PAPEETE, 1er octobre 2019 - Le Conseil des ministres a validé mardi l'octroi de 118,8 millions de Fcfp de subventions en faveur de l'institut Louis Malardé, pour le financement de ses actions et la rénovation de ses locaux.
Energie solaire
Après la rénovation et la mise aux normes de ses installations électriques, l’Institut Louis Malardé (ILM) mise sur l’énergie solaire pour réduire sa facture énergétique. Le Conseil des ministres vient d’accorder à l’établissement une subvention de 45,7 millions Fcfp pour le financement de panneaux photovoltaïques qui équiperont le bâtiment de l’ILM à Papeete.
Cet équipement devrait générer une production annuelle de 302 760 kWh, soit 44% de la consommation de l’Institut. Une économie annuelle de près de 8 millions Fcfp sur une facture moyenne de 21 millions Fcfp est escomptée. Outre sa dimension écologique, ce projet s’inscrit dans une démarche de maîtrise des dépenses permettant de ramener progressivement à l’équilibre les comptes financiers de l’ILM.
Mise en place d’un réseau de surveillance des moustiques vecteurs
L’Institut Louis Malardé (ILM) a récemment lancé, en collaboration avec la Direction de la santé, un projet de mise en place d’un réseau territorial de surveillance des moustiques vecteurs de maladies infectieuses à risque épidémique (RESVEC). L’opération consistera, en collaboration avec le Centre d’hygiène et de salubrité publique, à mettre en place un réseau étendu de pièges à moustiques pour dresser une cartographie des espèces vectrices de maladies et détecter précocement l’introduction potentielle d’autres espèces envahissantes (ex. moustique tigre asiatique Aedes. albopictus) notamment au niveau des ports et aéroports. Les données d’infestation recueillies permettront de mieux cibler les actions communautaires tout en intégrant les stratégies de lutte anti-vectorielle innovante, notamment la technique de l’insecte stérile.
En parallèle, un programme connexe de recherche sera mené pour permettre la détection des virus et des parasites transmis par les moustiques (dengue, Zika, filariose...) en équipant les pièges avec un dispositif de collecte spécifique. Le projet RESVEC s’appuiera progressivement sur la capacité du centre INNOVENTOMO qui augmentera la production de moustiques mâles stériles et amplifiera ainsi les résultats de lutte. Ce programme, projeté sur 3 ans, a été évalué pour la part investissement à 45 millions Fcfp sur 3 années. Le Conseil des ministres a approuvé l’attribution d’une subvention de 23,5 millions Fcfp en faveur de l’ILM pour la première tranche d’investissement portant sur l’acquisition d’équipements de laboratoire.
Création d’une bio-banque
L’Institut Louis Malardé (ILM) soutient le projet de création d’un Centre polynésien de ressources biologiques (CPRB) afin de centraliser et structurer le stockage, l’accès et l’utilisation à des fins de recherche des ressources biologiques d’origine humaine, animale ou végétale collectées en Polynésie française, et ainsi d’en garantir un usage pour le bénéfice de la Polynésie française.
La première étape est la constitution d’une bio-banque au sein de l’Institut, alimentée des échantillons biologiques prélevés dans le cadre du diagnostic ou des programmes de recherche, dès lors que le patient consent à leur utilisation à des fins de recherche. Cette banque sera couplée à un système de gestion de données informatisées permettant d’anonymiser les prélèvements et les rendre disponibles, dans le cadre strict de la réglementation en matière d’éthique et de protection des personnes.
Ce projet s’appuie sur les moyens existants à l’Institut, progressivement complétés par de nouveaux équipements (systèmes de congélation, systèmes de secours électriques, logiciels de gestion spécialisés). Le montant total des investissements est évalué à 80 millions Fcfp sur 3 à 5 ans. Le Conseil des ministres a approuvé l’attribution d’une subvention en faveur de l’ILM pour l’acquisition de premiers équipements, à hauteur de 15,6 millions Fcfp.
Plan de rénovation à l’Institut Louis Malardé
Après le développement de ses infrastructures à Paea, l’Institut Louis Malardé (ILM) lance un plan de rénovation du site de Papeete. L’annexe jouxtant le bâtiment principal, abritant le service technique, une zone de stockage et un espace cafétéria, est en effet en mauvais état.
Il est ainsi prévu de réaliser les aménagements suivants : rénovation et mise aux normes des zones de stockage des produits de laboratoire, aménagement d’une cafétéria, de sanitaires et d’un espace dédié au comité d’entreprise, rénovation des bureaux du service technique et implantation du centre de distribution biomédicale, et création d’un parking pour les deux-roues et de stationnement pour les personnes à mobilité réduite.
