Tahiti le 4 juillet 2024 – Les négociations au point mort entre l’intersyndicale et les directions des sociétés South Pacific Sûreté et Tahiti Sûreté, le syndicat A tia i mua a adressé samedi aux deux gérants d’entreprise un courrier listant les propositions du syndicat pour une levée du conflit social.
Alors que les négociations pour une levée de grève demeurent au point mort, du côté des sociétés South Pacific Sûreté (SPS) et Tahiti Sûreté, en charge de la sûreté aéroportuaire, la secrétaire générale du syndicat A tia i mua, Avaiki Teuiau, a adressé samedi un courrier aux deux chefs d’entreprise, Éric Chatelain (SPS) et Vincent Dubois, directeur général de Tahiti Sûreté. Treizième mois, prime de performance, “anomalies” de planning, recrutements en temps plein, convention collective : elle y fait des propositions susceptibles de mettre un terme au conflit.
La syndicaliste rappelle en préambule que depuis le dépôt du préavis de grève, le 24 juillet dernier, quatre rencontres se sont tenues. Elle regrette que lors de celles-ci, les patrons aient eu une attitude qui ne laisse “aucune place à la négociation”. Pour Avaiki Teuiau, le délai de carence et la prime d’ancienneté “fixées conventionnellement […] ne seront pas négociables”.
Pour le treizième mois, A tia i mua propose trois solutions pour les seuls salariés ayant plus d’un an d’ancienneté avec une mise en application en décembre de cette année.
Autre point : pour A tia i mua “encourager la performance des agents de sûreté […] à l’aéroport de Tahiti-Faa’a” passe par la mise en place de la prime de performance individuelle. Le syndicat propose de calculer cette dernière sur 50% du salaire de base conditionné à “une pénalité de 1000 francs par jour d’absence” et 50% du salaire de base obtenu sur la moyenne annuelle des évaluations de formation périodique.
Révision de la convention collective
Concernant la prime pour l’entretien des tenues, le syndicat propose 10 000 francs par mois. Cette dernière sera supprimée dès lors que les agents de sûreté auront leurs six nouvelles tenues qui seront renouvelées annuellement.
A tia i mua propose également que pendant les six prochains mois, des réunions soient mises en place à raison d’une fois par mois, entre les directions, les services planning et les représentants du personnel pour notamment “relever les anomalies des plannings et proposer des solutions d’amélioration”.
Enfin, concernant la convention collective applicable dans le secteur, à ce jour, les agents de sûreté sont soumis à celle du gardiennage. A tia i mua propose la reprise des discussions relatives à l’annexe ayant trait à la sûreté aéroportuaire et portuaire pour une mise en application en janvier prochain.
A tia i mua note en outre que plusieurs agents à temps partiel largement dépassé leurs heures contractuelles de travail atteignant, pour certains, 240 heures par mois. Le syndicat demande aux sociétés de sûreté de régulariser “ces situations par le passage à temps complet de ses agents”. Elle demande également que les agents qui travaillent le soir de Noël et le Jour de l’an reçoivent une prime.
Autant de propositions pour lesquelles le syndicat attend une réponse de la part des dirigeants des deux entreprises. Pour l’heure aucune nouvelle rencontre de négociation n’est fixée.
Vaite Urarii Pambrun
Alors que les négociations pour une levée de grève demeurent au point mort, du côté des sociétés South Pacific Sûreté (SPS) et Tahiti Sûreté, en charge de la sûreté aéroportuaire, la secrétaire générale du syndicat A tia i mua, Avaiki Teuiau, a adressé samedi un courrier aux deux chefs d’entreprise, Éric Chatelain (SPS) et Vincent Dubois, directeur général de Tahiti Sûreté. Treizième mois, prime de performance, “anomalies” de planning, recrutements en temps plein, convention collective : elle y fait des propositions susceptibles de mettre un terme au conflit.
La syndicaliste rappelle en préambule que depuis le dépôt du préavis de grève, le 24 juillet dernier, quatre rencontres se sont tenues. Elle regrette que lors de celles-ci, les patrons aient eu une attitude qui ne laisse “aucune place à la négociation”. Pour Avaiki Teuiau, le délai de carence et la prime d’ancienneté “fixées conventionnellement […] ne seront pas négociables”.
Pour le treizième mois, A tia i mua propose trois solutions pour les seuls salariés ayant plus d’un an d’ancienneté avec une mise en application en décembre de cette année.
Autre point : pour A tia i mua “encourager la performance des agents de sûreté […] à l’aéroport de Tahiti-Faa’a” passe par la mise en place de la prime de performance individuelle. Le syndicat propose de calculer cette dernière sur 50% du salaire de base conditionné à “une pénalité de 1000 francs par jour d’absence” et 50% du salaire de base obtenu sur la moyenne annuelle des évaluations de formation périodique.
Révision de la convention collective
Concernant la prime pour l’entretien des tenues, le syndicat propose 10 000 francs par mois. Cette dernière sera supprimée dès lors que les agents de sûreté auront leurs six nouvelles tenues qui seront renouvelées annuellement.
A tia i mua propose également que pendant les six prochains mois, des réunions soient mises en place à raison d’une fois par mois, entre les directions, les services planning et les représentants du personnel pour notamment “relever les anomalies des plannings et proposer des solutions d’amélioration”.
Enfin, concernant la convention collective applicable dans le secteur, à ce jour, les agents de sûreté sont soumis à celle du gardiennage. A tia i mua propose la reprise des discussions relatives à l’annexe ayant trait à la sûreté aéroportuaire et portuaire pour une mise en application en janvier prochain.
A tia i mua note en outre que plusieurs agents à temps partiel largement dépassé leurs heures contractuelles de travail atteignant, pour certains, 240 heures par mois. Le syndicat demande aux sociétés de sûreté de régulariser “ces situations par le passage à temps complet de ses agents”. Elle demande également que les agents qui travaillent le soir de Noël et le Jour de l’an reçoivent une prime.
Autant de propositions pour lesquelles le syndicat attend une réponse de la part des dirigeants des deux entreprises. Pour l’heure aucune nouvelle rencontre de négociation n’est fixée.
Vaite Urarii Pambrun