Bora Bora, le 30 octobre 2020 - La commune de Bora Bora a été retenue pour être l'une des cinq îles à bénéficier du projet IANOS financé par l'Union européenne. Il s'agit ni plus ni moins que d'aider la Perle du Pacifique, via la société Akuo, à se rallier aux énergies renouvelables, créer de l'emploi et favoriser la croissance économique tout en réduisant ses émissions de gaz à effet de serre.
La Perle du Pacifique n'en finit pas de virer au vert. Ce haut lieu du tourisme mondial haut de gamme soigne son image de destination écolo sous l'impulsion de son maire, Gaston Tong Sang, qui a déjà banni de ses eaux les trop gros paquebots. La préservation de l'écosystème est un véritable leitmotiv qui se traduit déjà par la qualité de ses eaux, son assainissement et la gestion des déchets. C'est donc tout naturellement que la commune a postulé il y a deux ans à un appel à projets européen qui lui a valu d'être retenue au même titre que Terceira (Portugal), Ameland (Hollande), Lambedura (Italie) et Nisyros (Grèce). Bora Bora, seule île française retenue, intègre ce projet en tant qu'île suiveuse pour tester la réplicabilité des solutions opérationnelles et adaptées aux conditions insulaires.
Le projet IANOS (IntegrAted SolutioNs for the DecarbOnization and Smartification of Islands) qui concerne Bora Bora est baptisé SWEET (Solar and Sea Water Experiment for Energy Transition). Il a pour finalité de : "décarboner les secteurs de la production d'électricité et du transport terrestre et lagunaire. Des projets complémentaires destinés à promouvoir l'agriculture locale, la valorisation d'activités industrielles en lien avec l'eau et un bâti plus écologique sont aussi déployés pour un résultat holistique et durable."
13,7 millions de Fcfp pour la commune
Ce projet d'une valeur globale de 8,7 millions d'euros (1 milliard Fcfp) subventionné par l'Europe à hauteur de 7 millions (840 millions Fcfp), rapportera à la commune 13,7 millions de Fcfp. En contrepartie, elle s'engage à répliquer les solutions déployées dans les îles pilotes (dont elle fait partie) et à décarboner son mix énergétique. La commune s'engage aussi auprès de ses habitants afin de les inclure - ainsi que les décideurs politiques - dans la transition vers une économie plus durable et résiliente.
La Perle du Pacifique n'en finit pas de virer au vert. Ce haut lieu du tourisme mondial haut de gamme soigne son image de destination écolo sous l'impulsion de son maire, Gaston Tong Sang, qui a déjà banni de ses eaux les trop gros paquebots. La préservation de l'écosystème est un véritable leitmotiv qui se traduit déjà par la qualité de ses eaux, son assainissement et la gestion des déchets. C'est donc tout naturellement que la commune a postulé il y a deux ans à un appel à projets européen qui lui a valu d'être retenue au même titre que Terceira (Portugal), Ameland (Hollande), Lambedura (Italie) et Nisyros (Grèce). Bora Bora, seule île française retenue, intègre ce projet en tant qu'île suiveuse pour tester la réplicabilité des solutions opérationnelles et adaptées aux conditions insulaires.
Le projet IANOS (IntegrAted SolutioNs for the DecarbOnization and Smartification of Islands) qui concerne Bora Bora est baptisé SWEET (Solar and Sea Water Experiment for Energy Transition). Il a pour finalité de : "décarboner les secteurs de la production d'électricité et du transport terrestre et lagunaire. Des projets complémentaires destinés à promouvoir l'agriculture locale, la valorisation d'activités industrielles en lien avec l'eau et un bâti plus écologique sont aussi déployés pour un résultat holistique et durable."
13,7 millions de Fcfp pour la commune
Ce projet d'une valeur globale de 8,7 millions d'euros (1 milliard Fcfp) subventionné par l'Europe à hauteur de 7 millions (840 millions Fcfp), rapportera à la commune 13,7 millions de Fcfp. En contrepartie, elle s'engage à répliquer les solutions déployées dans les îles pilotes (dont elle fait partie) et à décarboner son mix énergétique. La commune s'engage aussi auprès de ses habitants afin de les inclure - ainsi que les décideurs politiques - dans la transition vers une économie plus durable et résiliente.
Le projet SWEET
Dans le cadre du projet SWEET, la société française Akuo accompagne la commune de Bora Bora tout au long du processus, fournissant un support technique et économique pour répondre aux besoins en énergie renouvelable de l'île.
Le projet est divisé en deux phases :
La première phase, en cours d'exécution, est centrée sur l'augmentation de la part des énergies renouvelables de l'île et la promotion d'une agriculture locale et inclusive. En pratique, 2 mégawatts d'Agri énergie associés à des technologies de stockage vont être déployés sur l'un des motu de Bora Bora.
La phase 2 met en place un réseau de transport zéro carbone et développe l'énergie thermique des mers qui valorise le secteur industriel lié à l'eau, décarbone le secteur du bâti et produit de l'électricité verte.
Le projet est divisé en deux phases :
La première phase, en cours d'exécution, est centrée sur l'augmentation de la part des énergies renouvelables de l'île et la promotion d'une agriculture locale et inclusive. En pratique, 2 mégawatts d'Agri énergie associés à des technologies de stockage vont être déployés sur l'un des motu de Bora Bora.
