Tahiti, le 24 mars 2022 – Le candidat Emmanuel Macron à la présidentielle a dévoilé cette semaine les grandes lignes de son programme dans une lettre aux Polynésiens. Un programme sans véritable surprise de continuité de l'action voulue par le chef de l'État dans les relations entre la Polynésie française et la France.
En guise de programme pour les Outre-mer et notamment la Polynésie française, le Président de la République et candidat à sa propre succession Emmanuel Macron a adressé cette semaine une lettre spécifique pour chaque territoire ultramarin français. Celle adressée aux Polynésiens est construite sur le même modèle, écrite en français et traduite intégralement en reo tahiti. Le Président-candidat y dresse à la fois le bilan de son action et ses ambitions pour la relation entre la France et la Polynésie française, insistant notamment sur sa visite officielle en juillet dernier, les essais nucléaires ou encore l'axe indopacifique et la garantie d'un rôle "protecteur" de l'État.
"pacte intime, sensible"
"En écrivant ces lignes, aujourd’hui, depuis Paris, j’ai en mémoire les quatre jours exceptionnels que j’ai passés parmi vous, en juillet dernier", entame Emmanuel Macron, évoquant un "pacte intime, sensible entre la Polynésie française et la République" et insistant sur le "surcroit de cœur", le "Mana" apporté par les Polynésiens à la Nation. Pour Emmanuel Macron, l'État doit "accompagner et protéger" la collectivité polynésienne. Le Président-candidat évoquant sur ce point la solidarité nationale pendant la crise Covid, l'accord conclu sur la construction des abris de survie aux Tuamotu, ou encore la stratégie de lutte contre l'ice.
Une longue partie de la lettre d'Emmanuel Macron est consacrée au "sujet récurrent", à la "plaie ouverte" qui a "troublé" ce "rôle protecteur de l'État pour les Polynésien" : les essais nucléaires menés de 1966 à 1996 à Moruroa et Fangataufa. "J’ai voulu regarder ce sujet en face. J’assume d’avoir brisé le silence qui entourait encore ce dossier", affirme le Président-candidat, évoquant l'ouverture des archives, le travail de dépollution et "l'accompagnement vers l’indemnisation" des victimes des essais. "Je veux la vérité et la transparence, avec vous", affirme Emmanuel Macron sur ce sujet, réaffirmant la "dette" de la Nation à l'égard de la Polynésie.
Indopacifique, économie, jeunesse
Le candidat insiste également sur la stratégie indopacifique, "étape majeure dans notre histoire commune", et annonce "l’augmentation continue des moyens de nos armées" dans la zone, accentué et accompagné par de nouvelles coopérations dans la région, aux plans universitaire, scientifique, culturel et économique. Sur ce dernier plan, économique, Emmanuel Macron souhaite que la Polynésie s'appuie "sur l’extraordinaire richesse de l’océan, (…) sur le tourisme durable, l’agriculture et le numérique", mais aussi sur la "formation et l’insertion de la jeunesse polynésienne" illustrée selon lui par l'ouverture de la compagnie du RSMA à Hao. Enfin, le candidat assure qu'il soutiendra le dossier de l'inscription des Marquises à l'Unesco et évoque la participation nationale pour la prise en charge des cancers.
Un programme résolument axé sur la continuité de l'action de l'État durant le premier quinquennat Macron, pour lequel le Président de la République demande aux Polynésiens leur "soutien pour le poursuivre".
En guise de programme pour les Outre-mer et notamment la Polynésie française, le Président de la République et candidat à sa propre succession Emmanuel Macron a adressé cette semaine une lettre spécifique pour chaque territoire ultramarin français. Celle adressée aux Polynésiens est construite sur le même modèle, écrite en français et traduite intégralement en reo tahiti. Le Président-candidat y dresse à la fois le bilan de son action et ses ambitions pour la relation entre la France et la Polynésie française, insistant notamment sur sa visite officielle en juillet dernier, les essais nucléaires ou encore l'axe indopacifique et la garantie d'un rôle "protecteur" de l'État.
"pacte intime, sensible"
"En écrivant ces lignes, aujourd’hui, depuis Paris, j’ai en mémoire les quatre jours exceptionnels que j’ai passés parmi vous, en juillet dernier", entame Emmanuel Macron, évoquant un "pacte intime, sensible entre la Polynésie française et la République" et insistant sur le "surcroit de cœur", le "Mana" apporté par les Polynésiens à la Nation. Pour Emmanuel Macron, l'État doit "accompagner et protéger" la collectivité polynésienne. Le Président-candidat évoquant sur ce point la solidarité nationale pendant la crise Covid, l'accord conclu sur la construction des abris de survie aux Tuamotu, ou encore la stratégie de lutte contre l'ice.
Une longue partie de la lettre d'Emmanuel Macron est consacrée au "sujet récurrent", à la "plaie ouverte" qui a "troublé" ce "rôle protecteur de l'État pour les Polynésien" : les essais nucléaires menés de 1966 à 1996 à Moruroa et Fangataufa. "J’ai voulu regarder ce sujet en face. J’assume d’avoir brisé le silence qui entourait encore ce dossier", affirme le Président-candidat, évoquant l'ouverture des archives, le travail de dépollution et "l'accompagnement vers l’indemnisation" des victimes des essais. "Je veux la vérité et la transparence, avec vous", affirme Emmanuel Macron sur ce sujet, réaffirmant la "dette" de la Nation à l'égard de la Polynésie.
Indopacifique, économie, jeunesse
Le candidat insiste également sur la stratégie indopacifique, "étape majeure dans notre histoire commune", et annonce "l’augmentation continue des moyens de nos armées" dans la zone, accentué et accompagné par de nouvelles coopérations dans la région, aux plans universitaire, scientifique, culturel et économique. Sur ce dernier plan, économique, Emmanuel Macron souhaite que la Polynésie s'appuie "sur l’extraordinaire richesse de l’océan, (…) sur le tourisme durable, l’agriculture et le numérique", mais aussi sur la "formation et l’insertion de la jeunesse polynésienne" illustrée selon lui par l'ouverture de la compagnie du RSMA à Hao. Enfin, le candidat assure qu'il soutiendra le dossier de l'inscription des Marquises à l'Unesco et évoque la participation nationale pour la prise en charge des cancers.
Un programme résolument axé sur la continuité de l'action de l'État durant le premier quinquennat Macron, pour lequel le Président de la République demande aux Polynésiens leur "soutien pour le poursuivre".