Nuku Hiva, le 15 mars 2023 - Récemment ouvert à Taiohae, le magasin Kanino Mai introduit aux Marquises le principe commercial de la vente en vrac. Un projet commercial familial habité par une fibre résolument écoresponsable.
La vente de produits présentés sans emballage, en quantité choisie par le consommateur et dans des contenants réutilisables : c’est sous l’impulsion de Anne-Hélène Tamarii, de son fils Hitu et de sa belle-fille Vaitua, que vient d’ouvrir, dans le centre d’activité de Taiohae à Nuku Hiva, le premier magasin de vente de produits en vrac des Marquises, nommé Kanino Mai, “regarde-moi ; prends exemple”, dans la langue de Molière.
Une invitation à un comportement écoresponsable qui respire avec ce que cette famille d’entrepreneurs estime probablement comme une niche commerciale tant la vente en vrac dans les commerces de proximité leur semble adaptée à la réalité des îles éloignées. “Il est clair que mon idée de départ en tant qu’ancienne enseignante en biotechnologies, c’était vraiment la protection de l’environnement”, explique Anne-Hélène Tamarii. “Il y a l’aspect polluant des emballages plastiques bien sûr, mais aussi le fait que le traitement des déchets est très couteux et fastidieux dans les archipels éloignés. Avec le vrac le consommateur n’utilise que des contenants réutilisables. Donc il y a moins de déchets et autant d’économies pour les petites communes. D’autre part le consommateur n’achète que la quantité dont il a besoin. Là encore : pas de gaspillage.”
D’autant que l’activité des commerces de vrac ne se réduit pas à la vente des seuls fruits secs et autres céréales en silo. Elle inclut désormais toutes sortes de produits alimentaires ou non : pâtes, riz, lentilles, sucre roux mais aussi des liquides tels que des huiles, des vinaigres ou encore des cosmétiques ou des détergents écologiques.
Produits zéro déchet
“L’autre objectif que nous avons mes enfants et moi, poursuit Anne-Hélène, c’est la protection de la santé des consommateurs. Nous ne vendons pas de soda ni de produits transformés ultra sucrés. Nous proposons en revanche des cocos verts ou des smoothies de fruits locaux. Idem du côté des produits d’hygiène, ceux que nous vendons sont tous bio et non polluants car, encore une fois, sans emballages. Par exemple, les shampoings et les dentifrices sont solides sans boites ou tubes plastiques.”
D’autre part, les porteurs du projet Kanino Mai, en plus d’une gamme d’accessoires zéro déchet comme les brosses à dents en bois, pailles en bambou ou encore panier nī’au, référencent également dans leur commerce des articles ‘Made in Marquises’, comme des lingettes et éponges réutilisables, des petits contenants en tissus, des tabliers, des couvres plats, etc. Une façon pour ces jeunes entrepreneurs de poursuivre leur démarche écoresponsable en favorisant les circuits courts.
Dès les premiers jours d’ouverture de ce magasin de vente en vrac, la population a montré son intérêt à l’idée de s’approvisionner en n’achetant que les quantités nécessaires. Une attitude qui semble refléter la volonté de plus en plus présente chez les clients de consommer plus juste et plus raisonnable.
La vente de produits présentés sans emballage, en quantité choisie par le consommateur et dans des contenants réutilisables : c’est sous l’impulsion de Anne-Hélène Tamarii, de son fils Hitu et de sa belle-fille Vaitua, que vient d’ouvrir, dans le centre d’activité de Taiohae à Nuku Hiva, le premier magasin de vente de produits en vrac des Marquises, nommé Kanino Mai, “regarde-moi ; prends exemple”, dans la langue de Molière.
Une invitation à un comportement écoresponsable qui respire avec ce que cette famille d’entrepreneurs estime probablement comme une niche commerciale tant la vente en vrac dans les commerces de proximité leur semble adaptée à la réalité des îles éloignées. “Il est clair que mon idée de départ en tant qu’ancienne enseignante en biotechnologies, c’était vraiment la protection de l’environnement”, explique Anne-Hélène Tamarii. “Il y a l’aspect polluant des emballages plastiques bien sûr, mais aussi le fait que le traitement des déchets est très couteux et fastidieux dans les archipels éloignés. Avec le vrac le consommateur n’utilise que des contenants réutilisables. Donc il y a moins de déchets et autant d’économies pour les petites communes. D’autre part le consommateur n’achète que la quantité dont il a besoin. Là encore : pas de gaspillage.”
D’autant que l’activité des commerces de vrac ne se réduit pas à la vente des seuls fruits secs et autres céréales en silo. Elle inclut désormais toutes sortes de produits alimentaires ou non : pâtes, riz, lentilles, sucre roux mais aussi des liquides tels que des huiles, des vinaigres ou encore des cosmétiques ou des détergents écologiques.
Produits zéro déchet
“L’autre objectif que nous avons mes enfants et moi, poursuit Anne-Hélène, c’est la protection de la santé des consommateurs. Nous ne vendons pas de soda ni de produits transformés ultra sucrés. Nous proposons en revanche des cocos verts ou des smoothies de fruits locaux. Idem du côté des produits d’hygiène, ceux que nous vendons sont tous bio et non polluants car, encore une fois, sans emballages. Par exemple, les shampoings et les dentifrices sont solides sans boites ou tubes plastiques.”
D’autre part, les porteurs du projet Kanino Mai, en plus d’une gamme d’accessoires zéro déchet comme les brosses à dents en bois, pailles en bambou ou encore panier nī’au, référencent également dans leur commerce des articles ‘Made in Marquises’, comme des lingettes et éponges réutilisables, des petits contenants en tissus, des tabliers, des couvres plats, etc. Une façon pour ces jeunes entrepreneurs de poursuivre leur démarche écoresponsable en favorisant les circuits courts.
Dès les premiers jours d’ouverture de ce magasin de vente en vrac, la population a montré son intérêt à l’idée de s’approvisionner en n’achetant que les quantités nécessaires. Une attitude qui semble refléter la volonté de plus en plus présente chez les clients de consommer plus juste et plus raisonnable.