Tahiti, le 7 novembre 2024 - L’association Rima Here, qui accueille et accompagne des adultes atteints de handicap mental, a organisé ce jeudi sa journée portes ouvertes. Elle a lieu une fois par an. Le grand public était invité à partager une journée conviviale et à découvrir les projets du centre.
Située à Faa’a, l’association Rima Here accueille tout au long de l’année 72 personnes de 20 à 60 ans, des adultes porteurs de handicap mental et/ou de pathologies psychiatriques. Elle gère un centre d’accueil médico-social qui compte 18 chambres.
Accueillir et rendre autonome
Au-delà de l’accueil, elle cherche à rendre autonomes ses bénéficiaires par le biais d’activités ou de formations encadrées par une équipe de moniteurs d’ateliers, éducateurs spécialisés, aides médico-psychologiques, infirmiers, psychiatres et psychologues. Au centre se trouvent des ateliers couture, jardin, cuisine, agriculture et horticulture…
Située à Faa’a, l’association Rima Here accueille tout au long de l’année 72 personnes de 20 à 60 ans, des adultes porteurs de handicap mental et/ou de pathologies psychiatriques. Elle gère un centre d’accueil médico-social qui compte 18 chambres.
Accueillir et rendre autonome
Au-delà de l’accueil, elle cherche à rendre autonomes ses bénéficiaires par le biais d’activités ou de formations encadrées par une équipe de moniteurs d’ateliers, éducateurs spécialisés, aides médico-psychologiques, infirmiers, psychiatres et psychologues. Au centre se trouvent des ateliers couture, jardin, cuisine, agriculture et horticulture…
La journée portes ouvertes organisée ce jeudi a permis au public d’aller à la rencontre des bénéficiaires mais également de découvrir leurs créations. Mareva Hourtal, la présidente de l’association, explique : “Ils peuvent recevoir leurs amis, leur famille, ils présentent un spectacle et montrent leur travail de l’année. C’est une bonne occasion de les mettre.”
Sabine Moua, éducatrice spécialisée, a tenu l’un des stands où étaient exposés les tifaifai, fruits séchés ou encore porte-clés. “Tous les jours, les personnes du centre se retrouvent dans nos ateliers avec leur capacité, leur humeur et leur motivation. Et le résultat est là !”
“Avant, c’était tabou”
Rima Here, fondée en 1985, s’est lancée dans un projet de remise au norme et d’agrandissement de son bâtiment d’accueil de nuit. Dix chambres vont être reconstruites, de même que le réfectoire. “Cela devenait une nécessité puisque les bâtiments ont plus de 30 ans.”
Huit nouvelles chambres ont été livrées et inaugurées, elles devraient être occupées sous peu. Sur les 18 chambres, une ou deux pourraient être dédiées aux situations d’urgence.
Sabine Moua, éducatrice spécialisée, a tenu l’un des stands où étaient exposés les tifaifai, fruits séchés ou encore porte-clés. “Tous les jours, les personnes du centre se retrouvent dans nos ateliers avec leur capacité, leur humeur et leur motivation. Et le résultat est là !”
“Avant, c’était tabou”
Rima Here, fondée en 1985, s’est lancée dans un projet de remise au norme et d’agrandissement de son bâtiment d’accueil de nuit. Dix chambres vont être reconstruites, de même que le réfectoire. “Cela devenait une nécessité puisque les bâtiments ont plus de 30 ans.”
Huit nouvelles chambres ont été livrées et inaugurées, elles devraient être occupées sous peu. Sur les 18 chambres, une ou deux pourraient être dédiées aux situations d’urgence.
Ces pièces supplémentaires répondent à un besoin. “Les demandes augmentent”, constate la présidente. “Chaque année, de plus en plus de cas sont dévoilés.” Difficile de dire si le handicap mental et les pathologies psychiatriques est grandissant dans la population. “Ce qui est sûr, c’est que l’on ose en parler de plus en plus. Avant, c’était tabou, ça l’est encore, mais moins.”
Une fois cette phase terminée (courant 2025), Rima Here aimerait créer une antenne pour les personnes non autonomes sur la Presqu’île.