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150 étudiants mobilisés pour l'opération “Halte à la prise de risques”


Tahiti, le 17 mars 2024 – Avec huit morts sur les routes depuis le début de l'année, dont quatre rien que sur un week-end il y a 15 jours, la prévention est plus que jamais nécessaire. Ce samedi, 150 jeunes ont rempli l'un des amphithéâtres de l'université pour participer à l'opération “Halte à la prise de risques”.
 
L'un des amphithéâtres de l'Université de la Polynésie française était bondé ce samedi. Ils étaient environ 150 jeunes, entre 17 et 25 ans, à avoir répondu présents à cette journée d'information et de formation. “Halte à la prise de risques”, dont c'est déjà la troisième session cette année, est une opération menée par la gendarmerie nationale pour sensibiliser les jeunes adultes au danger que peuvent représenter certains comportements sur la route. Une opération de prévention “indispensable”, pour le capitaine Daniel Christmann, officier adjoint sécurité routière au Cogend de la Polynésie française.
 
Avec déjà huit morts à déplorer sur les routes contre sept l'année dernière à la même période, ces journées de sensibilisation sont essentielles, même si leur impact est “difficile à évaluer”, comme nous l'a confié Daniel Christmann.
 
Pas d'ateliers pratiques cette année avec des “voitures-tonneau” pour simuler des accidents, “mais ça devrait revenir”, assure le capitaine de gendarmerie. C'était donc de la théorie ce samedi avec différents intervenants qui se sont succédé toute la journée, comme notamment la présidente de l'association des auto-écoles Rose Planelles qui a parlé code de la route, ou encore un réserviste gendarme sapeur-pompier qui a donné quelques conseils en matière de secourisme, les assurances aussi avec le Cosoda pour évoquer les conséquences suite à un accident de la route.
 
Des images choc nécessaires à la prise de conscience
 
Sans oublier le docteur Charles Belli, chirurgien orthopédiste qui intervient régulièrement dans ces sessions et qui n'hésite pas à montrer des images choc pour aider à la prise de conscience.
 
C'est ce qui a notamment marqué Tauiateahinavae Tahiata, étudiant en deuxième année de droit, et qui se prépare à passer son permis de conduire : “Il y avait des images vraiment choquantes avec des fractures, des hémorragies internes, parfois même cérébrales... Mais ça nous fait prendre conscience qu'il y a des gestes à faire au quotidien comme mettre notre ceinture, ne pas boire d'alcool ou consommer des produits stupéfiants.”
 
Un quiz a été soumis à ces jeunes à l'issue de la journée, avec une dizaine de permis de conduire à gagner pour cette session, mais aussi des formations au brevet de sécurité routière (BSR) ainsi que d'autres lots de partenaires privés. La prochaine session “Halte à la prise de risques” est programmée le 20 avril prochain, toujours à l'université.

Rédigé par Stéphanie Delorme le Dimanche 17 Mars 2024 à 14:17 | Lu 1466 fois