Tahiti, le 2 septembre 2024 - Dans une lettre envoyée au président de l’assemblée de la Polynésie française le 22 août dernier, le président Brotherson a répondu aux inquiétudes des parents d’élèves sur les nouveaux horaires dans le primaire. Dans ce même courrier, il évoque, pour les parents, la semaine de quatre jours ou encore le télétravail.
Sollicité par la commission de l’éducation de l’assemblée de la Polynésie française, qui se faisait le relai des vives inquiétudes des parents d’élèves concernant les choix des nouveaux horaires du primaire, Moetai Brotherson s’est voulu didactique dans une lettre de trois pages adressée le 22 août dernier au président de l’assemblée et publiée ce lundi sur la page Facebook d’un élu de la majorité.
“La réforme des rythmes scolaires en Polynésie française vise à adapter les horaires scolaires aux besoins spécifiques des élèves et au contexte local”, rappelle Moetai Brotherson. “Je comprends les vives inquiétudes exprimées (…) et je tiens à vous assurer que le gouvernement prend ces préoccupations très au sérieux”, explique-t-il dans sa missive.
Aussi reprend-il point par point les sujets exprimés par les parents et relayés par la commission de l’éducation. Les problèmes de circulation “particulièrement visibles” dans la zone urbaine et à Paea, raison pour laquelle les horaires dans ces secteurs “ont été adaptés” en faisant commencer les cours plus tard. “Étalonner les horaires entre 7 h 30 et 8 h 30 sur la côte ouest devrait aider à mieux réguler le flux de circulation”, explique-t-il.
Sur la sécurité des transports scolaires et leur efficacité, Moetai Brotherson estime que “la variabilité des horaires par école et selon les communes aura peu, voire aucun impact, sur le transport des élèves”. Une réflexion sera de plus menée pour organiser un second ramassage scolaire dans les établissements après les activités extrascolaires, puisque, selon le président, “pour le tissu social des élèves transportés, les activités périscolaires seraient très bénéfiques à leur épanouissement”.
Sollicité par la commission de l’éducation de l’assemblée de la Polynésie française, qui se faisait le relai des vives inquiétudes des parents d’élèves concernant les choix des nouveaux horaires du primaire, Moetai Brotherson s’est voulu didactique dans une lettre de trois pages adressée le 22 août dernier au président de l’assemblée et publiée ce lundi sur la page Facebook d’un élu de la majorité.
“La réforme des rythmes scolaires en Polynésie française vise à adapter les horaires scolaires aux besoins spécifiques des élèves et au contexte local”, rappelle Moetai Brotherson. “Je comprends les vives inquiétudes exprimées (…) et je tiens à vous assurer que le gouvernement prend ces préoccupations très au sérieux”, explique-t-il dans sa missive.
Aussi reprend-il point par point les sujets exprimés par les parents et relayés par la commission de l’éducation. Les problèmes de circulation “particulièrement visibles” dans la zone urbaine et à Paea, raison pour laquelle les horaires dans ces secteurs “ont été adaptés” en faisant commencer les cours plus tard. “Étalonner les horaires entre 7 h 30 et 8 h 30 sur la côte ouest devrait aider à mieux réguler le flux de circulation”, explique-t-il.
Sur la sécurité des transports scolaires et leur efficacité, Moetai Brotherson estime que “la variabilité des horaires par école et selon les communes aura peu, voire aucun impact, sur le transport des élèves”. Une réflexion sera de plus menée pour organiser un second ramassage scolaire dans les établissements après les activités extrascolaires, puisque, selon le président, “pour le tissu social des élèves transportés, les activités périscolaires seraient très bénéfiques à leur épanouissement”.
Fond d’amorçage mā’ohi et semaine de quatre jours
Le point noir de ces nouveaux horaires, pour les communes, ce sont justement ces activités périscolaires à mettre en place, et qui sont de plus facultatives. À ce sujet, Moetai Brotherson réfléchit à la mise en place d’un “fond d’amorçage mā’ohi”, calqué sur celui instauré par l’Hexagone lors de la mise en place de cette même réforme des horaires scolaires. En France, ce fond d’amorçage correspondait à une dotation forfaitaire de 50 euros par élève, avec un supplément de 40 euros par élève dans les communes en difficulté. Différents scénarios, écrit le président, sont en cours d’étude pour en déterminer le financement exact.
Les aménagements d’horaires de travail des agents de l’administration sont aussi évoqués et une délibération sur le télétravail des fonctionnaires devait être étudiée le 14 août dernier, apprend-on dans ce courrier. Il ne pourra pas être supérieur à trois jours par semaine avec une répartition qui “pourra être appréciée mensuellement”. Une délibération qui complètera certainement la loi du Pays de 2022 relative au télétravail dans le secteur public “en cas de circonstance exceptionnelle”.
Enfin, en conclusion de ce courrier, Moetai Brotherson évoque une discussion tenue en comité tripartite des réformes du code du travail le 30 juillet dernier au cours de laquelle a été émise l’hypothèse d’une “semaine de quatre jours”. “La semaine de quatre jours, déjà expérimentée dans plusieurs pays, suscite un vif intérêt pour ses potentiels bénéfices en termes de productivité et de bien-être des employés”, écrit-il
Une façon pour le président de demander, à l’administration comme au privé, “de la souplesse dans l’organisation de la vie personnelle et professionnelle”.
Les aménagements d’horaires de travail des agents de l’administration sont aussi évoqués et une délibération sur le télétravail des fonctionnaires devait être étudiée le 14 août dernier, apprend-on dans ce courrier. Il ne pourra pas être supérieur à trois jours par semaine avec une répartition qui “pourra être appréciée mensuellement”. Une délibération qui complètera certainement la loi du Pays de 2022 relative au télétravail dans le secteur public “en cas de circonstance exceptionnelle”.
Enfin, en conclusion de ce courrier, Moetai Brotherson évoque une discussion tenue en comité tripartite des réformes du code du travail le 30 juillet dernier au cours de laquelle a été émise l’hypothèse d’une “semaine de quatre jours”. “La semaine de quatre jours, déjà expérimentée dans plusieurs pays, suscite un vif intérêt pour ses potentiels bénéfices en termes de productivité et de bien-être des employés”, écrit-il
Une façon pour le président de demander, à l’administration comme au privé, “de la souplesse dans l’organisation de la vie personnelle et professionnelle”.