Tahiti, le 15 décembre 2023 - En 2022, la hausse des prix à l'échelle mondiale s'est retrouvée dans les exportations des produits de la mer, note l'ISPF dans sa dernière publication. Des exportations, hors coquilles, qui progressent en valeur de 36% et s'élèvent à 2,414 milliards de francs. Pour ce qui concerne le corail, la nacre et le troca, leurs exportations ont rapporté 265 millions de francs.
Plus de deux milliards de francs en 2022. C'est ce qu'ont rapporté les exportations des produits de la mer, hors coquilles (autrement dit les poissons du large, les mollusques, invertébrés et crustacés), soit 16% de la recette totale des exportations de produits locaux. Le plus haut montant observé en valeur, note l'Institut de la statistique en Polynésie française (ISPF) dans sa dernière publication. Les exportations des coquilles (corail, nacre, troca) rapportent, quant à elles, 75 millions de plus qu'en 2021 pour atteindre 265 millions de francs en 2022.
Les volumes exportés et le prix du kilo en hausse
Plus 610 millions de francs entre 2021 et 2022. Les exportations de poissons du large ont ainsi rapporté 2,2 milliards de francs et c'est le thon (obèse, jaune et blanc) qui arrive en tête évidemment, comptabilisant environ 1 300 tonnes pour une valeur de deux milliards de francs. Ce résultat s'explique par la hausse des volumes exportés, qui atteignent leur meilleur niveau depuis 2015 avec 1 617 tonnes (+12% sur un an), et par un prix moyen au kilo qui dépasse pour la première fois les 1 400 francs (soit plus de 21% en un an).
Les poissons réfrigérés, eux aussi, se sont mieux exportés en progressant de 18% en 2022 pour s'établir à 1 453 tonnes. Des produits essentiellement tournés vers les États-Unis.
Les poissons vivants s'exportent mieux aussi
La filière d'exportation de poissons vivants n'est pas en reste puisque même si elle ne représente que 4% des recettes liées aux exportations de poisson, elle progresse de 72% en valeur en 2022. Ce sont là encore les États-Unis qui sont les premiers destinataires avec près de 40 tonnes exportées pour un montant de 55,6 millions de francs. Suivent Hong Kong (18,2 tonnes pour 14,4 millions de francs), Taïwan (4 tonnes pour une valeur de près de 7 millions de francs) ou encore les Pays-Bas (2,4 tonnes pour 4,7 millions).
Bémol sur les mollusques, invertébrés et crustacés
Les exportations de mollusques, invertébrés et crustacés diminuent en revanche. Des exportations qui reposent uniquement sur celles des bénitiers et qui se contractent en valeur et en volume. Ceci étant, la hausse des prix observée en 2021, qui se poursuit sensiblement en 2022, permet néanmoins à cette filière lagonaire de compenser la baisse des volumes exportés avec des prix au kilo de l'ordre de 2 240 francs. S'ils achètent moins depuis 2019, les États-Unis et la France hexagonale restent les principaux clients de cette filière. À l'inverse, les exportations à destination des marchés d'Asie progressent pour représenter 10% des recettes globales de la filière, soit un million de francs de plus que l'an dernier.
Plus de deux milliards de francs en 2022. C'est ce qu'ont rapporté les exportations des produits de la mer, hors coquilles (autrement dit les poissons du large, les mollusques, invertébrés et crustacés), soit 16% de la recette totale des exportations de produits locaux. Le plus haut montant observé en valeur, note l'Institut de la statistique en Polynésie française (ISPF) dans sa dernière publication. Les exportations des coquilles (corail, nacre, troca) rapportent, quant à elles, 75 millions de plus qu'en 2021 pour atteindre 265 millions de francs en 2022.
Les volumes exportés et le prix du kilo en hausse
Plus 610 millions de francs entre 2021 et 2022. Les exportations de poissons du large ont ainsi rapporté 2,2 milliards de francs et c'est le thon (obèse, jaune et blanc) qui arrive en tête évidemment, comptabilisant environ 1 300 tonnes pour une valeur de deux milliards de francs. Ce résultat s'explique par la hausse des volumes exportés, qui atteignent leur meilleur niveau depuis 2015 avec 1 617 tonnes (+12% sur un an), et par un prix moyen au kilo qui dépasse pour la première fois les 1 400 francs (soit plus de 21% en un an).
Les poissons réfrigérés, eux aussi, se sont mieux exportés en progressant de 18% en 2022 pour s'établir à 1 453 tonnes. Des produits essentiellement tournés vers les États-Unis.
Les poissons vivants s'exportent mieux aussi
La filière d'exportation de poissons vivants n'est pas en reste puisque même si elle ne représente que 4% des recettes liées aux exportations de poisson, elle progresse de 72% en valeur en 2022. Ce sont là encore les États-Unis qui sont les premiers destinataires avec près de 40 tonnes exportées pour un montant de 55,6 millions de francs. Suivent Hong Kong (18,2 tonnes pour 14,4 millions de francs), Taïwan (4 tonnes pour une valeur de près de 7 millions de francs) ou encore les Pays-Bas (2,4 tonnes pour 4,7 millions).
Bémol sur les mollusques, invertébrés et crustacés
Les exportations de mollusques, invertébrés et crustacés diminuent en revanche. Des exportations qui reposent uniquement sur celles des bénitiers et qui se contractent en valeur et en volume. Ceci étant, la hausse des prix observée en 2021, qui se poursuit sensiblement en 2022, permet néanmoins à cette filière lagonaire de compenser la baisse des volumes exportés avec des prix au kilo de l'ordre de 2 240 francs. S'ils achètent moins depuis 2019, les États-Unis et la France hexagonale restent les principaux clients de cette filière. À l'inverse, les exportations à destination des marchés d'Asie progressent pour représenter 10% des recettes globales de la filière, soit un million de francs de plus que l'an dernier.