Tahiti le 22 avril 2025. Face à l'urgence sanitaire que connaît la Polynésie française – obésité, diabète, troubles mentaux, addictions – le Gouvernement renforce ses actions de proximité en transmettant à l’Assemblée de la Polynésie française un projet de loi du pays créant le statut des arata’i ora, des guides de prévention et de promotion de la santé qui opèreront au cœur des quartiers et dans l’ensemble des archipels de la Polynésie française. Une façon de reconduire le principe des guides sanitaires mis en place en 2020 pendant la pandémie de covid au Fenua.
Inspirés des modèles de médiation en santé déployés ailleurs dans le Pacifique, les arata’i ora sont des habitants, ancrés dans leur communauté, formés et accompagnés pour promouvoir les comportements favorables à la santé, organiser des actions de sensibilisation sur le terrain et réorienter les personnes vers les structures adaptées.
Le dispositif arata’i ora répond à cette exigence en outillant des acteurs de terrain par exemple pour sensibiliser les populations à une alimentation plus équilibrée, à l’activité physique, à la santé mentale, prévenir les addictions, les conduites à risque, les situations de rupture sociale ou encore le renforcement des liens entre la population et les dispositifs de santé existants.
Les guides arata’i ora ne sont ni des professionnels de santé, ni des bénévoles : ce sont des polynésiens de plus de 18 ans, sélectionnés pour leurs qualités humaines, leur sens de l’écoute et leur engagement pour leur communauté.
Ce réseau constitue un levier concret pour déployer les actions de prévention équitablement sur l’ensemble de la Polynésie française, particulièrement dans les îles éloignées ou les quartiers les plus fragiles.
Aucun diplôme n’est requis, les guides arata’i ora recevront une formation initiale gratuite, suivie d’une formation continue mensuelle, pour garantir la qualité de leurs actions. Leurs missions seront encadrées par une convention qui fixe leurs droits et obligations.
Ils bénéficieront d’une indemnité et d’une couverture sociale, sans basculer dans le salariat, permettant une reconnaissance claire de leur rôle tout en préservant leur ancrage communautaire.
Leur engagement pourra être valorisé dans le cadre de la validation des acquis de l’expérience (VAE), notamment pour intégrer les formations locales en santé (aide-soignant, infirmier, etc.) et ils recevront des certificats de formation et des attestations de missions.
Le dispositif arata’i ora sera déployé progressivement à partir du second semestre 2025 par le Fare Tama Hau grâce au financement du Fonds de prévention sanitaire et sociale. Il sera également ouvert à des associations ou fondations agréées à cet effet.
Inspirés des modèles de médiation en santé déployés ailleurs dans le Pacifique, les arata’i ora sont des habitants, ancrés dans leur communauté, formés et accompagnés pour promouvoir les comportements favorables à la santé, organiser des actions de sensibilisation sur le terrain et réorienter les personnes vers les structures adaptées.
Le dispositif arata’i ora répond à cette exigence en outillant des acteurs de terrain par exemple pour sensibiliser les populations à une alimentation plus équilibrée, à l’activité physique, à la santé mentale, prévenir les addictions, les conduites à risque, les situations de rupture sociale ou encore le renforcement des liens entre la population et les dispositifs de santé existants.
Les guides arata’i ora ne sont ni des professionnels de santé, ni des bénévoles : ce sont des polynésiens de plus de 18 ans, sélectionnés pour leurs qualités humaines, leur sens de l’écoute et leur engagement pour leur communauté.
Ce réseau constitue un levier concret pour déployer les actions de prévention équitablement sur l’ensemble de la Polynésie française, particulièrement dans les îles éloignées ou les quartiers les plus fragiles.
Aucun diplôme n’est requis, les guides arata’i ora recevront une formation initiale gratuite, suivie d’une formation continue mensuelle, pour garantir la qualité de leurs actions. Leurs missions seront encadrées par une convention qui fixe leurs droits et obligations.
Ils bénéficieront d’une indemnité et d’une couverture sociale, sans basculer dans le salariat, permettant une reconnaissance claire de leur rôle tout en préservant leur ancrage communautaire.
Leur engagement pourra être valorisé dans le cadre de la validation des acquis de l’expérience (VAE), notamment pour intégrer les formations locales en santé (aide-soignant, infirmier, etc.) et ils recevront des certificats de formation et des attestations de missions.
Le dispositif arata’i ora sera déployé progressivement à partir du second semestre 2025 par le Fare Tama Hau grâce au financement du Fonds de prévention sanitaire et sociale. Il sera également ouvert à des associations ou fondations agréées à cet effet.