Tahiti, le 10 avril 2022 - Pour le chef de file de Heiura-Les Verts en Polynésie, Jacky Bryant, le faible score de Yanick Jadot reflète un manque de prise de conscience écologique au fenua. Pour le second tour, l'ancien ministre estime qu'il faut empêcher l'extrême-droite d'arriver au pouvoir.
Yannick Jadot a reçu 3,57% des voix en Polynésie, au niveau national il est à 4,4%, comment recevez-vous ce score ?
“On ne peut pas dire qu'on est satisfait de ce résultat. C'est aussi le taux d'abstention qui nous inquiète, ça veut dire que nous n'avons pas suffisamment expliqué que l'écologie, l'urgence climatique sont des éléments essentiels. Nous sommes déçus de la non-expression des Polynésiens pour cette élection, même si on peut comprendre que l'éloignement de ce type de candidature en est une des raisons (…) Ce qui nous préoccupe, c'est surtout l'absence de sensibilité à la crise écologique. On a l'impression qu'on vit dans une bulle qui serait protégée contre ce que les experts nous expliquent, c’est-à-dire le caractère mondial du dérèglement climatique, et qu'on ne sera pas touché.”
Les îles, et en particulier les atolls, sont pourtant très menacées par ce dérèglement climatique, comment expliquez-vous ce manque d'intérêt ?
“On n'arrive pas à se projeter au-delà du quotidien ou de la fin du mois. On n'arrive pas à envisager les changements, ce qu'on peut apporter, dans la manière dont nous consommons, dont nous nous déplaçons. Comme si ces actions-là ne comptent pas. Avec Heiura, nous avons du travail devant nous. Nous allons continuer à militer, on nous reverra encore dans les manifestations, dans les réunions publiques, dans les quartiers. Nous aurons trois candidats dans chaque circonscription aux législatives, nous les présenterons juste après la présidentielle.”
Quelles sont vos consignes pour le deuxième tour ?
“En 2017, on a refusé que Marine Le Pen accède au pouvoir, ce n'est pas en 2022 qu'on va la soutenir. L'arrivée au pouvoir de l'extrême-droite serait la pire des situations, ça ne veut pas dire que Macron est le meilleur, mais, par défaut, nous devons empêcher l'extrême-droite d'arriver au pouvoir.”
Yannick Jadot a reçu 3,57% des voix en Polynésie, au niveau national il est à 4,4%, comment recevez-vous ce score ?
“On ne peut pas dire qu'on est satisfait de ce résultat. C'est aussi le taux d'abstention qui nous inquiète, ça veut dire que nous n'avons pas suffisamment expliqué que l'écologie, l'urgence climatique sont des éléments essentiels. Nous sommes déçus de la non-expression des Polynésiens pour cette élection, même si on peut comprendre que l'éloignement de ce type de candidature en est une des raisons (…) Ce qui nous préoccupe, c'est surtout l'absence de sensibilité à la crise écologique. On a l'impression qu'on vit dans une bulle qui serait protégée contre ce que les experts nous expliquent, c’est-à-dire le caractère mondial du dérèglement climatique, et qu'on ne sera pas touché.”
Les îles, et en particulier les atolls, sont pourtant très menacées par ce dérèglement climatique, comment expliquez-vous ce manque d'intérêt ?
“On n'arrive pas à se projeter au-delà du quotidien ou de la fin du mois. On n'arrive pas à envisager les changements, ce qu'on peut apporter, dans la manière dont nous consommons, dont nous nous déplaçons. Comme si ces actions-là ne comptent pas. Avec Heiura, nous avons du travail devant nous. Nous allons continuer à militer, on nous reverra encore dans les manifestations, dans les réunions publiques, dans les quartiers. Nous aurons trois candidats dans chaque circonscription aux législatives, nous les présenterons juste après la présidentielle.”
Quelles sont vos consignes pour le deuxième tour ?
“En 2017, on a refusé que Marine Le Pen accède au pouvoir, ce n'est pas en 2022 qu'on va la soutenir. L'arrivée au pouvoir de l'extrême-droite serait la pire des situations, ça ne veut pas dire que Macron est le meilleur, mais, par défaut, nous devons empêcher l'extrême-droite d'arriver au pouvoir.”