Environ 11.400 décès en excès, toutes causes confondues, ont été observés sur le mois de décembre et les deux premières semaines de janvier, sans que la part de cette surmortalité due à la grippe ne puisse être encore déterminée, a indiqué mercredi l'agence sanitaire Santé publique France.
Le passage du "pic national" de l'épidémie de grippe est "imminent", ajoute l'agence. Elle relève cependant un "ralentissement" de l'épidémie dans laquelle prédomine le virus A/H3N2, face auquel les personnes âgées sont particulièrement vulnérables.
"Sur les six premières semaines d'épidémie (depuis son début, en décembre, jusqu'à la deuxième semaine de janvier)", le nombre de décès "en excès, toutes causes confondues" est estimé à "11.400", sans que la part due à la grippe puisse être précisée à ce stade, selon l'agence.
Une hausse de la mortalité, "toutes causes confondues", est observée "depuis mi-décembre" en France, touchant quasi-exclusivement les personnes de 65 ans ou plus, écrit mercredi Santé publique France dans son bulletin hebdomadaire.
Il y a deux ans, l'hiver avait été marqué par une surmortalité globale de 18.000 personnes, dont les trois-quarts pourraient être dus à la grippe, selon une première évaluation communiquée la semaine dernière.
Pour l'hiver actuel, la hausse de mortalité observée depuis mi-décembre "semble amorcer une baisse" sur la troisième semaine de janvier (du 16 au 22 janvier). Le nombre de décès observé au cours de cette troisième semaine "reste toutefois significativement supérieur à celui attendu, aussi bien au niveau national (au moins 17%) que dans la plupart des régions métropolitaines".
Depuis le début de la surveillance, 1.061 cas de grippe graves admis en réanimation ont été signalés, dont 140 sont décédés. Sur ces 140 décès, 110 concernaient des malades de 65 ans ou plus.
En sept semaines d’épidémie de grippe, 1.603.000 personnes auraient consulté un médecin généraliste pour syndromes grippaux, selon le réseau Sentinelles-Inserm.
Sur environ 10.000 collectivités de personnes âgées (maison de retraite-Ehpad...) recensées en France, 1.532 foyers d’infections respiratoires aiguës (IRA) ont été signalés à Santé publique France depuis début octobre, date à laquelle commence la surveillance de ces infections.
La plupart (1.337, soit 87%) des foyers ont débuté pendant l'épidémie, dont 41% ont été attribués à la grippe, note l'agence sanitaire. La part de résidents atteints d'infections respiratoires (29%) et la mortalité observée chez ceux qui ont été atteints (3%) sont à des niveaux "proches des valeurs observées en 2014-2015", selon Santé publique France.
L’épidémie de grippe se poursuit dans l’ensemble de la métropole, mais parait se stabiliser dans la plupart des régions. L’activité grippale continue depuis trois semaines de diminuer en Auvergne-Rhône-Alpes. Et, la semaine dernière, elle a diminué dans 4 régions : Bourgogne-Franche-Comté, Provence Alpes-Côte d’Azur, Ile-de-France et Centre-Val-de-Loire.
avec AFP
Le passage du "pic national" de l'épidémie de grippe est "imminent", ajoute l'agence. Elle relève cependant un "ralentissement" de l'épidémie dans laquelle prédomine le virus A/H3N2, face auquel les personnes âgées sont particulièrement vulnérables.
"Sur les six premières semaines d'épidémie (depuis son début, en décembre, jusqu'à la deuxième semaine de janvier)", le nombre de décès "en excès, toutes causes confondues" est estimé à "11.400", sans que la part due à la grippe puisse être précisée à ce stade, selon l'agence.
Une hausse de la mortalité, "toutes causes confondues", est observée "depuis mi-décembre" en France, touchant quasi-exclusivement les personnes de 65 ans ou plus, écrit mercredi Santé publique France dans son bulletin hebdomadaire.
Il y a deux ans, l'hiver avait été marqué par une surmortalité globale de 18.000 personnes, dont les trois-quarts pourraient être dus à la grippe, selon une première évaluation communiquée la semaine dernière.
Pour l'hiver actuel, la hausse de mortalité observée depuis mi-décembre "semble amorcer une baisse" sur la troisième semaine de janvier (du 16 au 22 janvier). Le nombre de décès observé au cours de cette troisième semaine "reste toutefois significativement supérieur à celui attendu, aussi bien au niveau national (au moins 17%) que dans la plupart des régions métropolitaines".
Depuis le début de la surveillance, 1.061 cas de grippe graves admis en réanimation ont été signalés, dont 140 sont décédés. Sur ces 140 décès, 110 concernaient des malades de 65 ans ou plus.
En sept semaines d’épidémie de grippe, 1.603.000 personnes auraient consulté un médecin généraliste pour syndromes grippaux, selon le réseau Sentinelles-Inserm.
Sur environ 10.000 collectivités de personnes âgées (maison de retraite-Ehpad...) recensées en France, 1.532 foyers d’infections respiratoires aiguës (IRA) ont été signalés à Santé publique France depuis début octobre, date à laquelle commence la surveillance de ces infections.
La plupart (1.337, soit 87%) des foyers ont débuté pendant l'épidémie, dont 41% ont été attribués à la grippe, note l'agence sanitaire. La part de résidents atteints d'infections respiratoires (29%) et la mortalité observée chez ceux qui ont été atteints (3%) sont à des niveaux "proches des valeurs observées en 2014-2015", selon Santé publique France.
L’épidémie de grippe se poursuit dans l’ensemble de la métropole, mais parait se stabiliser dans la plupart des régions. L’activité grippale continue depuis trois semaines de diminuer en Auvergne-Rhône-Alpes. Et, la semaine dernière, elle a diminué dans 4 régions : Bourgogne-Franche-Comté, Provence Alpes-Côte d’Azur, Ile-de-France et Centre-Val-de-Loire.
avec AFP