C’est la première grande étape de la campagne pour l’élection présidentielle de 2012. Ce week-end, les sympathisants du PS sont invités à départager les six candidats qui se disputent l’investiture socialiste : François Hollande, Martine Aubry, Ségolène Royal, Manuel Valls, Arnaud Montebourg et Jean-Michel Baylet. En métropole, le premier tour de la primaire aura lieu dimanche 9 octobre. En Polynésie, ce sera la veille, samedi 8, décalage horaire oblige. Un second tour sera organisé le 15 octobre au Fenua (le 16 en métropole) si aucun candidat n’a dépassé 50% des suffrages au soir du premier tour.
Localement, la primaire est organisée par le Tavini, le parti indépendantiste d’Oscar Temaru, affilié au PS par une convention renouvelée le 27 janvier dernier. Un challenge pour ce petit parti, qui doit en assumer l'organisation et les frais, avec toutefois une dotation du PS, dont le montant ne nous a pas été communiqué. Le Tavini doit payer la location des salles, des urnes, des photocopies des listes électorales, les chaises…
Localement, la primaire est organisée par le Tavini, le parti indépendantiste d’Oscar Temaru, affilié au PS par une convention renouvelée le 27 janvier dernier. Un challenge pour ce petit parti, qui doit en assumer l'organisation et les frais, avec toutefois une dotation du PS, dont le montant ne nous a pas été communiqué. Le Tavini doit payer la location des salles, des urnes, des photocopies des listes électorales, les chaises…
Règles assouplies
« La plupart des communes ont joué le jeu, et nous ont loué les salles où ont lieu habituellement les élections » explique Gilles Tefaatau, responsable de la commission élection au Tavini, qui note juste un bémol : la ville de Bora-Bora (dont le maire est Gaston Tong Sang) leur mettrait des bâtons dans les roues. Des informations démenties par l’intéressé, qui confiait jeudi dernier à Tahiti Infos qu’il était « prêt à louer un chapiteau au Tavini, au tarif en vigueur ».
Les bureaux de vote seront situés « aux endroits habituels » précise le Tavini, c’est-à-dire là où les scrutins sont toujours organisés : la mairie pour les villes de Papeete et Punaauia, la salle omnisport pour la commune de Mahina, l’école Vaiaha à Faa’a…Comme aucune liste officielle de ces lieux n’a été établie par le Tavini, il vous est conseillé de vous rapprocher de votre mairie.
Les règles appliquées en métropole par le parti socialiste pour ces primaires ont été fortement assouplies au Fenua. Dans l’hexagone, les électeurs devront acquitter une participation aux frais d’organisation d’un euro minimum, et signer une charte d’adhésion aux valeurs de la gauche, sur laquelle sera inscrite « Je me reconnais dans les valeurs de la Gauche et de la République, dans le projet d’une société de liberté, d’égalité, de fraternité, de laïcité, de justice et de progrès solidaire. » En Polynésie, il n’y aura ni l’un, ni l’autre.
« Il était hors de question de demander 120F aux gens, la vie est déjà assez difficile ! Si on faisait payer, on n’aurait personne » s’exclame Gilles Tefaatau, qui affirme que le PS a été prévenu. Il n’y aura pas non plus en Polynésie de stylos électroniques, qui doivent permettre, en métropole, d’enregistrer le résultat du vote dans chaque bureau à l’issue du dépouillement, et de remonter les résultats de manière rapide et sécurisée. Faute d’avoir cet outil, le Tavini transmettra les résultats « par téléphone ou par mail » à la rue de Solferino, mais tient à tuer dans l’œuf toutes les critiques sur une possible manipulation.
Les bureaux de vote seront situés « aux endroits habituels » précise le Tavini, c’est-à-dire là où les scrutins sont toujours organisés : la mairie pour les villes de Papeete et Punaauia, la salle omnisport pour la commune de Mahina, l’école Vaiaha à Faa’a…Comme aucune liste officielle de ces lieux n’a été établie par le Tavini, il vous est conseillé de vous rapprocher de votre mairie.
