Tahiti, le 5 juin 2023 – Le tribunal correctionnel a jugé lundi en comparution immédiate un multirécidiviste de 37 ans jugé pour avoir cambriolé à deux reprises le magasin Hyper U de Pirae en compagnie de deux mineurs pour un préjudice évalué à 800 000 Fcfp. L'homme, qui avait volé des dizaines de bouteilles d'alcool, a été condamné à deux ans de prison, dont un avec sursis.
Sorti de prison en février 2022 après avoir purgé une peine de deux ans pour des vols aggravés, un homme de 37 ans, déjà condamné à 18 reprises, a de nouveau comparu devant le tribunal correctionnel, lundi, pour répondre de faits similaires. Les 27 et 28 mai dernier, le trentenaire – sans profession – s'était introduit dans un snack situé dans la galerie du Hyper U de Pirae où il s'était emparé de la caisse enregistreuse. Après avoir balancé la caisse sur le sol pour la casser, l'homme avait volé 24 000 Fcfp avant de jeter l'appareil dans la rivière. Quelques heures plus tard, il était revenu en compagnie d'un mineur pour s'attaquer, cette fois, aux rayons de l'hypermarché. L'adolescent et le prévenu avaient volé des sacs à dos qu'ils avaient remplis de dizaines de bouteilles d'alcool “onéreuses”. Après ce deuxième vol, le prévenu était de nouveau revenu dans le magasin pour voler à nouveau de l'alcool en compagnie d'un autre mineur qui avait, quant à lui, fait une halte au rayon médias pour y subtiliser une enceinte et des écouteurs.
Identifié par les caméras de vidéosurveillance, l'homme a donc été jugé lundi en comparution immédiate 14 mois après sa sortie de prison. Poli, calme et repentant à la barre, l'individu a reconnu les faits en expliquant qu'il avait bu une partie des bouteilles et en avait revendu une autre partie pour se “faire un peu d'argent”.Avant d'émettre des regrets, le trentenaire a expliqué qu'il cherchait du travail. Ce à quoi la présidente du tribunal lui a opposé qu'il n'avait visiblement pas entamé de démarche pour ce faire.
“Lourdeur du préjudice”
Après avoir brièvement rappelé que les faits étaient établis par les images de vidéosurveillance de l'hypermarché et par les aveux du prévenu, le procureur de la République a abordé la “lourdeur du préjudice” pour le snack et Hyper U. Il a également insisté sur le caractère “inquiétant” de “l'alcoolisme” de l'intéressé qui a, de plus, enrôlé deux mineurs dans cette aventure de manière “déplorable”. Dix-huit mois de prison dont six avec sursis ont finalement été requis contre le trentenaire, un “récidiviste alcoolique”.
Face au portrait de son client dépeint par le parquet, l'avocate du prévenu, Me Isabelle Nougaro, a affirmé que même si on ne le dit “pas assez souvent à la barre”, l'alcoolisme est une “maladie” dans laquelle le patient est “victime de lui-même”. L'avocate a également affirmé que son client ne savait pas que les deux adolescents étaient mineurs et qu'il n'avait en aucun cas voulu se “servir” d'eux. Après en avoir délibéré, le tribunal a condamné le récidiviste à deux ans de prison, dont un avec sursis, assortis du maintien en détention.
Sorti de prison en février 2022 après avoir purgé une peine de deux ans pour des vols aggravés, un homme de 37 ans, déjà condamné à 18 reprises, a de nouveau comparu devant le tribunal correctionnel, lundi, pour répondre de faits similaires. Les 27 et 28 mai dernier, le trentenaire – sans profession – s'était introduit dans un snack situé dans la galerie du Hyper U de Pirae où il s'était emparé de la caisse enregistreuse. Après avoir balancé la caisse sur le sol pour la casser, l'homme avait volé 24 000 Fcfp avant de jeter l'appareil dans la rivière. Quelques heures plus tard, il était revenu en compagnie d'un mineur pour s'attaquer, cette fois, aux rayons de l'hypermarché. L'adolescent et le prévenu avaient volé des sacs à dos qu'ils avaient remplis de dizaines de bouteilles d'alcool “onéreuses”. Après ce deuxième vol, le prévenu était de nouveau revenu dans le magasin pour voler à nouveau de l'alcool en compagnie d'un autre mineur qui avait, quant à lui, fait une halte au rayon médias pour y subtiliser une enceinte et des écouteurs.
Identifié par les caméras de vidéosurveillance, l'homme a donc été jugé lundi en comparution immédiate 14 mois après sa sortie de prison. Poli, calme et repentant à la barre, l'individu a reconnu les faits en expliquant qu'il avait bu une partie des bouteilles et en avait revendu une autre partie pour se “faire un peu d'argent”.Avant d'émettre des regrets, le trentenaire a expliqué qu'il cherchait du travail. Ce à quoi la présidente du tribunal lui a opposé qu'il n'avait visiblement pas entamé de démarche pour ce faire.
“Lourdeur du préjudice”
Après avoir brièvement rappelé que les faits étaient établis par les images de vidéosurveillance de l'hypermarché et par les aveux du prévenu, le procureur de la République a abordé la “lourdeur du préjudice” pour le snack et Hyper U. Il a également insisté sur le caractère “inquiétant” de “l'alcoolisme” de l'intéressé qui a, de plus, enrôlé deux mineurs dans cette aventure de manière “déplorable”. Dix-huit mois de prison dont six avec sursis ont finalement été requis contre le trentenaire, un “récidiviste alcoolique”.
Face au portrait de son client dépeint par le parquet, l'avocate du prévenu, Me Isabelle Nougaro, a affirmé que même si on ne le dit “pas assez souvent à la barre”, l'alcoolisme est une “maladie” dans laquelle le patient est “victime de lui-même”. L'avocate a également affirmé que son client ne savait pas que les deux adolescents étaient mineurs et qu'il n'avait en aucun cas voulu se “servir” d'eux. Après en avoir délibéré, le tribunal a condamné le récidiviste à deux ans de prison, dont un avec sursis, assortis du maintien en détention.