PAPEETE, le 29 décembre 2014. Une jeune femme de 19 ans a été condamnée ce lundi après-midi en comparution immédiate par le tribunal correctionnel à 30 mois d'emprisonnement dont 12 avec sursis et une mise à l'épreuve pendant trois ans pour tentative de vol avec violence.
C'est une petite jeune femme plutôt calme qui s'est présentée devant le tribunal correctionnel en comparution immédiate ce lundi après-midi. Difficile d'imaginer que samedi, elle ait commis un "acte insensé", précisera le président du tribunal correctionnel.
Samedi soir, après avoir bu komo et bière, elle se rend dans une résidence, située rue Dumont d'Urville, à Papeete, un sac à main. Là, elle aperçoit depuis le palier un sac à main.
Elle décide de le dérober. Pour pénétrer dans l’appartement, elle décide de passer par la fenêtre de la salle de bains. Mais l'appartement n'est pas vide. Son occupante, une femme de 65 ans, entend du bruit et se précipite dans la salle de bains.
Elle tombe alors nez à nez avec la jeune femme. La sexagénaire lui demande de partir. Mais la jeune femme lui saute dessus et essaie de l'étrangler en criant : "Je vais te tuer ! Je vais te tuer !"
Lire Une jeune femme lui saute dessus et lui crie : "Je vais te tuer ! Je vais te tuer !"
"Vous avez tenté d'étrangler votre victime en hurlant : "Je vais te tuer ! Je vais te tuer! Cette femme, qui vous avait simplement demander de partir, s'est évanouie", adresse le président du tribunal correctionnel à la jeune prévenue. "La victime n'a trouvé son salut que grâce à l'intervention des voisins qui vous ont entendu crier."
"Il y a eu une disproportion totale entre votre réaction et la situation, vous avez réalisé cela? ", l'interroge-t-il. "Heureusement que le voisin vous a maîtrisée et encore cela n'a pas été si facile que cela".
Le président du tribunal correctionnel sort du dossier les photos de la victime prise après son agression. "Elle a des traces de strangulation. Il y a aussi eu des fractures de côte", constate-t-il. "Je suis consterné par une telle violence."
Une fois placée dans les locaux de la police samedi soir, la jeune femme, qui a déjà été condamnée à plusieurs reprises pour vols, n'était toujours calmée puisqu'elle s'en est prise aux grilles de sa cellule. "Vous avez dit que vous ne vouliez pas être enfermée. Mais personne n'a envie d'être enfermé", souligne le président du tribunal correctionnel. "Mais à quoi ça rime de taper dans la grille?"
L'avocat de la victime Me Grattirola a insisté lors de sa plaidoirie sur "la scène stupéfiante" et "l'explosion de violence". "Elle ne se rend pas compte que ce qu'elle a fait est quelque chose de catastrophique. On aurait pu aboutir à une scène de crime", a-t-il souligné.
Le procureur de la République a lui mis en avant que la prévenue n'avait pas choisi au hasard sa victime, d'un gabarit très fin. "Elle a vu cette différence de gabarit et d'âge. Elle a choisi la victime", a-t-il insisté. Il a conclu en demandant 3 ans d'emprisonnement dont un an avec sursis avec obligation de soin, d'indemniser la victime et de se rendre dans la résidence de la victime.
Me Loyant, avocat de la prévenue, a mis en avant ses conditions de vie pour expliquer comment elle a pu en venir à commettre ce "geste insensé". "Elle vit dans une situation de pauvreté total" et "a été victime d'un viol quand elle était mineure", a décrit le conseil. "Elle m' adit : 'J'ai rien à offrir à mon bébé"", ajoute-t-il. "Cela n'excuse pas, mais peut expliquer comment elle a été amenée à commettre ce geste."
Le tribunal correctionnel l'a finalement condamnée à 30 mois d'emprisonnement dont 12 avec sursis et une mise à l'épreuve pendant trois ans. Elle a également interdiction de se rendre à la résidence de la victime.
C'est une petite jeune femme plutôt calme qui s'est présentée devant le tribunal correctionnel en comparution immédiate ce lundi après-midi. Difficile d'imaginer que samedi, elle ait commis un "acte insensé", précisera le président du tribunal correctionnel.
Samedi soir, après avoir bu komo et bière, elle se rend dans une résidence, située rue Dumont d'Urville, à Papeete, un sac à main. Là, elle aperçoit depuis le palier un sac à main.
Elle décide de le dérober. Pour pénétrer dans l’appartement, elle décide de passer par la fenêtre de la salle de bains. Mais l'appartement n'est pas vide. Son occupante, une femme de 65 ans, entend du bruit et se précipite dans la salle de bains.
Elle tombe alors nez à nez avec la jeune femme. La sexagénaire lui demande de partir. Mais la jeune femme lui saute dessus et essaie de l'étrangler en criant : "Je vais te tuer ! Je vais te tuer !"
Lire Une jeune femme lui saute dessus et lui crie : "Je vais te tuer ! Je vais te tuer !"
"Vous avez tenté d'étrangler votre victime en hurlant : "Je vais te tuer ! Je vais te tuer! Cette femme, qui vous avait simplement demander de partir, s'est évanouie", adresse le président du tribunal correctionnel à la jeune prévenue. "La victime n'a trouvé son salut que grâce à l'intervention des voisins qui vous ont entendu crier."
"Il y a eu une disproportion totale entre votre réaction et la situation, vous avez réalisé cela? ", l'interroge-t-il. "Heureusement que le voisin vous a maîtrisée et encore cela n'a pas été si facile que cela".
Le président du tribunal correctionnel sort du dossier les photos de la victime prise après son agression. "Elle a des traces de strangulation. Il y a aussi eu des fractures de côte", constate-t-il. "Je suis consterné par une telle violence."
Une fois placée dans les locaux de la police samedi soir, la jeune femme, qui a déjà été condamnée à plusieurs reprises pour vols, n'était toujours calmée puisqu'elle s'en est prise aux grilles de sa cellule. "Vous avez dit que vous ne vouliez pas être enfermée. Mais personne n'a envie d'être enfermé", souligne le président du tribunal correctionnel. "Mais à quoi ça rime de taper dans la grille?"
L'avocat de la victime Me Grattirola a insisté lors de sa plaidoirie sur "la scène stupéfiante" et "l'explosion de violence". "Elle ne se rend pas compte que ce qu'elle a fait est quelque chose de catastrophique. On aurait pu aboutir à une scène de crime", a-t-il souligné.
Le procureur de la République a lui mis en avant que la prévenue n'avait pas choisi au hasard sa victime, d'un gabarit très fin. "Elle a vu cette différence de gabarit et d'âge. Elle a choisi la victime", a-t-il insisté. Il a conclu en demandant 3 ans d'emprisonnement dont un an avec sursis avec obligation de soin, d'indemniser la victime et de se rendre dans la résidence de la victime.
Me Loyant, avocat de la prévenue, a mis en avant ses conditions de vie pour expliquer comment elle a pu en venir à commettre ce "geste insensé". "Elle vit dans une situation de pauvreté total" et "a été victime d'un viol quand elle était mineure", a décrit le conseil. "Elle m' adit : 'J'ai rien à offrir à mon bébé"", ajoute-t-il. "Cela n'excuse pas, mais peut expliquer comment elle a été amenée à commettre ce geste."
Le tribunal correctionnel l'a finalement condamnée à 30 mois d'emprisonnement dont 12 avec sursis et une mise à l'épreuve pendant trois ans. Elle a également interdiction de se rendre à la résidence de la victime.