Tahiti, le 10 octobre 2021 – Les chiffres du secteur de la pêche polynésienne en 2020 sont orientés à la baisse (-7,8% en volumes), notamment en raison du recul des volumes de thon germon capturés… La crevette continue de faire progresser l'aquaculture.
L'institut de la statistique a publié en fin de semaine dernière le bilan de la pêche en 2020 en Polynésie française. Globalement, la “production” de la pêche est orientée à la baisse dans presque tous les secteurs : -13,7% sur la pêche hauturière et -5,4% sur la pêche côtière. Seule l'aquaculture est orientée à la hausse (+5,4%) mais dans des volumes près de cent fois moins importants que pour la pêche dite “de capture”.
Cette pêche de capture est classée en trois catégories : la pêche hauturière (5 696 tonnes en 2020), la pêche côtière (2 169 tonnes) et la pêche lagonaire (4 300 tonnes). Pour cette dernière, destinée à l'autoconsommation et la vente hors circuit commercial, il s'agit d'une estimation constante ces cinq dernières années. Dans le détail, la pêche hauturière souffre du recul des volumes de thon germon capturés (-612 tonnes) et de thon à nageoires jaunes (-229 tonnes). Les volumes de thon obèse et de marlin bleu diminuent également et à l'inverse la pêche de papio, marlin rayé et mahi mahi progresse. Avec l'augmentation de la flottille de pêche hauturière ces dernières années, les rendements diminuent avec 32 kg de prises pour 100 hameçons posés, contre 38 kg pour 100 hameçons en 2019.
La pêche côtière quant à elle est composée d'une flottille de 324 poti marara et 30 bonitiers, dont le nombre est en baisse par rapport à 2019, principalement basés dans l'archipel de la Société (82%). Là encore, c'est la baisse des volumes de thon germon (-110 tonnes) qui contribue principalement à la diminution des volumes de pêche de la filière…
La crevette, rien que la crevette
Côté aquaculture en 2020, la production reste tirée vers le haut quasi-exclusivement par la crevette. En Polynésie française, la production aquacole est composée de trois branches : l’aquaculture de la crevette, celle du bénitier et la pisciculture du paraha peue. Depuis 2011, la quantité de crevettes produites ne cesse d’augmenter pour atteindre 151,4 tonnes en 2020. Il s’agit du plus important volume produit depuis le début de la production en 1985. Cette production a été réalisée par trois fermes en bassin et deux petites fermes pilotes en cages lagonaires. Le chiffre d’affaires global déclaré de la filière s’élève à 322 millions de Fcfp (+ 6 %) et la filière emploie 22 personnes.
La production de paraha peue en revanche diminue de 21 % en 2020 et s’établit à 10,4 tonnes… Elle n'est plus réalisée que par une ferme alors qu’on en comptait trois en 2019. Le chiffre d’affaires de la filière atteint 27 millions de Fcfp en 2020 (+13%) avec deux emplois contre quatre en 2019, hors écloserie…
L'institut de la statistique a publié en fin de semaine dernière le bilan de la pêche en 2020 en Polynésie française. Globalement, la “production” de la pêche est orientée à la baisse dans presque tous les secteurs : -13,7% sur la pêche hauturière et -5,4% sur la pêche côtière. Seule l'aquaculture est orientée à la hausse (+5,4%) mais dans des volumes près de cent fois moins importants que pour la pêche dite “de capture”.
Cette pêche de capture est classée en trois catégories : la pêche hauturière (5 696 tonnes en 2020), la pêche côtière (2 169 tonnes) et la pêche lagonaire (4 300 tonnes). Pour cette dernière, destinée à l'autoconsommation et la vente hors circuit commercial, il s'agit d'une estimation constante ces cinq dernières années. Dans le détail, la pêche hauturière souffre du recul des volumes de thon germon capturés (-612 tonnes) et de thon à nageoires jaunes (-229 tonnes). Les volumes de thon obèse et de marlin bleu diminuent également et à l'inverse la pêche de papio, marlin rayé et mahi mahi progresse. Avec l'augmentation de la flottille de pêche hauturière ces dernières années, les rendements diminuent avec 32 kg de prises pour 100 hameçons posés, contre 38 kg pour 100 hameçons en 2019.
La pêche côtière quant à elle est composée d'une flottille de 324 poti marara et 30 bonitiers, dont le nombre est en baisse par rapport à 2019, principalement basés dans l'archipel de la Société (82%). Là encore, c'est la baisse des volumes de thon germon (-110 tonnes) qui contribue principalement à la diminution des volumes de pêche de la filière…
La crevette, rien que la crevette
Côté aquaculture en 2020, la production reste tirée vers le haut quasi-exclusivement par la crevette. En Polynésie française, la production aquacole est composée de trois branches : l’aquaculture de la crevette, celle du bénitier et la pisciculture du paraha peue. Depuis 2011, la quantité de crevettes produites ne cesse d’augmenter pour atteindre 151,4 tonnes en 2020. Il s’agit du plus important volume produit depuis le début de la production en 1985. Cette production a été réalisée par trois fermes en bassin et deux petites fermes pilotes en cages lagonaires. Le chiffre d’affaires global déclaré de la filière s’élève à 322 millions de Fcfp (+ 6 %) et la filière emploie 22 personnes.
La production de paraha peue en revanche diminue de 21 % en 2020 et s’établit à 10,4 tonnes… Elle n'est plus réalisée que par une ferme alors qu’on en comptait trois en 2019. Le chiffre d’affaires de la filière atteint 27 millions de Fcfp en 2020 (+13%) avec deux emplois contre quatre en 2019, hors écloserie…