Tahiti, le 26 novembre 2024 - En septembre 2024, le nombre de touristes ayant séjourné au Fenua s’élève à 263 094 en cumul sur les douze derniers mois, après une année 2023 record à 261 800 visiteurs.
La fréquentation touristique au Fenua poursuit sa hausse en septembre, constate l’Institut de la statistique en Polynésie française dans une synthèse publiée mardi dans sa série “Points de conjoncture”. Après un année 2023 à la fréquentation record (+20% par rapport à 2022 avec 261 800 visiteurs) la hausse de fréquentation tend à se stabiliser mais demeure sur une tendance haussière en septembre, avec 263 094 visiteurs enregistrés sur les 12 derniers mois.
“En cumul depuis janvier 2024, la Polynésie française a accueilli 226 076 visiteurs dont 196 681 touristes (+ 0,7% sur un an) et 29 395 excursionnistes (+ 13,4% sur un an) qui sont venus à bord de 37 navires”, précise l’ISPF. “Les arrivées additionnelles de 7 000 croisiéristes (+ 22%) ont compensé la perte de 6 000 touristes en hébergement terrestre marchand (- 4,2%) sur les neuf premiers mois de l’année. Par marché, la clientèle nord-américaine en hébergement terrestre marchand se contracte fortement (- 11 500 personnes) alors qu’elle progresse sur l’Europe (y compris la France hexagonale) de 4 000 personnes.
Amorce d’un recul
En septembre 2024, poursuit l’ISPF, 23 633 touristes ont débarqué à l’aéroport de Tahiti-Faa’a, soit 843 de moins qu’en septembre 2023, et il n’y a eu aucun excursionniste. Ce recul de la fréquentation (- 3,4% sur un an) concerne à la fois les touristes en hébergement terrestre (- 2,2%) et ceux en hébergement flottant (- 9%). Ce résultat s’explique par la baisse des effectifs d’Amérique du Nord (- 9%) et du Pacifique (- 19%), non compensée par la croissance de la clientèle hexagonale (+ 2,5%) et européenne (+ 7,4%). En termes de parts de marché, l’Amérique du Nord représente 34%, l’Hexagone 37%, l’Europe 16% et le pacifique 9%.
La baisse des effectifs concerne tous les types d’hébergement. Le recul des effectifs en hébergement terrestre marchand (- 2,4%) contribue ainsi pour - 1,8 point au résultat total, et la baisse du nombre de croisiéristes (- 8,9%) pour - 1,7 point. Pour ces deux types de tourisme, c’est la baisse de la clientèle nord-américaine qui contribue essentiellement à ces résultats, en se contractant de 8% sur le segment terrestre marchand et de 11,6% pour sa clientèle en hébergement flottant, conjuguée au fort recul des effectifs en hébergement terrestre marchand originaires du Pacifique (- 28%). Cette clientèle retrouve ainsi le même niveau de 2019, et celle d’Amérique du Nord reste 26% plus élevée qu’en 2019.
À noter enfin que la durée moyenne de séjour globale est constatée en augmentation de 0,6 jour à 17,6 jours, en septembre, contribuant ainsi à la stabilité du nombre de nuitées touristiques.
La fréquentation touristique au Fenua poursuit sa hausse en septembre, constate l’Institut de la statistique en Polynésie française dans une synthèse publiée mardi dans sa série “Points de conjoncture”. Après un année 2023 à la fréquentation record (+20% par rapport à 2022 avec 261 800 visiteurs) la hausse de fréquentation tend à se stabiliser mais demeure sur une tendance haussière en septembre, avec 263 094 visiteurs enregistrés sur les 12 derniers mois.
“En cumul depuis janvier 2024, la Polynésie française a accueilli 226 076 visiteurs dont 196 681 touristes (+ 0,7% sur un an) et 29 395 excursionnistes (+ 13,4% sur un an) qui sont venus à bord de 37 navires”, précise l’ISPF. “Les arrivées additionnelles de 7 000 croisiéristes (+ 22%) ont compensé la perte de 6 000 touristes en hébergement terrestre marchand (- 4,2%) sur les neuf premiers mois de l’année. Par marché, la clientèle nord-américaine en hébergement terrestre marchand se contracte fortement (- 11 500 personnes) alors qu’elle progresse sur l’Europe (y compris la France hexagonale) de 4 000 personnes.
Amorce d’un recul
En septembre 2024, poursuit l’ISPF, 23 633 touristes ont débarqué à l’aéroport de Tahiti-Faa’a, soit 843 de moins qu’en septembre 2023, et il n’y a eu aucun excursionniste. Ce recul de la fréquentation (- 3,4% sur un an) concerne à la fois les touristes en hébergement terrestre (- 2,2%) et ceux en hébergement flottant (- 9%). Ce résultat s’explique par la baisse des effectifs d’Amérique du Nord (- 9%) et du Pacifique (- 19%), non compensée par la croissance de la clientèle hexagonale (+ 2,5%) et européenne (+ 7,4%). En termes de parts de marché, l’Amérique du Nord représente 34%, l’Hexagone 37%, l’Europe 16% et le pacifique 9%.
La baisse des effectifs concerne tous les types d’hébergement. Le recul des effectifs en hébergement terrestre marchand (- 2,4%) contribue ainsi pour - 1,8 point au résultat total, et la baisse du nombre de croisiéristes (- 8,9%) pour - 1,7 point. Pour ces deux types de tourisme, c’est la baisse de la clientèle nord-américaine qui contribue essentiellement à ces résultats, en se contractant de 8% sur le segment terrestre marchand et de 11,6% pour sa clientèle en hébergement flottant, conjuguée au fort recul des effectifs en hébergement terrestre marchand originaires du Pacifique (- 28%). Cette clientèle retrouve ainsi le même niveau de 2019, et celle d’Amérique du Nord reste 26% plus élevée qu’en 2019.
À noter enfin que la durée moyenne de séjour globale est constatée en augmentation de 0,6 jour à 17,6 jours, en septembre, contribuant ainsi à la stabilité du nombre de nuitées touristiques.