Tahiti le 16 octobre 2024. Le Pays souhaite remettre un nouveau cadre entourant les délégations de service public aux fédérations sportives.
« L’évolution de la société polynésienne et des pratiques sportives imposent aujourd’hui de réformer le cadre réglementaire vieillissant et inadapté de la délibération du 14 octobre 1999 sur la promotion du sport » annonce dans son maigre communiqué de presse de Conseil des ministres, le gouvernement ce mercredi.
Dans ce contexte, le Pays souhaite proposer un projet de loi de pays qui entend réorganiser le mode de gouvernance des activités physiques et sportives de manière à définir plus précisément le rôle des différents acteurs concernés (associations, fédérations, comité olympique de la Polynésie française, Pays) et permettre la réalisation de nouveaux objectifs communs.
« Les activités physiques et sportives doivent désormais être considérées comme de véritables leviers d’intégration et de cohésion sociale afin de construire notre société autour de valeurs individuelles et collectives fortes : inclusion, lutte contre les violences, renforcement de l’identité commune, promotion de modes de vie saints, etc », explique le communiqué.
Dans les faits, cette proposition de loi va tenter de faire le ménage dans les fédérations du Pays en redéfinissant « les modalités d’exécution et de délivrance des délégations de service public » pour « intégrer ces nouvelles considérations ». Une tentative salutaire dans un monde où les fédérations se multiplient, se dédoublent, comme en boxe, où la Fédération de boxe de Polynésie française a perdu sa délégation de service publique, et où la Boxing Association Tahiti l’a récupéré, sans être affiliée une fédération internationale (l’IBA) reconnue par le CIO, ce qui l’empêchera de présenter des boxeurs aux prochain Jeux du Pacifique sud, à Tahiti. Un vrai sac de nœuds.
Désormais, ces actes seront accompagnés de contrats de délégation, qui préciseront les engagements réciproques, pris entre le Pays et les fédérations, pour la mise en œuvre des différentes missions d’intérêt général menées par ces dernières au nom du Pays.
« Cette dynamique permettra également au Pays d’avoir une visibilité à moyen-long terme sur les activités fédérales, avec des objectifs clairs, qui vont s’appuyer sur des indicateurs de suivi et une adaptabilité des moyens déployés », poursuit le communiqué.
Enfin, ce projet de loi du pays propose de renforcer la place des organismes représentatifs et consultatifs dans les processus décisionnels, afin de consolider les liens entre l’ensemble des acteurs concernés par le champ du sport et ainsi développer des politiques publiques cohérentes avec les besoins du terrain.
« L’évolution de la société polynésienne et des pratiques sportives imposent aujourd’hui de réformer le cadre réglementaire vieillissant et inadapté de la délibération du 14 octobre 1999 sur la promotion du sport » annonce dans son maigre communiqué de presse de Conseil des ministres, le gouvernement ce mercredi.
Dans ce contexte, le Pays souhaite proposer un projet de loi de pays qui entend réorganiser le mode de gouvernance des activités physiques et sportives de manière à définir plus précisément le rôle des différents acteurs concernés (associations, fédérations, comité olympique de la Polynésie française, Pays) et permettre la réalisation de nouveaux objectifs communs.
« Les activités physiques et sportives doivent désormais être considérées comme de véritables leviers d’intégration et de cohésion sociale afin de construire notre société autour de valeurs individuelles et collectives fortes : inclusion, lutte contre les violences, renforcement de l’identité commune, promotion de modes de vie saints, etc », explique le communiqué.
Dans les faits, cette proposition de loi va tenter de faire le ménage dans les fédérations du Pays en redéfinissant « les modalités d’exécution et de délivrance des délégations de service public » pour « intégrer ces nouvelles considérations ». Une tentative salutaire dans un monde où les fédérations se multiplient, se dédoublent, comme en boxe, où la Fédération de boxe de Polynésie française a perdu sa délégation de service publique, et où la Boxing Association Tahiti l’a récupéré, sans être affiliée une fédération internationale (l’IBA) reconnue par le CIO, ce qui l’empêchera de présenter des boxeurs aux prochain Jeux du Pacifique sud, à Tahiti. Un vrai sac de nœuds.
Désormais, ces actes seront accompagnés de contrats de délégation, qui préciseront les engagements réciproques, pris entre le Pays et les fédérations, pour la mise en œuvre des différentes missions d’intérêt général menées par ces dernières au nom du Pays.
« Cette dynamique permettra également au Pays d’avoir une visibilité à moyen-long terme sur les activités fédérales, avec des objectifs clairs, qui vont s’appuyer sur des indicateurs de suivi et une adaptabilité des moyens déployés », poursuit le communiqué.
Enfin, ce projet de loi du pays propose de renforcer la place des organismes représentatifs et consultatifs dans les processus décisionnels, afin de consolider les liens entre l’ensemble des acteurs concernés par le champ du sport et ainsi développer des politiques publiques cohérentes avec les besoins du terrain.