Tahiti, le 27 avril 2021 - Interpellé publiquement début avril par la Fédération des associations de protection de l’environnement (Fape), sur les retards de mise en œuvre du Plan climat énergie 2015-2020, le président Édouard Fritch s’est dit prêt à “avancer résolument vers une transition énergétique”.
Dans une lettre ouverte adressée début avril à Édouard Fritch, la Fédération des associations de protection de l'environnement (Fape) avait interpellé le chef de l'exécutif local sur l'urgence d'agir pour “l'adaptation" de la Polynésie française aux risques liés au réchauffement climatique. Ils demandaient à être reçus en tant que force de proposition.
En cause, le plan Climat énergie de la Polynésie française. Les 28 actions de ce projet territorial de développement durable avaient été présentées en décembre 2015, lors de la COP21 à Paris. Mais cette feuille de route tarde à être mise en pratique.
C’est dans ce contexte que les responsables de la Fape ont été reçus en entretien, mardi matin à la présidence.
Dans leur courrier du 7 avril, le président de la Fape, Winiki Sage, et de son vice-président, Janson Man Sang, rappelaient que “la Polynésie française fait partie des territoires les plus susceptibles de pâtir des effets négatifs de l’évolution climatique”. La lettre évoquait aussi les engagements de la “Déclaration de Tarahoi”, suite à la réunion “historique” des présidents et représentants des parlements des îles du Pacifique en 2019. Or, en dépit du plan climat-énergie adopté en 2015, la Polynésie française ne cesse de s'éloigner des objectifs par elle-même fixés. Notamment la réduction de -6,5% des émissions de gaz à effet de serre entre 2014 et 2020 prévu par ce plan, alors que ces émissions ont augmenté de +6,2% entre 2014 et 2018. Idem pour l'objectif en émission de CO2 : 2 tonnes par habitant en 2020 alors que “la somme des émissions territoriales et importées nous attribuait une empreinte carbone par habitant de 10 tonnes de CO2 émis en 2018”, là où le Giec recommande une empreinte carbone maximum de 2,2 tonnes de CO2 par habitant.
A cet égard, le président “a marqué sa volonté d’avancer résolument vers une transition énergétique au travers notamment des champs photovoltaïques à grande échelle, des centrales hybrides dans les îles, ou encore des transports publics terrestres et maritimes à énergie renouvelable”, indique un communiqué de la présidence, mardi. Cette communication officielle indique aussi qu’Édouard Fritch est “favorable à la tenue d’un point régulier sur l’avancement du plan climat-énergie de la Polynésie”. Et concernant la FAPE, dans l’immédiat le président Fritch s’est dit favorable à sa reconnaissance d’intérêt général.
Dans une lettre ouverte adressée début avril à Édouard Fritch, la Fédération des associations de protection de l'environnement (Fape) avait interpellé le chef de l'exécutif local sur l'urgence d'agir pour “l'adaptation" de la Polynésie française aux risques liés au réchauffement climatique. Ils demandaient à être reçus en tant que force de proposition.
En cause, le plan Climat énergie de la Polynésie française. Les 28 actions de ce projet territorial de développement durable avaient été présentées en décembre 2015, lors de la COP21 à Paris. Mais cette feuille de route tarde à être mise en pratique.
C’est dans ce contexte que les responsables de la Fape ont été reçus en entretien, mardi matin à la présidence.
Dans leur courrier du 7 avril, le président de la Fape, Winiki Sage, et de son vice-président, Janson Man Sang, rappelaient que “la Polynésie française fait partie des territoires les plus susceptibles de pâtir des effets négatifs de l’évolution climatique”. La lettre évoquait aussi les engagements de la “Déclaration de Tarahoi”, suite à la réunion “historique” des présidents et représentants des parlements des îles du Pacifique en 2019. Or, en dépit du plan climat-énergie adopté en 2015, la Polynésie française ne cesse de s'éloigner des objectifs par elle-même fixés. Notamment la réduction de -6,5% des émissions de gaz à effet de serre entre 2014 et 2020 prévu par ce plan, alors que ces émissions ont augmenté de +6,2% entre 2014 et 2018. Idem pour l'objectif en émission de CO2 : 2 tonnes par habitant en 2020 alors que “la somme des émissions territoriales et importées nous attribuait une empreinte carbone par habitant de 10 tonnes de CO2 émis en 2018”, là où le Giec recommande une empreinte carbone maximum de 2,2 tonnes de CO2 par habitant.
A cet égard, le président “a marqué sa volonté d’avancer résolument vers une transition énergétique au travers notamment des champs photovoltaïques à grande échelle, des centrales hybrides dans les îles, ou encore des transports publics terrestres et maritimes à énergie renouvelable”, indique un communiqué de la présidence, mardi. Cette communication officielle indique aussi qu’Édouard Fritch est “favorable à la tenue d’un point régulier sur l’avancement du plan climat-énergie de la Polynésie”. Et concernant la FAPE, dans l’immédiat le président Fritch s’est dit favorable à sa reconnaissance d’intérêt général.