Tahiti, le 1er juin 2022 – Candidat aux élections législatives sur la première circonscription, découvrez le portrait et le programme de Jean-Paul Théron.
Le candidat
Jean-Paul Théron est né en Tunisie il y a 64 ans. Il est arrivé en Polynésie au début de l'installation du Centre d'expérimentation du Pacifique dans les années 1970. Son père, fonctionnaire d'Etat, avait été muté au fenua. "Une partie de mon parcours, c'est le parcours d'un enfant qui suit son papa fonctionnaire". Le docteur Jean-Paul Théron n'est plus parti de Tahiti, sauf pour se rendre dans les îles éloignées où il a exercé pendant plusieurs années aux Marquises et aux Tuamotu. Il a consacré sa thèse à l'eau aux Tuamotu en 1982. Il se décrit avec humour "d'une manière assez caractéristique de ce qu'on appelle les hotu painu, mais qui ont posé des racines durables. Je sais bien que l'image du hotu painu n'est pas une image très positive, mais moi je la revendique. Car pour poser des racines, il faut déjà avoir une graine. Graine qui est arrivée ici tout à fait par hasard".
S'il a beaucoup fait parler de lui avec la défense des alternatives au vaccin pendant la crise Covid et a fini par être interdit d'exercer par le conseil de l'ordre des médecins, ce n'est pas la première expérience politique de Jean-Paul Théron. Âgé d'une trentaine d'années, il avait déjà été candidat aux législatives pour le Tireo de l'ancien ministre de l'Éducation, Jean-Marius Raapoto. En 2004, il s'était également présenté aux territoriales avec Heiura-Les Verts. "Mon dernier gros investissement politique, c'est la création de l'UPLD. Un magnifique succès, même si on n'a pas fait tout ce qu'on voulait faire". Conseiller au ministère de la Santé, puis directeur de cabinet au ministère de l'Agriculture, Jean-Paul Théron affirme que l'UPLD a été "dévoué à la cause publique", "sans leçon à recevoir" et surtout "sans aucun regret". Médecin de santé publique, il se définit comme "une sorte de petit réparateur, mais avec une belle expérience de 40 ans".
Son programme
Première promesse de Jean-Paul Théron, s'il est élu aux législatives, celle de contacter tous les députés des outre-mers pour créer un groupe commun. "Il y a un agacement des outre-mers d'être la troisième roue de la charrette. Mais si ce n'est possible, je vais conserver ma totale liberté de parole". Il considère qu'il n'y a pas assez de partage au fenua, malgré "une souffrance incroyable". "L'ascension sociale ne fonctionne pas ici. Donc, quand tu nais pauvre, tu vas vivre toute ta vie pauvre. Sans chômage, sans aide." S'il est élu il fera notamment en sorte qu'une "dimension sociale" soit obligatoirement prise en compte pour les investissements en défiscalisations, afin de garantir les emplois sur dix ou quinze ans. Sa particularité, selon lui, "c'est ma vie, 40 ans au service de la souffrance, des maladies".
Jean-Paul Théron défend un programme autour du "partage", de la "solidarité" et entend "répondre à la souffrance". Enfin pour prendre en compte les "particularités" de la Polynésie française, Jean-Paul Théron compte notamment favoriser la continuité territoriale, ou encore la solidarité nationale pour l'eau aux Marquises et aux Tuamotu.
Où siégera-t-il ?
"Le 19 juin on aura une cartographie précise de l'Assemblée nationale et on pourra discuter de notre positionnement".
Le candidat
Jean-Paul Théron est né en Tunisie il y a 64 ans. Il est arrivé en Polynésie au début de l'installation du Centre d'expérimentation du Pacifique dans les années 1970. Son père, fonctionnaire d'Etat, avait été muté au fenua. "Une partie de mon parcours, c'est le parcours d'un enfant qui suit son papa fonctionnaire". Le docteur Jean-Paul Théron n'est plus parti de Tahiti, sauf pour se rendre dans les îles éloignées où il a exercé pendant plusieurs années aux Marquises et aux Tuamotu. Il a consacré sa thèse à l'eau aux Tuamotu en 1982. Il se décrit avec humour "d'une manière assez caractéristique de ce qu'on appelle les hotu painu, mais qui ont posé des racines durables. Je sais bien que l'image du hotu painu n'est pas une image très positive, mais moi je la revendique. Car pour poser des racines, il faut déjà avoir une graine. Graine qui est arrivée ici tout à fait par hasard".
S'il a beaucoup fait parler de lui avec la défense des alternatives au vaccin pendant la crise Covid et a fini par être interdit d'exercer par le conseil de l'ordre des médecins, ce n'est pas la première expérience politique de Jean-Paul Théron. Âgé d'une trentaine d'années, il avait déjà été candidat aux législatives pour le Tireo de l'ancien ministre de l'Éducation, Jean-Marius Raapoto. En 2004, il s'était également présenté aux territoriales avec Heiura-Les Verts. "Mon dernier gros investissement politique, c'est la création de l'UPLD. Un magnifique succès, même si on n'a pas fait tout ce qu'on voulait faire". Conseiller au ministère de la Santé, puis directeur de cabinet au ministère de l'Agriculture, Jean-Paul Théron affirme que l'UPLD a été "dévoué à la cause publique", "sans leçon à recevoir" et surtout "sans aucun regret". Médecin de santé publique, il se définit comme "une sorte de petit réparateur, mais avec une belle expérience de 40 ans".
Son programme
Première promesse de Jean-Paul Théron, s'il est élu aux législatives, celle de contacter tous les députés des outre-mers pour créer un groupe commun. "Il y a un agacement des outre-mers d'être la troisième roue de la charrette. Mais si ce n'est possible, je vais conserver ma totale liberté de parole". Il considère qu'il n'y a pas assez de partage au fenua, malgré "une souffrance incroyable". "L'ascension sociale ne fonctionne pas ici. Donc, quand tu nais pauvre, tu vas vivre toute ta vie pauvre. Sans chômage, sans aide." S'il est élu il fera notamment en sorte qu'une "dimension sociale" soit obligatoirement prise en compte pour les investissements en défiscalisations, afin de garantir les emplois sur dix ou quinze ans. Sa particularité, selon lui, "c'est ma vie, 40 ans au service de la souffrance, des maladies".
Jean-Paul Théron défend un programme autour du "partage", de la "solidarité" et entend "répondre à la souffrance". Enfin pour prendre en compte les "particularités" de la Polynésie française, Jean-Paul Théron compte notamment favoriser la continuité territoriale, ou encore la solidarité nationale pour l'eau aux Marquises et aux Tuamotu.
Où siégera-t-il ?
"Le 19 juin on aura une cartographie précise de l'Assemblée nationale et on pourra discuter de notre positionnement".