Papeete le 30 janvier 2024. Les médecins libéraux ne décolèrent pas. Après la lecture du pavé sans saveur de 360 pages rendu par la commission d’enquête de l’assemblée de la Polynésie française sur la gestion de la crise covid au fenua, les médecins libéraux de Polynésie française en ont presque avalé leurs stéthoscopes.
En première ligne dès les premiers cas de covid déclarés, ils ont découvert qu’à aucun moment leur travail n’est mis en valeur. Plus gros, il est complètement occulté du rapport. « 300 pages et pas un mot sur leur rôle pendant la pandémie. 150 personnes et pas un des 750 libéraux qui étaient au front. Oui, ce rapport de la commission d’enquête de l’APF est de toute évidence une insulte pour les professionnels de santé libéraux », explique le syndicat. « Aucune phrase, aucune mention sur le travail incessant, harassant, au plus près de la population, souvent à très haut risque et ce très tôt dans la vague épidémique. »
Un travail, rappelle-t-il, qui s’est fait « alors même que les équipements de protection individuelle adaptés ne leur étaient pas encore accessibles ». Le courrier adressé aux élus siégeant dans la commission, autant qu’aux autres élus qui ont lu ce rapport sans broncher, poursuit. « Nous ne comptons plus le nombre de soignants libéraux qui, chaque jour, ont mis en danger leur propre vie ainsi que celles de leurs proches, avec parfois des hospitalisations et même des séjours en réanimation à la clé…mais non, nous n’existons pas…c’est absolument révoltant. »
Le syndicat liste pourtant les renforts apportés aux hôpitaux et aux cliniques, le bénévolat, le travail des infirmiers libéraux aussi qui intervenaient aux domiciles des patients, et parfois devaient délivrer les certificats de décès, sans oublier la campagne de vaccination à laquelle ils ont prêté main forte.
Le communiqué conclut en taclant certaines des préconisations choquantes du rapport sur l’utilisation de médecines alternatives et la protection en filigrane de Tony Géros qui a couvert les agissements du docteur Théron, administrant des produits non recommandés, voire dangereux, pour traiter le Covid. « Non, malgré les recommandations de cette commission, aucun autre traitement préventif, y compris la médecine dite alternative et/ou intégrative n’a prouvé scientifiquement une quelconque efficacité en la matière », explique le syndicat des médecins libéraux qui assène : « Non, la médecine n’est pas une croyance. »
En première ligne dès les premiers cas de covid déclarés, ils ont découvert qu’à aucun moment leur travail n’est mis en valeur. Plus gros, il est complètement occulté du rapport. « 300 pages et pas un mot sur leur rôle pendant la pandémie. 150 personnes et pas un des 750 libéraux qui étaient au front. Oui, ce rapport de la commission d’enquête de l’APF est de toute évidence une insulte pour les professionnels de santé libéraux », explique le syndicat. « Aucune phrase, aucune mention sur le travail incessant, harassant, au plus près de la population, souvent à très haut risque et ce très tôt dans la vague épidémique. »
Un travail, rappelle-t-il, qui s’est fait « alors même que les équipements de protection individuelle adaptés ne leur étaient pas encore accessibles ». Le courrier adressé aux élus siégeant dans la commission, autant qu’aux autres élus qui ont lu ce rapport sans broncher, poursuit. « Nous ne comptons plus le nombre de soignants libéraux qui, chaque jour, ont mis en danger leur propre vie ainsi que celles de leurs proches, avec parfois des hospitalisations et même des séjours en réanimation à la clé…mais non, nous n’existons pas…c’est absolument révoltant. »
Le syndicat liste pourtant les renforts apportés aux hôpitaux et aux cliniques, le bénévolat, le travail des infirmiers libéraux aussi qui intervenaient aux domiciles des patients, et parfois devaient délivrer les certificats de décès, sans oublier la campagne de vaccination à laquelle ils ont prêté main forte.
Le communiqué conclut en taclant certaines des préconisations choquantes du rapport sur l’utilisation de médecines alternatives et la protection en filigrane de Tony Géros qui a couvert les agissements du docteur Théron, administrant des produits non recommandés, voire dangereux, pour traiter le Covid. « Non, malgré les recommandations de cette commission, aucun autre traitement préventif, y compris la médecine dite alternative et/ou intégrative n’a prouvé scientifiquement une quelconque efficacité en la matière », explique le syndicat des médecins libéraux qui assène : « Non, la médecine n’est pas une croyance. »