Tahiti, le 20 septembre 2021 – Le procureur de la République, Hervé Leroy, a tenu lundi après-midi un point presse destiné à “couper court à toute information erronée qui pourrait circuler en ce moment, notamment à travers les réseaux sociaux”, en indiquant que le Dr Jean-Paul Théron était en garde à vue dans le cadre d'une enquête pour violences verbales et physiques dénoncées par un clerc d'huissier et des gendarmes mais “absolument pas pour des faits en rapport avec son activité de médecin”.
Le procureur de la République, Hervé Leroy, a tenu lundi un point presse au palais de justice de Papeete pour confirmer les motifs de la garde à vue du Dr Jean-Paul Théron. “Ce lundi 20 septembre à 9 heures du matin, les militaires de la brigade de recherches de la gendarmerie ont procédé à l'interpellation sur la commune de Paea de M. Jean-Paul Théron, dans le cadre d'une procédure ouverte des chefs de violences volontaires sur personnes chargées d'une mission de service public avec arme par destination ayant entraîné une ITT égale à 8 jours, et également outrages sur personnes dépositaires de l'autorité publique en l'espèce des militaires de la gendarmerie”, a entamé le procureur.
“Jeudi dernier un clerc d'huissier s'est présenté au domicile de M. Théron pour lui signifier des actes, dans le cadre de sa fonction d'auxiliaire de justice. D'après ses déclarations, il aurait été agressé verbalement et physiquement par M. Théron qui aurait jeté un objet métallique lourd sur sa personne. Ce clerc d'huissier a subi une incapacité totale de travail de 8 jours et était particulièrement choqué psychologiquement. Ce clerc d'huissier a déposé plainte à la brigade de gendarmerie de son domicile”, a poursuivi le parquetier en indiquant avoir diligenté une enquête à la suite de cette plainte. “Et samedi, les gendarmes en charge de l'enquête se sont présentés au domicile de M. Théron afin de l'inviter à se présenter dans leurs locaux pour être entendu. Ils ont été agressés verbalement et ont été outragés par M. Jean-Paul Théron.”
“Infractions de droit commun”
Mais l'objet du point presse était surtout de “couper court à toute information erronée qui pourrait circuler en ce moment, notamment à travers les réseaux sociaux” sur les motifs de la garde à vue “absolument pas pour des faits en rapport avec son activité de médecin”. Référence aux rumeurs ayant circulé ce week-end sur les réseaux sociaux, associant cette procédure judiciaire à l'activité du Dr Théron au centre médical de Paea ou à ses prescriptions de traitements expérimentaux contre le Covid. “Il a été placé en garde à vue, a bénéficié de l'ensemble de ses droits et bien évidemment a fait l'objet d'un examen médical au centre hospitalier de la Polynésie française. Je tiens à signaler qu'en aucun cas, M. Théron ne fait l'objet de cette procédure judiciaire que je diligente pour des faits liés à son activité de médecin. Il est tout simplement objet de cette procédure en raison des infractions de droit commun qui ont été dénoncées. J'ajoute que les peines encourues pour des violences volontaires aggravées telles que je les ai énoncées précédemment sont de 5 ans d'emprisonnement et plus de 89 000 Fcfp d'amende. Cela étant, bien évidemment, on est au début de la procédure. Et à ce stade, M. Théron est présumé innocent.”
Le procureur de la République, Hervé Leroy, a tenu lundi un point presse au palais de justice de Papeete pour confirmer les motifs de la garde à vue du Dr Jean-Paul Théron. “Ce lundi 20 septembre à 9 heures du matin, les militaires de la brigade de recherches de la gendarmerie ont procédé à l'interpellation sur la commune de Paea de M. Jean-Paul Théron, dans le cadre d'une procédure ouverte des chefs de violences volontaires sur personnes chargées d'une mission de service public avec arme par destination ayant entraîné une ITT égale à 8 jours, et également outrages sur personnes dépositaires de l'autorité publique en l'espèce des militaires de la gendarmerie”, a entamé le procureur.
“Jeudi dernier un clerc d'huissier s'est présenté au domicile de M. Théron pour lui signifier des actes, dans le cadre de sa fonction d'auxiliaire de justice. D'après ses déclarations, il aurait été agressé verbalement et physiquement par M. Théron qui aurait jeté un objet métallique lourd sur sa personne. Ce clerc d'huissier a subi une incapacité totale de travail de 8 jours et était particulièrement choqué psychologiquement. Ce clerc d'huissier a déposé plainte à la brigade de gendarmerie de son domicile”, a poursuivi le parquetier en indiquant avoir diligenté une enquête à la suite de cette plainte. “Et samedi, les gendarmes en charge de l'enquête se sont présentés au domicile de M. Théron afin de l'inviter à se présenter dans leurs locaux pour être entendu. Ils ont été agressés verbalement et ont été outragés par M. Jean-Paul Théron.”
“Infractions de droit commun”
Mais l'objet du point presse était surtout de “couper court à toute information erronée qui pourrait circuler en ce moment, notamment à travers les réseaux sociaux” sur les motifs de la garde à vue “absolument pas pour des faits en rapport avec son activité de médecin”. Référence aux rumeurs ayant circulé ce week-end sur les réseaux sociaux, associant cette procédure judiciaire à l'activité du Dr Théron au centre médical de Paea ou à ses prescriptions de traitements expérimentaux contre le Covid. “Il a été placé en garde à vue, a bénéficié de l'ensemble de ses droits et bien évidemment a fait l'objet d'un examen médical au centre hospitalier de la Polynésie française. Je tiens à signaler qu'en aucun cas, M. Théron ne fait l'objet de cette procédure judiciaire que je diligente pour des faits liés à son activité de médecin. Il est tout simplement objet de cette procédure en raison des infractions de droit commun qui ont été dénoncées. J'ajoute que les peines encourues pour des violences volontaires aggravées telles que je les ai énoncées précédemment sont de 5 ans d'emprisonnement et plus de 89 000 Fcfp d'amende. Cela étant, bien évidemment, on est au début de la procédure. Et à ce stade, M. Théron est présumé innocent.”