Tahiti, le 29 mars 2022 – La porte-parole du groupe Wane, Nancy Wane, a émis mardi sur Radio 1 ses réserves sur la mise en place de la Contribution pour la solidarité jugée trop "radicale" dans un contexte inflationniste mondial.
La porte-parole du groupe Wane, propriétaire notamment des enseignes Carrefour au fenua, a réagi mardi dans une interview sur Radio 1 à la mise en place de la Contribution pour la solidarité voulue par le gouvernement au 1er avril. Une mesure que le groupe de grande distribution juge trop "radicale". "Aujourd'hui, si on doit mettre en place un système supplémentaire et temporaire de solidarité pour essayer de re-booster les choses, ça doit se faire de manière collective", explique Nancy Wane. "Je pense qu'à un moment donné, il faut qu'on arrive à trouver la voie du milieu. Une approche beaucoup plus modérée avec des étapes, plutôt qu'aussi radicale dans une période d'inflation déjà mondiale que l'on subit en rajoutant une charge supplémentaire pour le client et le consommateur final." La contribution pour la solidarité qui sera nécessairement répercutée sur les prix de vente dans les enseignes du groupe, Nancy Wane assurant que sa priorité va à la "préservation des emplois de l'entreprise".
Sur l'inflation, le groupe Wane annonce chiffrer à +9% la hausse récente des prix "avec ce qu'on a commencé à subir sur nos importations". Mais Nancy Wane précise que la situation reste encore fluctuante et vraisemblablement orientée à la hausse. "On n'a aucune maîtrise sur la façon dont vont augmenter les prix à l'étranger, si par exemple la guerre continue de s'aggraver et qu'à un moment donné on se retrouve à acheter ce qui reste disponible." Crise Covid hier, guerre en Ukraine demain… La porte-parole du groupe Wane estime que l'on ne mesure pas assez la dépendance de la Polynésie à l'évolution des prix au niveau international. "Je ne pense pas que, de notre point de vue au niveau de Tahiti, on se rende compte des impacts de désorganisation que le Covid a pu créer au niveau industriel mondial. Que ce soit au niveau du fonctionnement des entreprises, des fermetures pour contamination, de l'absentéisme, des choses aussi simples que des chauffeurs de camions qui vont livrer la marchandise dans un port… Tous ces éléments ont contribué à désorganiser un système industriel. Ce qui a un coût. L'inflation qu'on a commencée à vivre au niveau des importations en fin d'année s'est amplifiée en début d'année, et elle s'amplifie encore aujourd'hui dans un contexte de guerre au niveau mondial sur les approvisionnements de matières premières."
La porte-parole du groupe Wane, propriétaire notamment des enseignes Carrefour au fenua, a réagi mardi dans une interview sur Radio 1 à la mise en place de la Contribution pour la solidarité voulue par le gouvernement au 1er avril. Une mesure que le groupe de grande distribution juge trop "radicale". "Aujourd'hui, si on doit mettre en place un système supplémentaire et temporaire de solidarité pour essayer de re-booster les choses, ça doit se faire de manière collective", explique Nancy Wane. "Je pense qu'à un moment donné, il faut qu'on arrive à trouver la voie du milieu. Une approche beaucoup plus modérée avec des étapes, plutôt qu'aussi radicale dans une période d'inflation déjà mondiale que l'on subit en rajoutant une charge supplémentaire pour le client et le consommateur final." La contribution pour la solidarité qui sera nécessairement répercutée sur les prix de vente dans les enseignes du groupe, Nancy Wane assurant que sa priorité va à la "préservation des emplois de l'entreprise".
Sur l'inflation, le groupe Wane annonce chiffrer à +9% la hausse récente des prix "avec ce qu'on a commencé à subir sur nos importations". Mais Nancy Wane précise que la situation reste encore fluctuante et vraisemblablement orientée à la hausse. "On n'a aucune maîtrise sur la façon dont vont augmenter les prix à l'étranger, si par exemple la guerre continue de s'aggraver et qu'à un moment donné on se retrouve à acheter ce qui reste disponible." Crise Covid hier, guerre en Ukraine demain… La porte-parole du groupe Wane estime que l'on ne mesure pas assez la dépendance de la Polynésie à l'évolution des prix au niveau international. "Je ne pense pas que, de notre point de vue au niveau de Tahiti, on se rende compte des impacts de désorganisation que le Covid a pu créer au niveau industriel mondial. Que ce soit au niveau du fonctionnement des entreprises, des fermetures pour contamination, de l'absentéisme, des choses aussi simples que des chauffeurs de camions qui vont livrer la marchandise dans un port… Tous ces éléments ont contribué à désorganiser un système industriel. Ce qui a un coût. L'inflation qu'on a commencée à vivre au niveau des importations en fin d'année s'est amplifiée en début d'année, et elle s'amplifie encore aujourd'hui dans un contexte de guerre au niveau mondial sur les approvisionnements de matières premières."