Les règles appliquées en métropole par le parti socialiste pour ces primaires ont été fortement assouplies au Fenua. Dans l’hexagone, les électeurs devront acquitter une participation aux frais d’organisation d’un euro minimum, et signer une charte d’adhésion aux valeurs de la gauche, sur laquelle sera inscrite « Je me reconnais dans les valeurs de la Gauche et de la République, dans le projet d’une société de liberté, d’égalité, de fraternité, de laïcité, de justice et de progrès solidaire. » En Polynésie, il n’y aura ni l’un, ni l’autre.
« Il était hors de question de demander 120F aux gens, la vie est déjà assez difficile ! Si on faisait payer, on n’aurait personne » s’exclame Gilles Tefaatau, qui affirme que le PS a été prévenu. Il n’y aura pas non plus en Polynésie de stylos électroniques, qui doivent permettre, en métropole, d’enregistrer le résultat du vote dans chaque bureau à l’issue du dépouillement, et de remonter les résultats de manière rapide et sécurisée. Faute d’avoir cet outil, le Tavini transmettra les résultats « par téléphone ou par mail » à la rue de Solferino, mais tient à tuer dans l’œuf toutes les critiques sur une possible manipulation.
Risque de faible mobilisation
Pas de cotisation ni de stylo électronique
« Nous nous rapprochons au maximum de ce qui est fait lors des élections » affirme ainsi Gilles Tefaatau. « Le scrutin sera encadré par un président et deux assesseurs, tout sera fait dans les règles » affirme le responsable de la commission électorale du Tavini. On ignore par contre si, pour contrer les risques de fichage des électeurs, les listes électorales émargées seront détruites sous le contrôle d’un huissier de justice, comme s’est engagé à le faire le PS.
Reste aussi à savoir si les primaires du Parti Socialiste mobiliseront un électorat polynésien lassé de la politique, et bien éloigné des préoccupations de la métropole. « Depuis 2 mois, nous faisons tout de même campagne» explique à Tahiti Infos le responsable de la commission électorale au Tavini, Gilles Tefaatau, qui revient tout juste des Australes.
Reste aussi à savoir si les primaires du Parti Socialiste mobiliseront un électorat polynésien lassé de la politique, et bien éloigné des préoccupations de la métropole. « Depuis 2 mois, nous faisons tout de même campagne» explique à Tahiti Infos le responsable de la commission électorale au Tavini, Gilles Tefaatau, qui revient tout juste des Australes.
Pas de réréferendum sur le nom du Pays
Quid du référendum demandé dimanche soir par Oscar Temaru, qui souhaite faire d’une pierre deux coups et demander aux électeurs socialistes et/ou tavini qui se déplaceront à la primaire s’il faut changer le nom de la Polynésie française en "Maohi Nui" ? « Il faudra un temps de préparation pour un référendum de ce type » tempère Gilles Tefaatau. « Disons 4 à 5 mois, le temps d’informer et de l’organiser » affirme le militant Tavini, qui rappelle son chef de file aux basses contingences matérielles des consultations populaires.
Détails pratiques :
Le vote aura lieu les 8 et 15 octobre en Polynésie.
Les bureaux de vote seront ouverts
- de 8H à 19H dans les Iles du Vent.
- De 8H à 18H dans les autres archipels
Les électeurs doivent se munir d’une pièce d’identité.
Notice du Haut-commissariat concernant la communication des listes électorales et mise à disposition de locaux, de matériel de vote et de personnel communal.
Les bureaux de vote seront ouverts
- de 8H à 19H dans les Iles du Vent.
- De 8H à 18H dans les autres archipels
Les électeurs doivent se munir d’une pièce d’identité.
Notice du Haut-commissariat concernant la communication des listes électorales et mise à disposition de locaux, de matériel de vote et de personnel communal.
