Ottawa, Canada | AFP | lundi 30 mai 2022 - Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a annoncé lundi un projet de “gel national de la possession d'armes de poing”, après les récentes tueries aux Etats-Unis voisins.
Ce projet doit être soumis au Parlement où le Parti libéral de M. Trudeau est minoritaire. “Nous introduisons une législation pour appliquer un gel national sur la possession d'armes de poing”, a déclaré le Premier ministre lors d'une conférence de presse, qu'il a donné en compagnie de plusieurs dizaines de proches de victimes de violences armées.
“Cela signifie qu'il ne sera plus possible d'acheter, vendre, transférer ou importer des armes de poing où que ce soit au Canada”, a-t-il ajouté.
Le Canada avait déjà interdit 1 500 modèles d'armes à feu de type militaire après une tuerie en avril 2020, la pire de l'histoire du pays, qui avait fait 23 morts en Nouvelle-Ecosse (est). Le ministre de la Sécurité publique Marco Mendicino estime qu'environ un million d'armes de poing circulent dans le pays, dont beaucoup sont importées illégalement des Etats-Unis.
“La violence armée est un problème complexe”, a déclaré M. Trudeau. “Mais au bout du compte, le calcul est en réalité fort simple: moins il y aura d'armes à feu dans nos communautés, et plus chacun sera en sécurité”, a-t-il ajouté.
Cette annonce intervient après le massacre de l'école d'Uvalde, au Texas, dans lequel ont péri 19 enfants âgés de 9 à 11 ans ainsi que deux enseignantes sous les balles d'un adolescent ayant légalement acheté un fusil d'assaut. Le projet de loi canadien prévoit aussi d'empêcher quiconque est impliqué dans des violences domestiques d'obtenir un permis de port d'arme, et de durcir les peines pour le trafic d'armes. Les chargeurs de fusils pouvant contenir plus de cinq balles seront également interdits.
Ce projet doit être soumis au Parlement où le Parti libéral de M. Trudeau est minoritaire. “Nous introduisons une législation pour appliquer un gel national sur la possession d'armes de poing”, a déclaré le Premier ministre lors d'une conférence de presse, qu'il a donné en compagnie de plusieurs dizaines de proches de victimes de violences armées.
“Cela signifie qu'il ne sera plus possible d'acheter, vendre, transférer ou importer des armes de poing où que ce soit au Canada”, a-t-il ajouté.
Le Canada avait déjà interdit 1 500 modèles d'armes à feu de type militaire après une tuerie en avril 2020, la pire de l'histoire du pays, qui avait fait 23 morts en Nouvelle-Ecosse (est). Le ministre de la Sécurité publique Marco Mendicino estime qu'environ un million d'armes de poing circulent dans le pays, dont beaucoup sont importées illégalement des Etats-Unis.
“La violence armée est un problème complexe”, a déclaré M. Trudeau. “Mais au bout du compte, le calcul est en réalité fort simple: moins il y aura d'armes à feu dans nos communautés, et plus chacun sera en sécurité”, a-t-il ajouté.
Cette annonce intervient après le massacre de l'école d'Uvalde, au Texas, dans lequel ont péri 19 enfants âgés de 9 à 11 ans ainsi que deux enseignantes sous les balles d'un adolescent ayant légalement acheté un fusil d'assaut. Le projet de loi canadien prévoit aussi d'empêcher quiconque est impliqué dans des violences domestiques d'obtenir un permis de port d'arme, et de durcir les peines pour le trafic d'armes. Les chargeurs de fusils pouvant contenir plus de cinq balles seront également interdits.