Tahiti, le 4 avril 2021 – Si les îliens ne peuvent pas venir à l’université, l’université viendra à eux. Le ministère de l’Éducation et l’UPF ont annoncé aujourd'hui le déploiement de cinq campus connectés, soit un par archipel. Il s’agit de lever les freins personnels ou financiers des billets d’avions et des difficultés de logements.
Pour la Polynésie, c’était cinq campus connectés ou rien. Pas question de laisser un archipel sur le carreau. “C’était notre leitmotiv, cinq ou zéro”, résume le directeur de cabinet du ministère de l’Éducation, Thierry Delmas. C’est donc non sans fierté que sa ministre, Christelle Lehartel a annoncé mardi, en conférence de presse, l’arrivée des campus connectés sur le fenua. “C’est vraiment là-dessus qu’on a argumenté et c’est toute la pertinence du projet sur un territoire aussi éclaté que la Polynésie”, souligne le président de l’UPF, Patrick Capolsini.
La spécificité polynésienne de la distance fut en tout cas suffisamment pertinente pour convaincre le jury du Programme d'investissements d'avenir (PIA), qui dépend du ministère de l'Enseignement supérieur. Au total 49 nouveaux projets ont été sélectionnés dans le cadre de la troisième vague de l'appel à projets “campus connectés”, pour un montant de 13,5 millions d’euros (1,6 milliard de Fcfp), dont cinq campus pour la Polynésie, soit un par archipel : Teva i Uta, Raiatea, Nuku Hiva, Rangiroa et Tubuai.
Sur chacune de ces îles, un lieu physique dédié et équipé entend permettre de suivre des formations à distance et mettre ainsi le pied dans l’enseignement supérieur. Cette porte d’entrée vise notamment les étudiants qui pour des raisons personnelles ou financières ne peuvent pas rejoindre physiquement les universités, passant peut-être à côté d’un tremplin pour la poursuite d'études. “On sait que les billets d’avion sont un frein”, commente la ministre de l’Éducation.
“Merci au Covid”
“On peut d’ailleurs dire merci au Covid !” s’exclame la ministre. Car comme pour beaucoup de secteurs, la crise sanitaire a eu le don de bousculer les mentalités et d’accélérer la dématérialisation des cours. “Aujourd’hui, les enjeux des campus connectés, c’est de désenclaver les petits territoires un peu éloignés des grandes universités. On sait qu’on a des jeunes qui ne viennent pas alors qu’ils pourraient parfaitement suivre des études supérieures”, poursuit le président de l’UPF.
Si ces campus n’ont pas vocation à remplacer l’UPF, ni à “enfermer les jeunes sur leurs îles”, rappelle Thierry Delmas, “l’idée c’est qu’ils ne s’arrêtent pas au bac parce qu’ils n’ont pas envie d’aller à Tahiti”. D’une capacité de 25 à 30 places, ces espaces fonctionneront un peu à la manière du “coworking”. Dans un espace dédié, les étudiants auront accès aux cours de leur formation respective, tout en bénéficiant d'un tutorat individuel et collectif. En l’occurrence du personnel de la direction de l’Éducation.
Dans un premier temps, seules les formations suivantes seront proposées : DAEU (diplôme d'accès aux études universitaires), capacité en droit, DU Pareo (passeport pour vers la réussite et l'orientation), formation continu (à la demande en fonction des inscriptions), FTLV (formation tout au long de la vie) en partenariat avec la CGF (Centre de Gestion et de Formation) et SPC (Syndicat pour la promotion des communes). A termes, les formations initiales seront ouvertes sur la base des besoins exprimés. Quant à l’inscription, elle se fait en ligne sur le site de l’UPF au même titre qu’un candidat au campus de Outumaoro.
Pour la Polynésie, c’était cinq campus connectés ou rien. Pas question de laisser un archipel sur le carreau. “C’était notre leitmotiv, cinq ou zéro”, résume le directeur de cabinet du ministère de l’Éducation, Thierry Delmas. C’est donc non sans fierté que sa ministre, Christelle Lehartel a annoncé mardi, en conférence de presse, l’arrivée des campus connectés sur le fenua. “C’est vraiment là-dessus qu’on a argumenté et c’est toute la pertinence du projet sur un territoire aussi éclaté que la Polynésie”, souligne le président de l’UPF, Patrick Capolsini.
La spécificité polynésienne de la distance fut en tout cas suffisamment pertinente pour convaincre le jury du Programme d'investissements d'avenir (PIA), qui dépend du ministère de l'Enseignement supérieur. Au total 49 nouveaux projets ont été sélectionnés dans le cadre de la troisième vague de l'appel à projets “campus connectés”, pour un montant de 13,5 millions d’euros (1,6 milliard de Fcfp), dont cinq campus pour la Polynésie, soit un par archipel : Teva i Uta, Raiatea, Nuku Hiva, Rangiroa et Tubuai.
Sur chacune de ces îles, un lieu physique dédié et équipé entend permettre de suivre des formations à distance et mettre ainsi le pied dans l’enseignement supérieur. Cette porte d’entrée vise notamment les étudiants qui pour des raisons personnelles ou financières ne peuvent pas rejoindre physiquement les universités, passant peut-être à côté d’un tremplin pour la poursuite d'études. “On sait que les billets d’avion sont un frein”, commente la ministre de l’Éducation.
“Merci au Covid”
“On peut d’ailleurs dire merci au Covid !” s’exclame la ministre. Car comme pour beaucoup de secteurs, la crise sanitaire a eu le don de bousculer les mentalités et d’accélérer la dématérialisation des cours. “Aujourd’hui, les enjeux des campus connectés, c’est de désenclaver les petits territoires un peu éloignés des grandes universités. On sait qu’on a des jeunes qui ne viennent pas alors qu’ils pourraient parfaitement suivre des études supérieures”, poursuit le président de l’UPF.
Si ces campus n’ont pas vocation à remplacer l’UPF, ni à “enfermer les jeunes sur leurs îles”, rappelle Thierry Delmas, “l’idée c’est qu’ils ne s’arrêtent pas au bac parce qu’ils n’ont pas envie d’aller à Tahiti”. D’une capacité de 25 à 30 places, ces espaces fonctionneront un peu à la manière du “coworking”. Dans un espace dédié, les étudiants auront accès aux cours de leur formation respective, tout en bénéficiant d'un tutorat individuel et collectif. En l’occurrence du personnel de la direction de l’Éducation.
Dans un premier temps, seules les formations suivantes seront proposées : DAEU (diplôme d'accès aux études universitaires), capacité en droit, DU Pareo (passeport pour vers la réussite et l'orientation), formation continu (à la demande en fonction des inscriptions), FTLV (formation tout au long de la vie) en partenariat avec la CGF (Centre de Gestion et de Formation) et SPC (Syndicat pour la promotion des communes). A termes, les formations initiales seront ouvertes sur la base des besoins exprimés. Quant à l’inscription, elle se fait en ligne sur le site de l’UPF au même titre qu’un candidat au campus de Outumaoro.