TAIOHAE (Nuku HIva), 18 juillet 2019 - Actuellement en Polynésie française, la ministre de la Justice, Nicole Belloubet, s'est rendue ce jeudi à Nuku Hiva. La garde des Sceaux a profité de son déplacement marquisien pour visiter la petite prison ouverte de Taiohae où les détenus ne sont pas enfermés à clef.
La ministre de la Justice, Nicole Belloubet, s'est rendue jeudi dans la plus petite prison de la République française, la prison de Taiohae, située sur l'île marquisienne de Nuku Hiva. Outre sa taille, la particularité de cette prison est qu'elle n'a ni mur d'enceinte, ni mirador. Les détenus peuvent se promener "librement" dans le jardin, dans les bâtiments. Le parloir se passe sous un manguier. Le soir, ils rentrent dans leurs cellules et les gardiens repartent tranquillement dormir chez eux.
La journée, les prisonniers, cuisinent, entretiennent les lieux et font du sport. "C'est un modèle très original", estime la ministre, pour "les détenus qui acceptent de respecter les règles, de jouer le jeu".
La ministre de la Justice, Nicole Belloubet, s'est rendue jeudi dans la plus petite prison de la République française, la prison de Taiohae, située sur l'île marquisienne de Nuku Hiva. Outre sa taille, la particularité de cette prison est qu'elle n'a ni mur d'enceinte, ni mirador. Les détenus peuvent se promener "librement" dans le jardin, dans les bâtiments. Le parloir se passe sous un manguier. Le soir, ils rentrent dans leurs cellules et les gardiens repartent tranquillement dormir chez eux.
La journée, les prisonniers, cuisinent, entretiennent les lieux et font du sport. "C'est un modèle très original", estime la ministre, pour "les détenus qui acceptent de respecter les règles, de jouer le jeu".
La prison ne fermera pas
Actuellement, les détenus sont au nombre de quatre. Ils ont en commun d'être tous originaires de l'archipel des Marquises et d'avoir à purger des peines de moins de cinq ans. "Bien sûr, les dossiers de détenus sont étudiés avec attention", précise Evelyne Le Cloirec, la directrice adjointe du centre pénitentiaire de Nuutania dont dépend la prison de Taiohae.
Du côté des gardiens, certains ont travaillé auparavant dans d'autres centres pénitentiaires. Mais pour eux, le modèle de prison d'un genre très singulier tel que celui de Taiohae semble également avoir fait ses preuves. "Il n'y a jamais eu de problème. Les détenus jouent vraiment le jeu. S'ils ne le font pas, ils connaissent les règles et savent qu'il retourneront à la case prison de Papeete", observe l'un des quatre gardiens de cette petite bâtisse pénitentiaire, où sont pensionnés quatre détenus.
Et, bonne nouvelle : pour les prisonniers marquisiens, la rumeur selon laquelle l'unité de Taiohae pourrait fermer prochainement, a été démentie par Nicole Belloubet, jeudi. La ministre s'est en revanche intéressée au quotidien de ces hommes détenus au bout de monde et a souhaité que ces détenus aussi puissent préparer leur réinsertion.
La garde des Sceaux poursuit sa visite vendredi à Nuku Hiva avant de se rendre samedi dans d'autres prisons de Polynésie, au centre pénitentiaire de Nuutania, au centre de détention de Papeari puis à celui d'Uturoa à Raiatea. Nicole Belloubet prend l'avion dimanche après une visite officielle de cinq jour en Polynésie française.
Du côté des gardiens, certains ont travaillé auparavant dans d'autres centres pénitentiaires. Mais pour eux, le modèle de prison d'un genre très singulier tel que celui de Taiohae semble également avoir fait ses preuves. "Il n'y a jamais eu de problème. Les détenus jouent vraiment le jeu. S'ils ne le font pas, ils connaissent les règles et savent qu'il retourneront à la case prison de Papeete", observe l'un des quatre gardiens de cette petite bâtisse pénitentiaire, où sont pensionnés quatre détenus.
Et, bonne nouvelle : pour les prisonniers marquisiens, la rumeur selon laquelle l'unité de Taiohae pourrait fermer prochainement, a été démentie par Nicole Belloubet, jeudi. La ministre s'est en revanche intéressée au quotidien de ces hommes détenus au bout de monde et a souhaité que ces détenus aussi puissent préparer leur réinsertion.
La garde des Sceaux poursuit sa visite vendredi à Nuku Hiva avant de se rendre samedi dans d'autres prisons de Polynésie, au centre pénitentiaire de Nuutania, au centre de détention de Papeari puis à celui d'Uturoa à Raiatea. Nicole Belloubet prend l'avion dimanche après une visite officielle de cinq jour en Polynésie française.