Tahiti, le 26 décembre 2024 – Le groupe scolaire Sacré-Cœur rouvre ses portes du 26 décembre au 2 janvier pour accueillir 56 adolescents, supervisés par 23 encadrants du Mouvement eucharistique des jeunes (MEJ), tous bénévoles. Au programme : du sport, des jeux, des excursions et un réveillon festif, mais encadré.
Quatre semaines de vacances scolaires, ça peut être long quand il s’agit de rester à la maison. Parmi les rares colonies organisées en cette période particulière des fêtes de fin d’année, on compte celles du Mouvement eucharistique des jeunes (MEJ). Après les enfants, juste avant Noël, c’était au tour des adolescents d’investir la partie collège-lycée du groupe scolaire Sacré-Cœur de Taravao, ce jeudi, pour une semaine. Arrivés en voiture ou en bus, les jeunes ont pris possession de leurs lieux de vie (dortoirs et réfectoire) selon deux groupes distincts : Témoins d’aujourd’hui (TA) à partir de 12 ans et Équipe espérance (ES) à partir de 15 ans.
Quatre semaines de vacances scolaires, ça peut être long quand il s’agit de rester à la maison. Parmi les rares colonies organisées en cette période particulière des fêtes de fin d’année, on compte celles du Mouvement eucharistique des jeunes (MEJ). Après les enfants, juste avant Noël, c’était au tour des adolescents d’investir la partie collège-lycée du groupe scolaire Sacré-Cœur de Taravao, ce jeudi, pour une semaine. Arrivés en voiture ou en bus, les jeunes ont pris possession de leurs lieux de vie (dortoirs et réfectoire) selon deux groupes distincts : Témoins d’aujourd’hui (TA) à partir de 12 ans et Équipe espérance (ES) à partir de 15 ans.
Des activités jusqu’au Nouvel An
L’équipe d’encadrement se compose de 23 personnes, dont 11 animateurs, qui se sont chargés de plonger leurs hôtes dans une ambiance festive dès les présentations. Car si pour certains, l’heure était aux retrouvailles, pour d’autres, c’était une première, comme pour le fils de Stéphanie Iotua. “Je lui ai toujours proposé, et là, c’est lui qui m’a demandé. J’allais en colonie quand j’étais jeune et j’en garde de bons souvenirs ! Ça va l’occuper et ça reste dans l’esprit catholique. Je sais qu’il sera bien encadré et qu’il fera beaucoup d’activités”, remarque cette maman de Papeari.
Effectivement, les jeunes ne risquent pas de s’ennuyer entre les activités sportives et artistiques, les jeux, les veillées, les excursions au Fenua ‘Aihere de Tautira et dans une vallée de Papeari, sans oublier la soirée du Nouvel An, festive mais encadrée. Pour profiter du séjour, les téléphones portables seront aux abonnés absents, à l’exception d’une heure par jour pour permettre aux adolescents de rester en contact avec leur famille.
Des temps de partage et de réflexion autour d’un thème quotidien rythmeront chaque fin d’après-midi, avec le concours d’une animatrice spirituelle. Pour commencer, ce sera “vivre ensemble”, l’occasion d’aborder les règles de la vie en communauté et de faire connaissance. “C’est ce qui nous distingue des autres centres, en sachant qu’on ne se limite pas aux élèves du privé : nos centres sont ouverts à tous”, rappelle Vanina Yau, présidente du MEJ et adjointe de direction du camp, en charge de la cuisine. Une journée de prévention des addictions et du suicide est également au programme, avec la participation de la gendarmerie et d’une association.
“Former la relève”
À la surprise du directeur du centre, Léonard Puputauki, l’engouement est au rendez-vous. “Les encadrants diplômés étaient partants pour faire un camp en fin d’année. On était parti sur une quarantaine de jeunes, et finalement ils sont 56 !”, remarque-t-il, lui-même fidèle au MEJ depuis une trentaine d’années. “Je suis tombé dedans quand j’étais petit, dès 8 ans. À l’époque, c’est le frère Alain Celton qui m’a demandé si je ne voulais pas devenir Jeune cadre. Aujourd’hui, ça fait partie de mon ADN de me consacrer à la jeunesse. J’ai aussi la volonté de former la relève.”
Parmi les animateurs, on retrouve quatre élèves de terminale de l’établissement, prêts à revenir au lycée pendant les vacances. “On sait que ça va être une belle semaine ! On est là pour donner de la joie aux jeunes, mais nous aussi, on va bien s’amuser. Ça nous fait plaisir de leur faire plaisir. Au lieu de rester à la maison sur nos téléphones, ça nous occupe et ça nous sort”, remarquent Ariitoa Graffe, Roody Brisset, Manaohere Teuhi et Hoalanie Blin, tous titulaires du Bafa 2, avec déjà plusieurs colonies à leur actif à seulement 17 ans, en tant que Jeunes cadres (JK).
À 51 ans, Cécilia Topa s’est lancée dans le bénévolat au service de la jeunesse avec conviction, il y a un an : “On met entre parenthèses nos priorités pour les jeunes, parce qu’ils ont besoin d’être entourés, d’avoir des responsabilités, de s’amuser, de partager, etc. Je préfère qu’ils soient là dans une ambiance familiale plutôt qu’en bord de route, avec les risques liés à la drogue et à l’alcool.”
Au rendez-vous des vacances scolaires tout au long de l’année à Tahiti et dans les îles, le MEJ ambitionne de mettre le cap sur l’Australie, en décembre 2025.
Mirana Voisin, résidente de Punaauia : “J’aime l’ambiance et je commence à animer”
“Ça fait cinq ans que je viens en colonie avec ma petite sœur, à chaque période de vacances. J’aime tout : les activités, les animateurs, les repas, l’ambiance dans les dortoirs, etc. J’ai fait un premier test en tant que JK en binôme, la semaine dernière, avec des plus jeunes. Ça s’est super bien passé ! J’ai pu les rassurer, parce que je connais ce sentiment au début, quand on n’est pas avec sa famille. Ça m’a vraiment donné envie de continuer à animer.”