Raiatea, le 20 octobre 2020 – Dix exposants de produits bio, locaux, allant des légumes aux fruits en passant par tout un tas de produits dérivés (savonnette, dentifrice, huile et beurre de coco)ont répondu présents vendredi à l'invitation du lycée professionnel de Uturoa dans le cadre d'une matinée consacrée à une meilleure façon de manger.
Vendredi dernier, le lycée professionnel (LP) de Uturoa a organisé une matinée consacrée à l'amélioration de l'alimentation. Dix exposants ont répondu à l'invitation lancée par l'établissement de venir exposer et vendre leurs produits. Ainsi, légumes et fruits, bio et locaux, mais aussi un panel intéressant de produits dérivés (savonnettes, dentifrice, huile et beurre de coco) ont constitué l'étal de l'événement. Pour le lycée, cinq classes ont mis la main à la pâte, dont une plus précisément en confectionnant des pâtisseries, comme des gâteaux, des madeleines, des crêpes ce qui a permis de restaurer les visiteurs tout en apportant un peu d'argent dans la caisse de l'école. La professeure principale Évelyne Deriennic explique : "l'an passé le LP a été labellisé pour le traitement des déchets. Cette année nous visons donc le label pour l'alimentation étant donné l'importance actuelle du redressement dans ce domaine, notamment au niveau des cantines. Surtout que sur l'île dans le secteur il y a de quoi faire, la preuve avec tous ceux qui ont bien voulu nous montrer leurs produits". Un chapiteau a été dressé pour l'occasion dans la cour de l'établissement et l'accueil a été assuré par les élèves, principalement les jeunes filles joliment vêtues, avec un sourire hélas masqué, mais que l'on devinait à travers le regard. La DGEE (Direction générale de l'éducation et des enseignements) avait été stricte par contre au niveau de l'accueil du public sur le nombre de visiteurs en même temps sur le site, la distanciation sociale et le port du masque étaient de rigueur. Au niveau du comptage une astuce ingénieuse a été trouvée en plaçant des nacres sur un fil qui, tel un boulier chinois, permettait en les faisant coulisser tantôt avec les entrants, tantôt avec les sortants, de savoir si le chiffre imposé était respecté. À priori un beau succès pour cette initiative si l'on en croit la fréquentation de la demi-journée qui a permis aux exposants de tirer, sinon quelques subsides de leurs produits, tout au moins de se faire connaître du public. Ce qui pour des petits entrepreneurs, comme les vendeurs de semis, une nouvelle activité sur l'île, n'est pas négligeable. Surtout qu'en ces temps de crise sanitaire le métier de la vente est loin d'être évident, la fréquentation touristique étant malgré tout au ralenti. Pour conclure, l'ambiance était, comme la météo, au beau fixe, ce qui fait dire que c'est une expérience enrichissante pour tout le monde, donc à renouveler au moins deux fois dans l'année.
Vendredi dernier, le lycée professionnel (LP) de Uturoa a organisé une matinée consacrée à l'amélioration de l'alimentation. Dix exposants ont répondu à l'invitation lancée par l'établissement de venir exposer et vendre leurs produits. Ainsi, légumes et fruits, bio et locaux, mais aussi un panel intéressant de produits dérivés (savonnettes, dentifrice, huile et beurre de coco) ont constitué l'étal de l'événement. Pour le lycée, cinq classes ont mis la main à la pâte, dont une plus précisément en confectionnant des pâtisseries, comme des gâteaux, des madeleines, des crêpes ce qui a permis de restaurer les visiteurs tout en apportant un peu d'argent dans la caisse de l'école. La professeure principale Évelyne Deriennic explique : "l'an passé le LP a été labellisé pour le traitement des déchets. Cette année nous visons donc le label pour l'alimentation étant donné l'importance actuelle du redressement dans ce domaine, notamment au niveau des cantines. Surtout que sur l'île dans le secteur il y a de quoi faire, la preuve avec tous ceux qui ont bien voulu nous montrer leurs produits". Un chapiteau a été dressé pour l'occasion dans la cour de l'établissement et l'accueil a été assuré par les élèves, principalement les jeunes filles joliment vêtues, avec un sourire hélas masqué, mais que l'on devinait à travers le regard. La DGEE (Direction générale de l'éducation et des enseignements) avait été stricte par contre au niveau de l'accueil du public sur le nombre de visiteurs en même temps sur le site, la distanciation sociale et le port du masque étaient de rigueur. Au niveau du comptage une astuce ingénieuse a été trouvée en plaçant des nacres sur un fil qui, tel un boulier chinois, permettait en les faisant coulisser tantôt avec les entrants, tantôt avec les sortants, de savoir si le chiffre imposé était respecté. À priori un beau succès pour cette initiative si l'on en croit la fréquentation de la demi-journée qui a permis aux exposants de tirer, sinon quelques subsides de leurs produits, tout au moins de se faire connaître du public. Ce qui pour des petits entrepreneurs, comme les vendeurs de semis, une nouvelle activité sur l'île, n'est pas négligeable. Surtout qu'en ces temps de crise sanitaire le métier de la vente est loin d'être évident, la fréquentation touristique étant malgré tout au ralenti. Pour conclure, l'ambiance était, comme la météo, au beau fixe, ce qui fait dire que c'est une expérience enrichissante pour tout le monde, donc à renouveler au moins deux fois dans l'année.