Moorea, le 1er février 2021 - Les réunions des comités de pêches dans le cadre de la révision du PGEM, qui ont débuté mardi dernier à Haapiti, vont être organisées jusqu’à jeudi dans chaque commune associée. L’objectif est de valider définitivement toutes les règles qui ont été appliquées et proposées par les pécheurs depuis quelques mois.
Depuis mardi dernier et jusqu’à jeudi, les comités de pêche de chaque commune associée de Moorea organisent leur dernière réunion de pêche dans le cadre de la révision du PGEM, en présence notamment de Gabriel Sao Chan Cheong, représentant de la direction des ressources marines (DRM), Brother Damas, 4ème maire adjoint en charge du PGEM, de Hereiti Arapari, agent communal en charge du PGEM ainsi que d’autres élus de l’île. L’objectif de ces réunions est de permettre aux pécheurs de finaliser les règles de pêche sur lesquelles ils ont travaillé depuis quelques mois avant leurs validations définitives pour le PGEM2. Plusieurs réflexions ont ainsi été menées sur les différentes techniques à autoriser en fonction des poissons à pêcher, les zones de préservation ou réglementées (définitivement ou périodiquement), les différentes espèces maritimes à préserver etc. Alors que beaucoup de pêcheurs se plaignaient de n’avoir pas été suffisamment pris en compte dans le PGEM1, l’un des grands objectifs a été cette fois-ci de tenter de les mobiliser au maximum autour de l’île. « Il s’est avéré dans le PGEM1 que les pêcheurs n’étaient pas forcément entendus ou ne se sont peut-être pas suffisamment fait entendre. Dans le cadre de la révision du PGEM, on s’est rendu compte qu’il fallait les mobiliser et les inclure dans cette gestion du lagon parce qu’ils sont les premiers concernés parmi les autres usagers. C’est leur garde-manger » explique Hereiti Arapari.
Depuis mardi dernier et jusqu’à jeudi, les comités de pêche de chaque commune associée de Moorea organisent leur dernière réunion de pêche dans le cadre de la révision du PGEM, en présence notamment de Gabriel Sao Chan Cheong, représentant de la direction des ressources marines (DRM), Brother Damas, 4ème maire adjoint en charge du PGEM, de Hereiti Arapari, agent communal en charge du PGEM ainsi que d’autres élus de l’île. L’objectif de ces réunions est de permettre aux pécheurs de finaliser les règles de pêche sur lesquelles ils ont travaillé depuis quelques mois avant leurs validations définitives pour le PGEM2. Plusieurs réflexions ont ainsi été menées sur les différentes techniques à autoriser en fonction des poissons à pêcher, les zones de préservation ou réglementées (définitivement ou périodiquement), les différentes espèces maritimes à préserver etc. Alors que beaucoup de pêcheurs se plaignaient de n’avoir pas été suffisamment pris en compte dans le PGEM1, l’un des grands objectifs a été cette fois-ci de tenter de les mobiliser au maximum autour de l’île. « Il s’est avéré dans le PGEM1 que les pêcheurs n’étaient pas forcément entendus ou ne se sont peut-être pas suffisamment fait entendre. Dans le cadre de la révision du PGEM, on s’est rendu compte qu’il fallait les mobiliser et les inclure dans cette gestion du lagon parce qu’ils sont les premiers concernés parmi les autres usagers. C’est leur garde-manger » explique Hereiti Arapari.
Mieux respecter les règles
L’une des grandes difficultés du PGEM depuis sa mise en place en 2004 a été de faire respecter la règlementation sur la pêche, pourtant réfléchie par quelques pécheurs de cette époque. L’idée pour cette révision est justement d’encourager le maximum de pêcheurs à participer à la mise en place de leurs propres règles de manière à ce que celles-ci soient mieux respectées. Les comités de pêche de chaque commune associée, en plus de la brigade nautique, seront aussi très vigilants quant à l’application de la nouvelle règlementation par la population. « Le fait que les pêcheurs mettent eux-mêmes en place leurs propres règles de pêche sera plus facile à les faire respecter. C’est mieux que de leur imposer une règlementation qu’ils vont ignorer. Ils seront aussi là pour faire respecter cette règlementation auprès des autres » ajoute Hereiti.
Outre une plus grande implication dans la règlementation, les pêcheurs auront plus de représentants dans le comité permanent du PGEM. Pour rappel, ce comité, dont font partie les représentants des secteurs professionnels et des services publiques, est notamment chargé de donner un avis consultatif sur la création des différents projets (touristiques ou autres) qui impactent plus ou moins gravement le lagon de Moorea (la décision finale étant prise par le gouvernement). « Dans le PGEM1, ils n'avaient qu’un seul représentant tandis que dans le PGEM2, ils en auront cinq. On leur donne en fait plus d’importance dans la prise de décision concernant la gestion du lagon » précise Hereiti avant d’ajouter que « lorsque des projets seront proposés, les pêcheurs pourront, grâce à leurs connaissances, nous dire par exemple qu’une activité touristique ne peut pas être lancée sur telle zone en raison de la présence d’une espèce de poisson spécifique ».
Les dernières réunions pour cette semaine se dérouleront mercredi à Teavaro et jeudi à Papetoai.