Tahiti, le 7 août 2023 - Citoyens, exprimez-vous. L'assemblée de la Polynésie française, via son site internet, a lancé lundi une grande consultation citoyenne sur la gestion de la crise Covid en Polynésie française.
“Le caractère inédit et exceptionnel de la crise sanitaire qui a frappé le monde, ses conséquences sur la santé des Polynésiennes et des Polynésiens, ses conséquences économiques et sociales, les privations de libertés qui en ont découlé, la gestion de la crise par les autorités publiques et en particulier la campagne vaccinale ont bouleversé chacun de nous”, explique l'assemblée dans le préambule aux deux questionnaires, en français et en tahitien, déposés lundi sur son site internet pour recueillir l’avis des internautes sur la gestion de la crise Covid en Polynésie française. Et de contextualiser : “L'assemblée de la Polynésie française a alors créé une commission d’enquête en vue de faire le bilan de la gestion de cette crise par les autorités publiques et dans le cadre de ces travaux, la commission d’enquête lance une consultation citoyenne pour recenser les témoignages de la société civile.”
La volonté est donc affichée, avec cette consultation citoyenne. L'assemblée veut prendre le pouls de la société sur le sujet. Les deux questionnaires sont mis en ligne sur le site internet de l’institution pendant une période de trois semaines, du 7 au 27 août, pour permettre au public de la renseigner.
“Le caractère inédit et exceptionnel de la crise sanitaire qui a frappé le monde, ses conséquences sur la santé des Polynésiennes et des Polynésiens, ses conséquences économiques et sociales, les privations de libertés qui en ont découlé, la gestion de la crise par les autorités publiques et en particulier la campagne vaccinale ont bouleversé chacun de nous”, explique l'assemblée dans le préambule aux deux questionnaires, en français et en tahitien, déposés lundi sur son site internet pour recueillir l’avis des internautes sur la gestion de la crise Covid en Polynésie française. Et de contextualiser : “L'assemblée de la Polynésie française a alors créé une commission d’enquête en vue de faire le bilan de la gestion de cette crise par les autorités publiques et dans le cadre de ces travaux, la commission d’enquête lance une consultation citoyenne pour recenser les témoignages de la société civile.”
La volonté est donc affichée, avec cette consultation citoyenne. L'assemblée veut prendre le pouls de la société sur le sujet. Les deux questionnaires sont mis en ligne sur le site internet de l’institution pendant une période de trois semaines, du 7 au 27 août, pour permettre au public de la renseigner.
Tendances
Les questionnaires sont heureusement à choix multiples pour ne pas laisser la placer aux péroraisons complotistes, mais restent malgré tout suffisamment bien orientés pour qu'au final, des réponses négatives à des choix passés soient données.
Exemple, question 11 : “Avez- vous rencontré des problèmes de santé inhabituels dans les 15 jours maximum après la vaccination ?”. Impossible de mettre ‘non’ puisque la question 12, “Si oui, quels types de problèmes de santé ?”, est à remplir obligatoirement. Un questionnaire que chacun peut en outre remplir plusieurs fois, avec plusieurs réponses différentes s'il le souhaite.
Plus ubuesque encore : la possibilité de répondre ‘non’ à la question sur la perte d’un proche tout en ayant la possibilité de répondre ‘oui’ sur son enterrement.
Enfin, la question 14 du questionnaire sur les défunts va aussi faire mal à certaines professions : “Selon vous, est-ce que l’épisode Covid 19 vous a fait douter du système de santé ?”
Si l'intention est louable, la démarche n'est finalement pas très loin du questionnaire Facebook. Sans échantillonnage, sans démarche statistique, pour un résultat qu'on sait d'avance sans valeur. L'institut de la statistique de la Polynésie française n'était-elle pas disponible pour proposer un travail sérieux ?
Exemple, question 11 : “Avez- vous rencontré des problèmes de santé inhabituels dans les 15 jours maximum après la vaccination ?”. Impossible de mettre ‘non’ puisque la question 12, “Si oui, quels types de problèmes de santé ?”, est à remplir obligatoirement. Un questionnaire que chacun peut en outre remplir plusieurs fois, avec plusieurs réponses différentes s'il le souhaite.
Plus ubuesque encore : la possibilité de répondre ‘non’ à la question sur la perte d’un proche tout en ayant la possibilité de répondre ‘oui’ sur son enterrement.
Enfin, la question 14 du questionnaire sur les défunts va aussi faire mal à certaines professions : “Selon vous, est-ce que l’épisode Covid 19 vous a fait douter du système de santé ?”
Si l'intention est louable, la démarche n'est finalement pas très loin du questionnaire Facebook. Sans échantillonnage, sans démarche statistique, pour un résultat qu'on sait d'avance sans valeur. L'institut de la statistique de la Polynésie française n'était-elle pas disponible pour proposer un travail sérieux ?