Le coût du projet est estimé à 214 millions Fcfp. Le Conseil des ministres a approuvé l’attribution d’une subvention de 34 millions Fcfp en faveur de l’ILM, pour la réalisation des études d’avant-projet.
Energie solaire
Après la rénovation et la mise aux normes de ses installations électriques, l’Institut Louis Malardé (ILM) mise sur l’énergie solaire pour réduire sa facture énergétique. Le Conseil des ministres vient d’accorder à l’établissement une subvention de 45,7 millions Fcfp pour le financement de panneaux photovoltaïques qui équiperont le bâtiment de l’ILM à Papeete.
Cet équipement devrait générer une production annuelle de 302 760 kWh, soit 44% de la consommation de l’Institut. Une économie annuelle de près de 8 millions Fcfp sur une facture moyenne de 21 millions Fcfp est escomptée. Outre sa dimension écologique, ce projet s’inscrit dans une démarche de maîtrise des dépenses permettant de ramener progressivement à l’équilibre les comptes financiers de l’ILM.
Mise en place d’un réseau de surveillance des moustiques vecteurs
L’Institut Louis Malardé (ILM) a récemment lancé, en collaboration avec la Direction de la santé, un projet de mise en place d’un réseau territorial de surveillance des moustiques vecteurs de maladies infectieuses à risque épidémique (RESVEC). L’opération consistera, en collaboration avec le Centre d’hygiène et de salubrité publique, à mettre en place un réseau étendu de pièges à moustiques pour dresser une cartographie des espèces vectrices de maladies et détecter précocement l’introduction potentielle d’autres espèces envahissantes (ex. moustique tigre asiatique Aedes. albopictus) notamment au niveau des ports et aéroports. Les données d’infestation recueillies permettront de mieux cibler les actions communautaires tout en intégrant les stratégies de lutte anti-vectorielle innovante, notamment la technique de l’insecte stérile.
En parallèle, un programme connexe de recherche sera mené pour permettre la détection des virus et des parasites transmis par les moustiques (dengue, Zika, filariose...) en équipant les pièges avec un dispositif de collecte spécifique. Le projet RESVEC s’appuiera progressivement sur la capacité du centre INNOVENTOMO qui augmentera la production de moustiques mâles stériles et amplifiera ainsi les résultats de lutte. Ce programme, projeté sur 3 ans, a été évalué pour la part investissement à 45 millions Fcfp sur 3 années. Le Conseil des ministres a approuvé l’attribution d’une subvention de 23,5 millions Fcfp en faveur de l’ILM pour la première tranche d’investissement portant sur l’acquisition d’équipements de laboratoire.
Création d’une bio-banque
L’Institut Louis Malardé (ILM) soutient le projet de création d’un Centre polynésien de ressources biologiques (CPRB) afin de centraliser et structurer le stockage, l’accès et l’utilisation à des fins de recherche des ressources biologiques d’origine humaine, animale ou végétale collectées en Polynésie française, et ainsi d’en garantir un usage pour le bénéfice de la Polynésie française.
La première étape est la constitution d’une bio-banque au sein de l’Institut, alimentée des échantillons biologiques prélevés dans le cadre du diagnostic ou des programmes de recherche, dès lors que le patient consent à leur utilisation à des fins de recherche. Cette banque sera couplée à un système de gestion de données informatisées permettant d’anonymiser les prélèvements et les rendre disponibles, dans le cadre strict de la réglementation en matière d’éthique et de protection des personnes.
Ce projet s’appuie sur les moyens existants à l’Institut, progressivement complétés par de nouveaux équipements (systèmes de congélation, systèmes de secours électriques, logiciels de gestion spécialisés). Le montant total des investissements est évalué à 80 millions Fcfp sur 3 à 5 ans. Le Conseil des ministres a approuvé l’attribution d’une subvention en faveur de l’ILM pour l’acquisition de premiers équipements, à hauteur de 15,6 millions Fcfp.
Plan de rénovation à l’Institut Louis Malardé
Après le développement de ses infrastructures à Paea, l’Institut Louis Malardé (ILM) lance un plan de rénovation du site de Papeete. L’annexe jouxtant le bâtiment principal, abritant le service technique, une zone de stockage et un espace cafétéria, est en effet en mauvais état.
Il est ainsi prévu de réaliser les aménagements suivants : rénovation et mise aux normes des zones de stockage des produits de laboratoire, aménagement d’une cafétéria, de sanitaires et d’un espace dédié au comité d’entreprise, rénovation des bureaux du service technique et implantation du centre de distribution biomédicale, et création d’un parking pour les deux-roues et de stationnement pour les personnes à mobilité réduite.
Le coût du projet est estimé à 214 millions Fcfp. Le Conseil des ministres a approuvé l’attribution d’une subvention de 34 millions Fcfp en faveur de l’ILM, pour la réalisation des études d’avant-projet.