Yolande Vernaudon, déléguée pour le suivie des conséquences des essais nucléaires en Polynésie.
Tahiti, le 1er septembre 2023 - C'est le 29 août dernier, journée internationale contre les essais nucléaires, que la Délégation polynésienne pour le suivi des conséquences des essais nucléaires (DSCEN) a lancé son appel à une grande collecte de documents pour enrichir la future bibliothèque numérique ATOMI qui ouvrira début 2024. Un gros travail d'organisation des documents déjà à disposition de la délégation a été opéré pour un accès “beaucoup plus large et libre”.
Grâce à un effectif restreint mais efficace, la déléguée au suivi des conséquences des essais nucléaires, Yolande Vernaudon commence à y voir plus clair dans tous les documents dont elle dispose et qu'elle a hérités de feu Bruno Barrillot, en 2017. Un fonds documentaire conséquent laissé par l'expert des essais nucléaires qui était “très difficile à exploiter” et qu'il fallait répertorier et mieux organiser. “Cette documentation est organisée maintenant ce qui permet un accès beaucoup plus large et libre”, a expliqué Yolande Vernaudon qui précise qu'“il y avait des documents qui avaient plus ou moins été piratés et il était important de les récupérer sous un format libre de droit, ce qui a été fait”.
Parallèlement, la délégation travaille depuis le mois de février sur deux outils numériques qui sont en cours de construction et qui devraient être opérationnels d'ici le début de l'année prochaine : le catalogue de bibliothèque qui va décrire tous les documents dont dispose la DSCEN sous “format physique” et qui fera des liens vers la bibliothèque numérique “Atomi” consacrée au fait nucléaire.
Une “approche comparatiste”
La bibliothèque physique regroupe des documents relatifs au fait nucléaire dans le monde, avec évidemment une priorité à tout ce qui concerne le Pacifique, l'idée étant d'avoir une “approche comparatiste”. Atomi sera en revanche plus ciblée sur la Polynésie.
La DSCEN a reçu 71 ouvrages jeudi et en attend 150 d'ici la fin de l'année. Ils serviront au centre documentaire qui sera “le cœur” du futur centre de mémoire Pu Mahara. S'il n'y a pas encore de date précise quant à son ouverture, un concours d'architecture devrait être lancé “début 2024”.
L'appel qui a été lancé le 29 août par la DSCEN à la population servira justement à alimenter cette bibliothèque numérique. Photos, cartes postales, livres, journaux, carnets personnels, correspondances, enregistrements, ou vidéo... tous les supports seront les bienvenus pour enrichir les archives. Si cet appel ne date que de quelques jours, “il y a déjà quelques personnes qui ont réagi”. Les documents déclassifiés concernant les essais nucléaires sont déjà accessibles mais difficilement. “L'objectif que nous avons, c'est de faire une interface qui fluidifie cet accès.” Ce qui sera beaucoup plus pratique, notamment pour les acteurs de l'Éducation qui enseignent le fait nucléaire depuis 2018 dans toutes les matières, du CM1 à la terminale.
Grâce à un effectif restreint mais efficace, la déléguée au suivi des conséquences des essais nucléaires, Yolande Vernaudon commence à y voir plus clair dans tous les documents dont elle dispose et qu'elle a hérités de feu Bruno Barrillot, en 2017. Un fonds documentaire conséquent laissé par l'expert des essais nucléaires qui était “très difficile à exploiter” et qu'il fallait répertorier et mieux organiser. “Cette documentation est organisée maintenant ce qui permet un accès beaucoup plus large et libre”, a expliqué Yolande Vernaudon qui précise qu'“il y avait des documents qui avaient plus ou moins été piratés et il était important de les récupérer sous un format libre de droit, ce qui a été fait”.
Parallèlement, la délégation travaille depuis le mois de février sur deux outils numériques qui sont en cours de construction et qui devraient être opérationnels d'ici le début de l'année prochaine : le catalogue de bibliothèque qui va décrire tous les documents dont dispose la DSCEN sous “format physique” et qui fera des liens vers la bibliothèque numérique “Atomi” consacrée au fait nucléaire.
Une “approche comparatiste”
La bibliothèque physique regroupe des documents relatifs au fait nucléaire dans le monde, avec évidemment une priorité à tout ce qui concerne le Pacifique, l'idée étant d'avoir une “approche comparatiste”. Atomi sera en revanche plus ciblée sur la Polynésie.
La DSCEN a reçu 71 ouvrages jeudi et en attend 150 d'ici la fin de l'année. Ils serviront au centre documentaire qui sera “le cœur” du futur centre de mémoire Pu Mahara. S'il n'y a pas encore de date précise quant à son ouverture, un concours d'architecture devrait être lancé “début 2024”.
L'appel qui a été lancé le 29 août par la DSCEN à la population servira justement à alimenter cette bibliothèque numérique. Photos, cartes postales, livres, journaux, carnets personnels, correspondances, enregistrements, ou vidéo... tous les supports seront les bienvenus pour enrichir les archives. Si cet appel ne date que de quelques jours, “il y a déjà quelques personnes qui ont réagi”. Les documents déclassifiés concernant les essais nucléaires sont déjà accessibles mais difficilement. “L'objectif que nous avons, c'est de faire une interface qui fluidifie cet accès.” Ce qui sera beaucoup plus pratique, notamment pour les acteurs de l'Éducation qui enseignent le fait nucléaire depuis 2018 dans toutes les matières, du CM1 à la terminale.