​Les Calédoniens augmentent leurs séjours pour affaire au Fenua


Leg : Les vacances restent le but de séjour pour 65% des touristes résidents de Nouvelle-Calédonie, bien que la part des séjours professionnels s’élève, note l’ISPF © ISPF
Tahiti le 22 octobre 2024 - Ce n’est pas une arrivée massive, mais l’ISPF donne les chiffres de l’arrivée des touristes résidents en Nouvelle-Calédonie pour affaires au Fenua ces derniers mois. Et ces chiffres sont en augmentation.

 
Un document de travail mis en ligne sur le site de l’Institut de la statistique en Polynésie française met en avant en ce début de second semestre 2024, la quantification du nombre d’arrivants en Polynésie française de résidents de Nouvelle-Calédonie. Ces chiffres ont été établis sur la base des “fiches touristiques” complétées par tout arrivant en Polynésie française, “avec deux volets différenciés de questions. Les visiteurs y indiquent notamment le but de leur séjour et sa durée”. Sans surprise, après les émeutes qui se sont déroulées sur le Caillou à partir du mois de mai, l’ISPF observe un recul du nombre global de « touristes résidents de Nouvelle-Calédonie” au Fenua en mai, juin, juillet et août derniers.


“Alors qu’en moyenne 470 touristes résidents de Nouvelle-Calédonie sont dénombrés chaque mois entre janvier et avril 2024, ils n’étaient plus que 267 en mai et 154 en juin”, explique la synthèse du rapport. “En juillet 2024, 451 touristes sont comptabilisés contre 490 en moyenne sur ce même mois au cours des cinq dernières années. En août 2024, 487 touristes sont dénombrés contre 546 en moyenne en août au cours des cinq dernières années (hors 2020-2021).” Malgré cette baisse de fréquentation, l’ISPF constate une durée de séjour plus longue, 23 jours en août 2024 contre 13 en août 2023.


En revanche, l’ISPF observe une hausse assez significative du motif professionnel de ces mêmes touristes résidents de Nouvelle-Calédonie. “Sur la période de juin à août 2024, on dénombre 65 touristes résidents de Nouvelle-Calédonie indiquant séjourner de 30 jours à un an pour un motif de travail, affaires, études. Ils étaient 23 sur la même période en 2023”, explique l’ISPF. Parmi eux, 28 personnes ont indiqué une durée de séjour supérieure à 30 jours alors qu’ils n’étaient que 9 en 2023 et 8 en 2019 dans ce cas. Une hausse donc qu’il faudra affiner afin de définir quelle est la part de ces personnes venues en prospection pour un emploi, un investissement, ou la poursuite de leurs études.

Rédigé par Bertrand PREVOST le Mardi 22 Octobre 2024 à 19:43 | Lu 2517 fois