Tahiti, le 10 juillet 2022 – Les danseurs de la troupe Tahiti Ia Ruru tu Noa ont procédé, samedi, à une répétition générale de Pi'i fenua ou l'appel de la terre, le spectacle qu'ils donneront au mois de juillet sur le marae Arahurahu à Paea. Le fondateur de la troupe, Olivier Lenoir, explique que ce spectacle est un "appel à la jeunesse" pour que cette dernière se "reconnecte à la terre".
Sélectionnés pour donner cinq spectacles sur le marae Arahurahu de Paea dès le 16 juillet prochain, les cinquante danseurs de la troupe Tahiti Ia Ruru tu Noa ont donné une répétition générale samedi après-midi en présence de leurs familles et de la presse qui ont pu découvrir l'étonnante mise en scène de Pi'i fenua ou l'appel de la terre. Guerre clanique et fraternelle mise en scène dans le cadre époustouflant des falaises du marae, ce spectacle aura nécessité quatre mois de travail pour les danseurs chorégraphes qui y participent.
Tel que l'explique l'auteur, Mirose Paia, elle s'est inspirée de la légende du marae Arahuraru : "Je me suis inspirée de la légende du marae qui a été éditée en 1950 en la réadaptant. C'est l'histoire de deux clans, de celui qui possède le marae et d'un autre clan de grimpeurs qui vient des montagnes. Ils vont s'affronter et il se trouve que le chef du clan des montagnes est le grand frère du chef du clan du marae." Pour réaliser ce spectacle, Mirose Paia a travaillé durant un an : "Mais c''était un projet de longue date pour la troupe, cela va de soi pour un groupe professionnel. Avec le marae, la différence est que l'on est beaucoup plus libre, et en même temps, comme c'est un lieu prestigieux et sacré, c'est intouchable et il est donc difficile de mettre les choses en scène."
Sélectionnés pour donner cinq spectacles sur le marae Arahurahu de Paea dès le 16 juillet prochain, les cinquante danseurs de la troupe Tahiti Ia Ruru tu Noa ont donné une répétition générale samedi après-midi en présence de leurs familles et de la presse qui ont pu découvrir l'étonnante mise en scène de Pi'i fenua ou l'appel de la terre. Guerre clanique et fraternelle mise en scène dans le cadre époustouflant des falaises du marae, ce spectacle aura nécessité quatre mois de travail pour les danseurs chorégraphes qui y participent.
Tel que l'explique l'auteur, Mirose Paia, elle s'est inspirée de la légende du marae Arahuraru : "Je me suis inspirée de la légende du marae qui a été éditée en 1950 en la réadaptant. C'est l'histoire de deux clans, de celui qui possède le marae et d'un autre clan de grimpeurs qui vient des montagnes. Ils vont s'affronter et il se trouve que le chef du clan des montagnes est le grand frère du chef du clan du marae." Pour réaliser ce spectacle, Mirose Paia a travaillé durant un an : "Mais c''était un projet de longue date pour la troupe, cela va de soi pour un groupe professionnel. Avec le marae, la différence est que l'on est beaucoup plus libre, et en même temps, comme c'est un lieu prestigieux et sacré, c'est intouchable et il est donc difficile de mettre les choses en scène."
Hommage à Tāvana Salmon
S'étant déjà produit à plusieurs reprises sur ce marae où il a commencé à faire son 'ōrero dans les années 90, le fondateur de Tahiti Ia Ruru tu Noa, Olivier Lenoir, a cette fois tenu à rendre hommage à Tāvana Salmon, une "grande personne qui a fait renaitre la reconstitution du marae". Au travers de ce spectacle, l'homme a souhaité insister sur l'importance du retour à la terre. "C'est quelque chose de fort ce thème de l'appel de la terre, du respect de nos ancêtres qui nous ont laissé tout cela. C'est aussi un moyen de lancer un appel à la jeunesse afin qu'elle se reconnecte à la terre."
Olivier Lenoir souhaite également souligner l'importance de l'écologie dans un contexte où "la terre n'a pas besoin de nous alors que nous avons besoin d'elle". Alors que tous les costumes portés par ses danseurs ont été faits avec des végétaux, Olivier Lenoir précise qu'"Il faut être dans le respect de cette nature, de tout ce qui nous entoure et s'interroger sur ce que nous laisserons à nos enfants et nos arrière-petits-enfants."
Olivier Lenoir souhaite également souligner l'importance de l'écologie dans un contexte où "la terre n'a pas besoin de nous alors que nous avons besoin d'elle". Alors que tous les costumes portés par ses danseurs ont été faits avec des végétaux, Olivier Lenoir précise qu'"Il faut être dans le respect de cette nature, de tout ce qui nous entoure et s'interroger sur ce que nous laisserons à nos enfants et nos arrière-petits-enfants."
Pratique
Représentations prévues les 16, 17, 23, 24 et 30 juillet à 15h45.
Tarif : 2000 Fcfp.
Tickets en ligne sur www.ticketpacific.pf, dans les magasins Carrefour et à Radio1/Tiare FM. Tickets disponibles sur place à partir de 14 heures les jours de spectacle.
Renseignements au 40 501 414.
Tarif : 2000 Fcfp.
Tickets en ligne sur www.ticketpacific.pf, dans les magasins Carrefour et à Radio1/Tiare FM. Tickets disponibles sur place à partir de 14 heures les jours de spectacle.
Renseignements au 40 501 414.