Tahiti, le 12 juillet 2022 – Le ping-pong continue entre les syndicats de salariés et de l'administration et le gouvernement sur la situation des agents non-fonctionnaires de l'administration et des fonctionnaires d'État détachés dans l'administration…
En réponse à la lettre ouverte du président Édouard Fritch ce week-end sur la situation des Feda et des Anfa, répondant elle-même à un communiqué des syndicats, une large intersyndicale regroupant l'ensemble des confédérations du Pays a souhaité apporter des “précisions” aux propos du président mardi. Sur les agents non-fonctionnaires de l'administration (Anfa), l'intersyndicale assure être restée “ouverte au dialogue social” mais avoir dû attendre “trois jours avant la date limite des négociations” ouvertes en janvier 2022 pour que le gouvernement n'annonce sa position. “La possibilité d'intégration des Anfa dans la fonction publique du Pays n'a fait l'objet d'aucune proposition écrite du gouvernement, contrairement aux fonctionnaires d'État détachés dans l'administration (Feda) du Pays qui semble prioritaire”, tacle le communiqué.
Sur ces Feda justement, les syndicats se disent opposés “par principe d'égalité d'accès à l'emploi public” aux mesures d'intégration sans concours “de personnels dont le recrutement est limité dans le temps”. L'intersyndicale s'étonne donc d'une “différence de traitement” avec les Anfa qui ne sont pas concernés par la loi du Pays d'avril 2022 permettant une telle intégration des Feda. “D'autant plus, cette loi du Pays s'inscrit dans le temps et risque dans un avenir proche de ralentir, voire bloquer, le recrutement, l'avancement et la promotion interne de tous nos salariés”, poursuit le communiqué. Enfin, dernière précision, les syndicats indiquent que leur avis “favorable” à cette loi du Pays en conseil supérieur de la fonction publique, pointée du doigt par le président du Pays, n'a été le fait que de “l'opposition du gouvernement de désigner un représentant du personnel”. “Six représentants de l'administration ont donc voté pour et, par cette manœuvre, seuls cinq représentants du personnel ont voté contre”, précisent les syndicats.
En réponse à la lettre ouverte du président Édouard Fritch ce week-end sur la situation des Feda et des Anfa, répondant elle-même à un communiqué des syndicats, une large intersyndicale regroupant l'ensemble des confédérations du Pays a souhaité apporter des “précisions” aux propos du président mardi. Sur les agents non-fonctionnaires de l'administration (Anfa), l'intersyndicale assure être restée “ouverte au dialogue social” mais avoir dû attendre “trois jours avant la date limite des négociations” ouvertes en janvier 2022 pour que le gouvernement n'annonce sa position. “La possibilité d'intégration des Anfa dans la fonction publique du Pays n'a fait l'objet d'aucune proposition écrite du gouvernement, contrairement aux fonctionnaires d'État détachés dans l'administration (Feda) du Pays qui semble prioritaire”, tacle le communiqué.
Sur ces Feda justement, les syndicats se disent opposés “par principe d'égalité d'accès à l'emploi public” aux mesures d'intégration sans concours “de personnels dont le recrutement est limité dans le temps”. L'intersyndicale s'étonne donc d'une “différence de traitement” avec les Anfa qui ne sont pas concernés par la loi du Pays d'avril 2022 permettant une telle intégration des Feda. “D'autant plus, cette loi du Pays s'inscrit dans le temps et risque dans un avenir proche de ralentir, voire bloquer, le recrutement, l'avancement et la promotion interne de tous nos salariés”, poursuit le communiqué. Enfin, dernière précision, les syndicats indiquent que leur avis “favorable” à cette loi du Pays en conseil supérieur de la fonction publique, pointée du doigt par le président du Pays, n'a été le fait que de “l'opposition du gouvernement de désigner un représentant du personnel”. “Six représentants de l'administration ont donc voté pour et, par cette manœuvre, seuls cinq représentants du personnel ont voté contre”, précisent les syndicats.