La phase 2 met en place un réseau de transport zéro carbone et développe l'énergie thermique des mers qui valorise le secteur industriel lié à l'eau, décarbone le secteur du bâti et produit de l'électricité verte.
Gaston Tong Sang, maire de Bora Bora : "Nous sommes payés pour le service que nous rendons au projet"
Comment Bora bora a-t-elle été sélectionnée ?
"On m'a demandé de participer au projet il y a deux ans, il y avait d'autres possibilités pour la France d'être représentée mais je pense que notre dossier environnemental en matière d'assainissement des eaux a été un atout. Nous sommes Pavillon bleu depuis 21 ans et ce n'est pas par hasard que le partenaire privé Akuo nous a proposé de participer à cet appel à projets. Nous avons donc été retenus et peut-être aussi que la notoriété de l'île n'y est pas étrangère."
Que va-t-il se passer, concrètement ?
"Des communes pilotes vont recevoir les installations, des unités de production, en lien avec l'énergie verte. Deux communes seront pilotes et trois, dont la nôtre, serviront d'application. Une fois que ces unités de production d'électricité sont réalisées et que leur rendement est vérifié on peut les dupliquer dans les îles suiveuses."
Ce projet est-il entièrement financé par l'Union européenne ?
"Le projet dans sa globalité dépasse le milliard de Fcfp, dont 90 % financés par l'Europe. La contribution de la mairie consiste à apporter son soutien ; il lui faut donc accepter si un projet marche dans les îles pilotes d'être dupliqué ici. Par contre on récupère un peu plus de 13 millions de Fcfp de la part de notre partenaire Akuo. En résumé, nous sommes payés pour le service que nous rendons au projet. Un projet baptisé SWEET. Mais avec Akuo nous allons développer la phase énergie thermique des mers qui ne fait pas partie des projets pilotes. Ce procédé fonctionne chez nous comme on le sait avec le SWAC. Il s'agit d'un autre programme de 12 milliards de Fcfp qui pourrait être un prolongement du projet européen."
Le projet SWEET s'intéresse notamment au transport lagunaire, pouvez-vous nous en dire plus ?
"Après avoir réglé le problème de l'eau potable, préservé la qualité des eaux de baignade, traité les déchets et pour accompagner sa politique sectorielle de transition énergétique, nous allons proposer au Pays, à l'Europe, à la France ce programme de développement des énergies renouvelables. L'idée est de maîtriser totalement la production d'énergie électrique, de ne plus être dépendant de l'énergie fossile. On veut réduire le niveau de bruit dans le lagon, qui gêne l'homme mais aussi la faune et la flore comme l'a prouvé une étude. Le bruit peut perturber la croissance des espèces vivant ans le lagon. Notre objectif est de motoriser tous les bateaux en électrique. Cela préservera l'équilibre de notre écosystème."
"On m'a demandé de participer au projet il y a deux ans, il y avait d'autres possibilités pour la France d'être représentée mais je pense que notre dossier environnemental en matière d'assainissement des eaux a été un atout. Nous sommes Pavillon bleu depuis 21 ans et ce n'est pas par hasard que le partenaire privé Akuo nous a proposé de participer à cet appel à projets. Nous avons donc été retenus et peut-être aussi que la notoriété de l'île n'y est pas étrangère."
Que va-t-il se passer, concrètement ?
"Des communes pilotes vont recevoir les installations, des unités de production, en lien avec l'énergie verte. Deux communes seront pilotes et trois, dont la nôtre, serviront d'application. Une fois que ces unités de production d'électricité sont réalisées et que leur rendement est vérifié on peut les dupliquer dans les îles suiveuses."
Ce projet est-il entièrement financé par l'Union européenne ?
"Le projet dans sa globalité dépasse le milliard de Fcfp, dont 90 % financés par l'Europe. La contribution de la mairie consiste à apporter son soutien ; il lui faut donc accepter si un projet marche dans les îles pilotes d'être dupliqué ici. Par contre on récupère un peu plus de 13 millions de Fcfp de la part de notre partenaire Akuo. En résumé, nous sommes payés pour le service que nous rendons au projet. Un projet baptisé SWEET. Mais avec Akuo nous allons développer la phase énergie thermique des mers qui ne fait pas partie des projets pilotes. Ce procédé fonctionne chez nous comme on le sait avec le SWAC. Il s'agit d'un autre programme de 12 milliards de Fcfp qui pourrait être un prolongement du projet européen."
Le projet SWEET s'intéresse notamment au transport lagunaire, pouvez-vous nous en dire plus ?
"Après avoir réglé le problème de l'eau potable, préservé la qualité des eaux de baignade, traité les déchets et pour accompagner sa politique sectorielle de transition énergétique, nous allons proposer au Pays, à l'Europe, à la France ce programme de développement des énergies renouvelables. L'idée est de maîtriser totalement la production d'énergie électrique, de ne plus être dépendant de l'énergie fossile. On veut réduire le niveau de bruit dans le lagon, qui gêne l'homme mais aussi la faune et la flore comme l'a prouvé une étude. Le bruit peut perturber la croissance des espèces vivant ans le lagon. Notre objectif est de motoriser tous les bateaux en électrique. Cela préservera l'équilibre de notre écosystème."