Tahiti, le 13 décembre 2023 - Le bureau d’enquêtes sur les événements de mer a rendu son rapport définitif sur l’échouement du Ping Tai Rong 49 aux Tuamotu, le 23 juillet 2021.
Selon le rapport, le thonier chinois s’est échoué sur le récif de Anuanurunga à cause d’une panne de radar, confirmant ainsi des informations confiées de source judicaires et déjà publiées dans Tahiti Infos en août 2021. Lors de son audition, le capitaine du navire avait alors reconnu que son radar était en panne depuis une dizaine de jours.
Le palangrier chinois, basé à Zhoushan, tentait de rallier une zone de pêche internationale au sud des Tuamotu après une mauvaise campagne de pêche du côté de l’île de Guam. Le radar étant en panne, l’équipe de navigation ne se servait que de l’AIS (système d’identification automatique) pour éviter les collisions.
“Au moment de l’échouement deux marins effectuaient la veille”, rapporte le BEA mer. “D’après les témoignages, la présence de l’atoll n’a pas été détectée. Si visuellement cela n’est pas vraiment surprenant pour un atoll non habité sans moyen d’éclairage, en revanche les aides à la navigation modernes auraient dû être en mesure de fournir cette information aux hommes de quart”, poursuit le rapport.
On apprend alors que les marins attribuèrent initialement l’immobilisation du navire au heurt d’un objet ou engin de pêche qui aurait engagé l’hélice et qu’ils pensaient être assez loin de la terre. Ce n’est que lorsque le navire prit de la gîte, qu’ils s’aperçurent qu’il était échoué.
“Avec un radar en marche, les marins de quart auraient immédiatement perçu le danger. Ils auraient été à même de faire une vérification de leur position en croisant différences sources d’aides à la navigation, le radar avec la position satellite et la carte électronique”, insiste le rapport qui tend donc à additionner l’erreur humaine au défaut de matériel.
L’erreur humaine est aussi mise en cause dans la lecture des cartes électroniques, affichées sur un écran bien trop petit (17 pouces) qui ne permettait pas de voir l’atoll et qui “peut induire en erreur n’importe quel navigateur distrait”.
“Il est probable que, pour tracer la route d’un trait, le capitaine a mis une toute petite échelle et que, ce faisant, un certain nombre d’informations ont disparu de l’écran. La route a été tracée avec une précision relative pouvant la faire passer sur Anuanurunga”, conclut le rapport.
Selon le rapport, le thonier chinois s’est échoué sur le récif de Anuanurunga à cause d’une panne de radar, confirmant ainsi des informations confiées de source judicaires et déjà publiées dans Tahiti Infos en août 2021. Lors de son audition, le capitaine du navire avait alors reconnu que son radar était en panne depuis une dizaine de jours.
Le palangrier chinois, basé à Zhoushan, tentait de rallier une zone de pêche internationale au sud des Tuamotu après une mauvaise campagne de pêche du côté de l’île de Guam. Le radar étant en panne, l’équipe de navigation ne se servait que de l’AIS (système d’identification automatique) pour éviter les collisions.
“Au moment de l’échouement deux marins effectuaient la veille”, rapporte le BEA mer. “D’après les témoignages, la présence de l’atoll n’a pas été détectée. Si visuellement cela n’est pas vraiment surprenant pour un atoll non habité sans moyen d’éclairage, en revanche les aides à la navigation modernes auraient dû être en mesure de fournir cette information aux hommes de quart”, poursuit le rapport.
On apprend alors que les marins attribuèrent initialement l’immobilisation du navire au heurt d’un objet ou engin de pêche qui aurait engagé l’hélice et qu’ils pensaient être assez loin de la terre. Ce n’est que lorsque le navire prit de la gîte, qu’ils s’aperçurent qu’il était échoué.
“Avec un radar en marche, les marins de quart auraient immédiatement perçu le danger. Ils auraient été à même de faire une vérification de leur position en croisant différences sources d’aides à la navigation, le radar avec la position satellite et la carte électronique”, insiste le rapport qui tend donc à additionner l’erreur humaine au défaut de matériel.
L’erreur humaine est aussi mise en cause dans la lecture des cartes électroniques, affichées sur un écran bien trop petit (17 pouces) qui ne permettait pas de voir l’atoll et qui “peut induire en erreur n’importe quel navigateur distrait”.
“Il est probable que, pour tracer la route d’un trait, le capitaine a mis une toute petite échelle et que, ce faisant, un certain nombre d’informations ont disparu de l’écran. La route a été tracée avec une précision relative pouvant la faire passer sur Anuanurunga”, conclut le rapport.