PAPEETE, 6 novembre 2018 – L’association Te Ora Hau pour la lutte contre les nuisances sonores en Polynésie organise une assemblée générale le 17 novembre à la mairie de Punaauia. L’occasion d’écouter, d’informer et de rassembler ceux qui souffrent du bruit au quotidien et qui n'en peuvent plus.
Le rendez-vous est fixé au 17 novembre à 9 heures, dans la salle des mariages de la mairie de Punaauia. Ce jour-là, Te Ora Hau prévoit de réunir sa centaine de membres actifs pour une assemblée générale annuelle. Mais cette association qui lutte depuis 20 ans contre les phénomènes de nuisances sonores en Polynésie souhaite aussi saisir l’occasion pour gonfler ses rangs de nouveaux adhérents.
Fondée en 1998, Te Ora Hau (Vivre en Paix, NDLR) est agréée de protection de l'environnement et reconnue d'intérêt général. L'objectif de cette association est de lutter contre les nuisances sonores de tous ordres afin d'obtenir de jour comme de nuit l'application stricte des textes réglementant le bruit. Et en l’espèce, "l’intérêt est d’être nombreux et solidaires, souligne Louis Bresson. C’est en faisant des choses ensemble que l’on obtient des résultats."
Le chargé de communication de l’association, explique dans ce contexte que le rendez-vous du 17 novembre sera mis à profit pour "dire qui l’on est".
Cette association estime à autour de 18 000 le nombre annuel de plaintes ou de signalements liés à un phénomène de nuisance sonore en Polynésie. Objectivement, les forces de l’ordre sont intervenues sur 886 affaires de nuisances sonores, lors du premier semestre de 2018, selon les statistiques du Haut-commissariat. A ces occasions, 14 infractions délictuelles ont été constatées, et 166 infractions contraventionnelles. Mais souvent, avant de s’en plaindre on supporte pendant longtemps les nuisances qui nous affectent. Le bruit est un mal insidieux, et de guerre lasse il se trouve souvent à l’origine de brouilles de voisinage.
Pour faire face aux nuisances sonores, Te Ora Hau propose à ses adhérents une cellule de conseil et d’accompagnement des victimes. Et outre ce soutien moral, l'association organise des réunions d'informations mensuelles et propose des conseils techniques individualisés afin de trouver des solutions au cas par cas.
Pour faciliter ses relations avec les autorités, l'association envisage aussi d'agrandir son cercle de référents communaux. Le 17 novembre sera l'occasion de sensibiliser sur ce besoin. Pour l'instant, Te Ora Hau dispose essentiellement de représentants dans les communes de l'agglomération urbaine, à Tahiti. Mais elle espère en sensibiliser de nouveaux. Ces référents locaux jouent le rôle de médiateurs. Ils ont la mission de représenter l'association auprès des autorités municipales, de signaler les problèmes de nuisance sonore dont pourraient souffrir certains administrés et d'assister ces derniers dans leurs éventuelles démarches.
Pour Te Ora Hau, le principe est simple : dès lors que vous émettez des bruits répétés qui portent atteinte à la tranquillité de vos voisins ou des habitants des lieux où vous circulez, vous êtes hors la loi, de jour comme de nuit. Et si c'est vous qui subissez ces nuisances sonores, vous êtes en droit de vous plaindre de son ou ses auteurs, pour leur faire cesser ces nuisances ou les faire sanctionner s'ils persistent.
"Une des valeurs fondamentales de la culture tahitienne, c’est le respect des autres, souligne Louis Bresson. Et c’est l'un des fondements de la paix sociale."
Le rendez-vous est fixé au 17 novembre à 9 heures, dans la salle des mariages de la mairie de Punaauia. Ce jour-là, Te Ora Hau prévoit de réunir sa centaine de membres actifs pour une assemblée générale annuelle. Mais cette association qui lutte depuis 20 ans contre les phénomènes de nuisances sonores en Polynésie souhaite aussi saisir l’occasion pour gonfler ses rangs de nouveaux adhérents.
Fondée en 1998, Te Ora Hau (Vivre en Paix, NDLR) est agréée de protection de l'environnement et reconnue d'intérêt général. L'objectif de cette association est de lutter contre les nuisances sonores de tous ordres afin d'obtenir de jour comme de nuit l'application stricte des textes réglementant le bruit. Et en l’espèce, "l’intérêt est d’être nombreux et solidaires, souligne Louis Bresson. C’est en faisant des choses ensemble que l’on obtient des résultats."
Le chargé de communication de l’association, explique dans ce contexte que le rendez-vous du 17 novembre sera mis à profit pour "dire qui l’on est".
Cette association estime à autour de 18 000 le nombre annuel de plaintes ou de signalements liés à un phénomène de nuisance sonore en Polynésie. Objectivement, les forces de l’ordre sont intervenues sur 886 affaires de nuisances sonores, lors du premier semestre de 2018, selon les statistiques du Haut-commissariat. A ces occasions, 14 infractions délictuelles ont été constatées, et 166 infractions contraventionnelles. Mais souvent, avant de s’en plaindre on supporte pendant longtemps les nuisances qui nous affectent. Le bruit est un mal insidieux, et de guerre lasse il se trouve souvent à l’origine de brouilles de voisinage.
Pour faire face aux nuisances sonores, Te Ora Hau propose à ses adhérents une cellule de conseil et d’accompagnement des victimes. Et outre ce soutien moral, l'association organise des réunions d'informations mensuelles et propose des conseils techniques individualisés afin de trouver des solutions au cas par cas.
Pour faciliter ses relations avec les autorités, l'association envisage aussi d'agrandir son cercle de référents communaux. Le 17 novembre sera l'occasion de sensibiliser sur ce besoin. Pour l'instant, Te Ora Hau dispose essentiellement de représentants dans les communes de l'agglomération urbaine, à Tahiti. Mais elle espère en sensibiliser de nouveaux. Ces référents locaux jouent le rôle de médiateurs. Ils ont la mission de représenter l'association auprès des autorités municipales, de signaler les problèmes de nuisance sonore dont pourraient souffrir certains administrés et d'assister ces derniers dans leurs éventuelles démarches.
Pour Te Ora Hau, le principe est simple : dès lors que vous émettez des bruits répétés qui portent atteinte à la tranquillité de vos voisins ou des habitants des lieux où vous circulez, vous êtes hors la loi, de jour comme de nuit. Et si c'est vous qui subissez ces nuisances sonores, vous êtes en droit de vous plaindre de son ou ses auteurs, pour leur faire cesser ces nuisances ou les faire sanctionner s'ils persistent.
"Une des valeurs fondamentales de la culture tahitienne, c’est le respect des autres, souligne Louis Bresson. Et c’est l'un des fondements de la paix sociale."
Infractions susceptibles de faire l’objet de poursuite pénales
- Tapage nocturne ou injurieux
Peines : amende de 54 000 Fcfp et confiscation de la source de la nuisance. Ces peines sont applicables aux personnes ayant facilité, par aide et assistance, la commission des faits.
- Trouble volontaire à la tranquillité d’autrui
Le délit de trouble volontaire à la tranquillité d’autrui est caractérisé lorsque l’auteur de la nuisance, ou son complice, réitère régulièrement les faits, notamment après avoir fait l’objet de rappels à l’ordre de la part des forces de l’ordre, ou avoir déjà été verbalisé pour la contravention de tapage.