résultat de ce référendum.

Il a également expliqué que le Pays et l’Etat Français disposaient déjà d’instruments nécessaires à organiser ce redressement, évoquant l'exemple du contrat de projet. Il a également indiqué que des séances de travail seraient organisées avec Monsieur le Haut Commissaire afin de déterminer ce qui a déjà été fait et ce qu'il reste à faire dans le cadre d'un plan de redressement.

Rédigé par communiqué de la Présidence le Mardi 21 Mai 2013 à 10:14 | Lu 1363 fois