Tahiti, le 20 mai 2022 – Un homme de 48 ans a été jugé par le tribunal correctionnel lundi pour une agression sexuelle commise sur sa voisine à Maupiti le 5 avril dernier. La victime, qui avait mis le feu à la maison de son agresseur avant qu'il ne se propage à sa propre maison et à celle d'une voisine, était également poursuivie pour dégradation du bien d'autrui. Après en avoir délibéré, le tribunal a condamné le prévenu à deux ans de prison dont six mois de sursis. Sa victime a écopé de huit mois de sursis.
Les images, montrant trois maisons complètement carbonisées à Maupiti, avaient fait le tour des réseaux sociaux et provoqué l'incompréhension. L'incendie, qui n'avait heureusement fait aucun blessé, a finalement trouvé une explication, lundi, lors de l'audience de comparution immédiate. Un homme de 48 ans, souffrant de lourds problèmes psychologiques, était en effet jugé pour une agression sexuelle commise le 5 avril dernier sur sa voisine, une femme de 49 ans. Le soir des faits, et alors que l'époux de la victime était absent, le prévenu s'était introduit chez sa voisine en passant par la fenêtre. L'homme l'avait déshabillée et lui avait ensuite fait subir des attouchements. Il avait pris la fuite lorsque la malheureuse s'était réveillée.
L'affaire aurait pu s'en tenir à ces faits d'agression mais la victime, n'en pouvant plus d'être harcelée par un voisin “obsédé”, s'était rendu chez ce dernier où elle avait mis le feu à des linges. L'incendie s'était ensuite propagé à sa propre maison et à celle d'une voisine dans laquelle se trouvaient plusieurs personnes.
Intrusions nocturnes
L'homme et la femme ont donc tous les deux comparu devant le tribunal correctionnel lundi afin de répondre d'une agression sexuelle pour le premier, et de dégradation du bien d'autrui pour la seconde. “Désolée” d'avoir provoqué cet incendie, la prévenue –gérante d'une pension– a expliqué au tribunal que son agresseur avait déjà commis des faits similaires en 2020 et qu'il avait surtout l'habitude de venir dans son établissement afin de regarder des touristes dans leur plus simple appareil. Elle n'avait, à l'époque de sa première agression, pas voulu porter plainte mais n'a, depuis, plus eu la patience d'être l'objet des obsessions de son voisin. Entendu à son tour, ce dernier a avoué à la barre qu'il avait eu “envie d'elle” et a affirmé, tel qu'il l'avait fait devant un expert psychologue, qu'il était aussi parfois attiré par les enfants.
Face à cette affaire particulière, le procureur de la République a entamé ses réquisitions en abordant le cas du prévenu : “Ces faits ne souffrent d'aucune discussion. Depuis 1995, cette femme subi des intrusions nocturnes et ce 15 avril dernier, la coupe était trop pleine”. Quatre ans de prison dont un avec sursis ont été requis à l'encontre de l'intéressé qui était jugé en état de récidive légale. Concernant la prévenue, le représentant du ministère public a fait preuve de clémence en rappelant que les faits s'inscrivaient dans un “contexte extrêmement particulier”. Il a ensuite requis un an de sursis à son encontre.
Après en avoir délibéré, le tribunal a retenu l'altération du discernement du prévenu et l'a condamné à deux ans de prison dont six mois de sursis. La gérante de la pension a quant à elle été condamnée à huit mois de sursis.
Les images, montrant trois maisons complètement carbonisées à Maupiti, avaient fait le tour des réseaux sociaux et provoqué l'incompréhension. L'incendie, qui n'avait heureusement fait aucun blessé, a finalement trouvé une explication, lundi, lors de l'audience de comparution immédiate. Un homme de 48 ans, souffrant de lourds problèmes psychologiques, était en effet jugé pour une agression sexuelle commise le 5 avril dernier sur sa voisine, une femme de 49 ans. Le soir des faits, et alors que l'époux de la victime était absent, le prévenu s'était introduit chez sa voisine en passant par la fenêtre. L'homme l'avait déshabillée et lui avait ensuite fait subir des attouchements. Il avait pris la fuite lorsque la malheureuse s'était réveillée.
L'affaire aurait pu s'en tenir à ces faits d'agression mais la victime, n'en pouvant plus d'être harcelée par un voisin “obsédé”, s'était rendu chez ce dernier où elle avait mis le feu à des linges. L'incendie s'était ensuite propagé à sa propre maison et à celle d'une voisine dans laquelle se trouvaient plusieurs personnes.
Intrusions nocturnes
L'homme et la femme ont donc tous les deux comparu devant le tribunal correctionnel lundi afin de répondre d'une agression sexuelle pour le premier, et de dégradation du bien d'autrui pour la seconde. “Désolée” d'avoir provoqué cet incendie, la prévenue –gérante d'une pension– a expliqué au tribunal que son agresseur avait déjà commis des faits similaires en 2020 et qu'il avait surtout l'habitude de venir dans son établissement afin de regarder des touristes dans leur plus simple appareil. Elle n'avait, à l'époque de sa première agression, pas voulu porter plainte mais n'a, depuis, plus eu la patience d'être l'objet des obsessions de son voisin. Entendu à son tour, ce dernier a avoué à la barre qu'il avait eu “envie d'elle” et a affirmé, tel qu'il l'avait fait devant un expert psychologue, qu'il était aussi parfois attiré par les enfants.
Face à cette affaire particulière, le procureur de la République a entamé ses réquisitions en abordant le cas du prévenu : “Ces faits ne souffrent d'aucune discussion. Depuis 1995, cette femme subi des intrusions nocturnes et ce 15 avril dernier, la coupe était trop pleine”. Quatre ans de prison dont un avec sursis ont été requis à l'encontre de l'intéressé qui était jugé en état de récidive légale. Concernant la prévenue, le représentant du ministère public a fait preuve de clémence en rappelant que les faits s'inscrivaient dans un “contexte extrêmement particulier”. Il a ensuite requis un an de sursis à son encontre.
Après en avoir délibéré, le tribunal a retenu l'altération du discernement du prévenu et l'a condamné à deux ans de prison dont six mois de sursis. La gérante de la pension a quant à elle été condamnée à huit mois de sursis.