Tahiti, le 18 mai 2022 – L'association de lutte contre les nuisances sonores, Te ora hau, a adressé une lettre ouverte aux candidats aux prochaines législatives en leur demandant de s'engager à "résoudre le grave problème de société" que constituent à ses yeux les voitures "boum-boum", "chiens aboyant sans raison", "musiques fortes audibles par les voisins", "restaurant organisant des concerts" et même "enfants criant"…
À moins de trois semaines du premier tour des élections législatives, l'association Te ora hau qui lutte contre toutes formes de pollution sonore en Polynésie s'est fendue mercredi d'une "lettre ouverte" aux candidats à la députation. "Vous allez peut-être bientôt participer à l’instauration de nouvelles lois pour les Français. Vous ne devrez pas pour autant oublier que votre rôle sera aussi de veiller à l’application des lois existantes", entame l'association, qui cible tout particulièrement son cheval de bataille érigé en "fléau de notre époque". "Les Polynésiens ne sont pas épargnés par ce fléau, et les statistiques de notre ministère de la Santé révèlent de nombreux cas de dépressions dues à des agressions sonores, tandis que les rubriques des faits divers et des tribunaux relatent des bagarres consécutives à des nuisances sonores, qui sont d’ailleurs la cause d’une très grande partie des appels aux polices municipales et nationale, ainsi qu’à la Gendarmerie nationale", écrit Te ora Hau.
Arrêtés municipaux, loi du Pays, code de l'environnement ont été amendés pour permettre de lutter contre ces nuisances sonores, explique l'association, "mais force est de constater que les forces de l’ordre ont toutes les peines du monde à faire respecter cette réglementation, et à faire appliquer les sanctions prévues par le Code pénal, très souvent par manque d’instructions précises des élus, faute de volonté politique". Te ora hau évoque même, dans le "pire" des cas, "un soutien de facto des autorités de l’État à des activités qui bafouent les compétences environnementales du Pays, comme on le constate avec la voltige aérienne". Un "laxisme" à l'origine, toujours selon l'association, de nombreuses récidives et querelles de voisinage qui "malheureusement dégénèrent en affrontements physiques et procès". Une question unique est donc posée aux candidats aux prochaines élections législatives : "En tant que parlementaire, pensez-vous pouvoir nous apporter votre soutien dans ce combat pour le bien-être de nos concitoyens, et quelles actions proposerez-vous de mener pour aider à résoudre ce grave problème de société ?"
Les futurs députés intéressés pour rouvrir ce débat sont appelés à répondre à l'association par mail ([email protected] ) ou sur la page Facebook de Te ora hau. À la clé, l'association promet de transmettre les propositions à ses "centaines d’adhérents et de sympathisants". Mais surtout potentiels électeurs.
À moins de trois semaines du premier tour des élections législatives, l'association Te ora hau qui lutte contre toutes formes de pollution sonore en Polynésie s'est fendue mercredi d'une "lettre ouverte" aux candidats à la députation. "Vous allez peut-être bientôt participer à l’instauration de nouvelles lois pour les Français. Vous ne devrez pas pour autant oublier que votre rôle sera aussi de veiller à l’application des lois existantes", entame l'association, qui cible tout particulièrement son cheval de bataille érigé en "fléau de notre époque". "Les Polynésiens ne sont pas épargnés par ce fléau, et les statistiques de notre ministère de la Santé révèlent de nombreux cas de dépressions dues à des agressions sonores, tandis que les rubriques des faits divers et des tribunaux relatent des bagarres consécutives à des nuisances sonores, qui sont d’ailleurs la cause d’une très grande partie des appels aux polices municipales et nationale, ainsi qu’à la Gendarmerie nationale", écrit Te ora Hau.
Arrêtés municipaux, loi du Pays, code de l'environnement ont été amendés pour permettre de lutter contre ces nuisances sonores, explique l'association, "mais force est de constater que les forces de l’ordre ont toutes les peines du monde à faire respecter cette réglementation, et à faire appliquer les sanctions prévues par le Code pénal, très souvent par manque d’instructions précises des élus, faute de volonté politique". Te ora hau évoque même, dans le "pire" des cas, "un soutien de facto des autorités de l’État à des activités qui bafouent les compétences environnementales du Pays, comme on le constate avec la voltige aérienne". Un "laxisme" à l'origine, toujours selon l'association, de nombreuses récidives et querelles de voisinage qui "malheureusement dégénèrent en affrontements physiques et procès". Une question unique est donc posée aux candidats aux prochaines élections législatives : "En tant que parlementaire, pensez-vous pouvoir nous apporter votre soutien dans ce combat pour le bien-être de nos concitoyens, et quelles actions proposerez-vous de mener pour aider à résoudre ce grave problème de société ?"
Les futurs députés intéressés pour rouvrir ce débat sont appelés à répondre à l'association par mail ([email protected] ) ou sur la page Facebook de Te ora hau. À la clé, l'association promet de transmettre les propositions à ses "centaines d’adhérents et de sympathisants". Mais surtout potentiels électeurs.