(© Gérald Delabre).
Ua Pou, le 25 août 2024 - Cela fait depuis 2018 que la Légion étrangère a une cellule de recrutement en Polynésie française mais ils n’avaient encore jamais fait de recrutements dans l’archipel des Marquises.
Après un premier déplacement Nuku Hiva aux Marquises, fin juin, le service de recrutement de la Légion étrangère avait enregistré quatre candidatures ; mais en avait reçu à cette occasion dix de Ua Pou. Une mission de recrutement a donc été programmée sur l’île de Ua Pou du 20 au 22 août, avec deux médecins et trois recruteurs.
La Polynésie constitue aujourd’hui un important vivier pour les recrutements de l’armée française. Et si la Grande muette est composée de 12%-15% de Français le corps d’élite qu’est la Légion étrangère se distingue en son sein. Seuls les membres de la gent masculine peuvent y candidater à partir de 17 ans – avec autorisation parentale – et jusqu’à 40 ans.“Par contre, le critère physique est déterminant”, explique l’adjudant Sarr, recruteur de la Légion. “Et il est nécessaire d’avoir une réelle volonté de s’en sortir et de faire quelque chose de sa vie. Aucun prérequis scolaire n’est demandé. Tu peux être Bac + 20 ou ne pas avoir ton Bac, tout le monde est sur un pied d’égalité : tout le monde est combattant à la base ; il n’y a pas de spécialité au début. C’est seulement à partir de trois ans que l’on peut prétendre à devenir mécanicien, auxiliaire sanitaire, conducteur de poids lourds, cuistot, etc.”
Contrat de cinq ans à la clé
Sur quatorze jeunes volontaires sondés en juin, ce sont treize dossiers qui ont été constitués, sept sont passés en visite médicale durant la mission de recrutement, sur place à Ua Pou et cinq sont arrivés jusqu’au test de sport : quatre jeunes de cette île des Marquises et un jeune ayant fait le déplacement depuis Nuku Hiva. “Il y a un bon niveau physique aux Marquises car les jeunes sont encore à l’écart de la délinquance et de la consommation de drogues dures. D’ici deux à trois semaines, ils recevront les résultats avant de passer à la prochaine étape qui constitue la dernière validation avant que la Légion prenne en charge leur transport jusqu’en France. Ensuite, de Paris, ils iront jusqu’à Aubagne où ils poursuivront la sélection qui aboutira peut-être sur un contrat de cinq ans”, détaille l’adjudant Sarr.
S’ils franchissent ces premières étapes de leur intégration, ces jeunes légionnaires partiront pour une formation générale de quatre mois de combat à Castelnaudary, dans l’Aude en Occitanie, avant d’être affectés dans le régiment de leur choix. Arrivés à ce stade les Polynésiens choisissent souvent le Génie et l’Infanterie.
La Légion étrangère effectue en moyenne 70 recrutements tous les quatre mois, depuis 2018, en Polynésie française. Cette année toutes provenances confondues, l’unité d’élite a pour objectif de recruter 1 600 légionnaires pour gonfler ses rangs.
“Intégrer [la Légion] constitue une bonne occasion de se former dans le corps de métier de son choix. Chacun a l’occasion de revenir voir sa famille annuellement et nous restons l’une de unités françaises où il y a le plus de solidarité”, plaide l’adjudant recruteur Sarr. “J’invite donc à se rapprocher de nos services et ne pas hésiter à poser des questions.” La prochaine île où programme de se rendre la cellule de recrutement est Raiatea.
Après un premier déplacement Nuku Hiva aux Marquises, fin juin, le service de recrutement de la Légion étrangère avait enregistré quatre candidatures ; mais en avait reçu à cette occasion dix de Ua Pou. Une mission de recrutement a donc été programmée sur l’île de Ua Pou du 20 au 22 août, avec deux médecins et trois recruteurs.
La Polynésie constitue aujourd’hui un important vivier pour les recrutements de l’armée française. Et si la Grande muette est composée de 12%-15% de Français le corps d’élite qu’est la Légion étrangère se distingue en son sein. Seuls les membres de la gent masculine peuvent y candidater à partir de 17 ans – avec autorisation parentale – et jusqu’à 40 ans.“Par contre, le critère physique est déterminant”, explique l’adjudant Sarr, recruteur de la Légion. “Et il est nécessaire d’avoir une réelle volonté de s’en sortir et de faire quelque chose de sa vie. Aucun prérequis scolaire n’est demandé. Tu peux être Bac + 20 ou ne pas avoir ton Bac, tout le monde est sur un pied d’égalité : tout le monde est combattant à la base ; il n’y a pas de spécialité au début. C’est seulement à partir de trois ans que l’on peut prétendre à devenir mécanicien, auxiliaire sanitaire, conducteur de poids lourds, cuistot, etc.”
Contrat de cinq ans à la clé
Sur quatorze jeunes volontaires sondés en juin, ce sont treize dossiers qui ont été constitués, sept sont passés en visite médicale durant la mission de recrutement, sur place à Ua Pou et cinq sont arrivés jusqu’au test de sport : quatre jeunes de cette île des Marquises et un jeune ayant fait le déplacement depuis Nuku Hiva. “Il y a un bon niveau physique aux Marquises car les jeunes sont encore à l’écart de la délinquance et de la consommation de drogues dures. D’ici deux à trois semaines, ils recevront les résultats avant de passer à la prochaine étape qui constitue la dernière validation avant que la Légion prenne en charge leur transport jusqu’en France. Ensuite, de Paris, ils iront jusqu’à Aubagne où ils poursuivront la sélection qui aboutira peut-être sur un contrat de cinq ans”, détaille l’adjudant Sarr.
S’ils franchissent ces premières étapes de leur intégration, ces jeunes légionnaires partiront pour une formation générale de quatre mois de combat à Castelnaudary, dans l’Aude en Occitanie, avant d’être affectés dans le régiment de leur choix. Arrivés à ce stade les Polynésiens choisissent souvent le Génie et l’Infanterie.
La Légion étrangère effectue en moyenne 70 recrutements tous les quatre mois, depuis 2018, en Polynésie française. Cette année toutes provenances confondues, l’unité d’élite a pour objectif de recruter 1 600 légionnaires pour gonfler ses rangs.
“Intégrer [la Légion] constitue une bonne occasion de se former dans le corps de métier de son choix. Chacun a l’occasion de revenir voir sa famille annuellement et nous restons l’une de unités françaises où il y a le plus de solidarité”, plaide l’adjudant recruteur Sarr. “J’invite donc à se rapprocher de nos services et ne pas hésiter à poser des questions.” La prochaine île où programme de se rendre la cellule de recrutement est Raiatea.